Dominique Urvoy critique Tariq Ramadan, Abdelnour Bidar etc...
Lumière 101
"L'islam à la carte"
Jean-Luc interroge Dominique Urvoy professeur de pensée et civilisation arabe à l’Université de Toulouse II :
- Impasse des tentatives réformistes de l’islam
- Le Modèle absolu du Coran. Exigence de sa lecture litteraliste
- Le jeu de Tarik Ramadan
Bibliographie :
→ Aux fondements de l’orthodoxie sunnite, Yadh Ben Achour
→ L’Action psychologique dans le Coran, Dominique Urvoy
28 February 2009
Ecouter l'enregistrement ici :
http://lumiere101.com/2009/02/28/lislam-a-la-carte/
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POST SCRIPTUM :
Texte sur " Quelles questions faudrait il poser à Tarik Ramadan sur la compatibilité entre islam et droits humains" :
Si l’on veut mettre Tariq Ramadan en difficulté, il faut lui demander comment il procède pour « humaniser » les versets prescriptifs et explicites tels « tous ceux concernant l’héritage et les châtiments corporels » pour lesquels l’ijtihad est interdite , par exemple celui donnant l’ordre aux croyants de couper la main des voleurs.
On peut aussi lui demander comment il procède pour concilier avec la démocratie le verset du coran qui désigne Allah comme le législateur, Al Akhim, celui qui a le meilleur jugement …
Car en effet, si comme le remarque Dominique Urvoy, les Etats devenus « islamiques » ont immédiatement pratiquer la punition des mains coupées, ce n’est pas un hasard, c’est que ce verset n’est pas une option mais un ordre, la seule atténuation étant un hadith qui permet de ne pas appliquer cette punition quand le vol est inférieur à un quart de dinar.
Sur l’héritage il a partiellement répondu en disant qu’il cherche à compenser les effets des versets explicites : aurait il trouvé enfin ?
Il est par contre tout à fait ridicule de lui reprocher d'avoir des positions "réactionnaires" sur tel ou tel sujet de société, dès lors que la position qu'il a est celle du droit musulman selon les "savants de l'islam" et non celle des poètes créatifs de quelque islam qui leur est personnel : irait on demander à un philosophe français comment réformer le droit français, non on le demande à des professeurs de droit de nos universités de préférence ...
Elisseievna
France Culture 16/11 Anne-Marie Delcambre
Anne-Marie Delcambre invitée à l'émission "du Grain à moudre" sur France Culture le 16 novembre.
Anne-Marie Delcambre annonce sur Libertyvox :
L'émission de France-Culture "Du grain à moudre", où je vais intervenir, lundi prochain, entre 18h20 et 19h :
comme intervenants il y aurait
pour la présentation : Le directeur de "Books", à cause de son dossier "L'énigme du Coran".
1) Mahmud Hussein (en réalité 2 hommes)
" Mahmoud Hussein " est le pseudonyme commun de deux auteurs : Baghgat Elnadi (né en 1936) et Adel Rifaat (né en 1938). Tous deux Egyptiens - l'un est d'origine musulmane ; l'autre d'origine juive, mais converti à l'islam -, ils furent à l'époque de Nasser d'ardents militants laïcs et marxistes. C'est à ce titre qu'ils furent incarcérés à plusieurs reprises dans les années 1960 avant de s'installer en France, où ils furent naturalisés en 1983. Ils sont titulaires d'un doctorat d'Etat en philosophie politique, et auteurs de nombreux ouvrages parmi lesquels on citera : Versant sud de la liberté, Essai sur l'émergence de l'individu dans le Tiers monde ; Les arabes au présent ; Sur l'expédition de Bonaparte en Egypte. Entre 1978 et 1988, " les " Mahmoud Hussein ont dirigé Le courrier de l'Unesco, publié en 30 langues et diffusé dans 120 pays.
Ils ont déjà publié, chez Grasset, le Tome I de " Al Sîra " (13.000 exemplaires vendus à ce jour).
2) par téléphone Muhammad En-Naji, professeur à Rabat, interviewé depuis le Maroc
3) Et moi
Sujet : La Voie de l'exégèse reste-t-elle ouverte ?"
Compte rendu de l'émission :
MENSONGES SUR L’INTERPRETATION DE L’ISLAM
Le débat Delcambre – Hussein - Ennaji tel qu’il a été présenté par Brice Couturier était largement faussé dès le départ, de plus Anne-Marie Delcambre n’a pu prendre la parole que pendant quelques minutes …
Le thème, l’exégèse du coran, a été d’emblée faussé par la présentation faite à travers une chronologie des exégètes, sans aucune mention du domaine, de l’objet, et de l’accueil de ces exégèses. Autrement dit Brice Couturier annonçait que l’interprétation du coran est possible et évolutive. A la fin de l’émission d’ailleurs, sa collègue disait que le débat ne se refermerait que depuis 30 ans ( !) …
Anne-Marie Delcambre a tenté, elle de mettre l’accent sur le contenu du texte et sur ce qu’il disait lui-même sur son interprétation (coran 3/7). Seulement son contradicteur a immédiatement trouvé une parade pouvant fonctionner auprès d’un public qui ne connait pas l’islam : il a reproché à Anne-Marie Delcambre de citer les textes, de s’appuyer sur les textes, en disant qu’elle le faisait « comme les islamistes distributeurs automatiques de textes ».
C’est un argument ridicule bien sûr : puisque évidemment, si les textes n’étaient pas là et n’étaient pas ce qu’ils sont, il serait beaucoup facile de leur faire dire le contraire de ce qu’ils disent, évidemment sans le coran, la sunna et la sira, il serait beaucoup facile à des intellectuels de « trouver un islam des lumières », évidement si les 40 hadiths de Nawani n’étaient pas en vente dans toutes les librairies islamiques et même dans les librairies grand public au rayon islam par piles entières, il serait beaucoup plus facile à ces intellectuels de faire croire aux non musulmans comme aux musulmans que « islam » peut rimer avec « Lumières », comme « christianisme » avec « amour » …
Observons au passage que personne dans le monde bien pensant ne s’aventure à faire rimer islam non pas seulement avec « Lumières » mais avec « amour » : et pour cause : si l’on trouve chez des philosophes des Lumières la même hargne que le coran contre certaines religions et certains peuples, on serait bien en peine de rattacher le mot « amour » à l’islam, car il n’est pas une fois dans le coran ; le mot de Jerusalem non plus d’ailleurs.
Quand Anne-Marie Delcambre dit que la fermeture se trouve dans les textes eux-mêmes et parle de leur caractère juridique, elle n’a malheureusement pas le temps d’en expliquer assez. Elle n’a pas le temps d’expliquer, qu’il y a dans l’islam des règles d’interprétation et une hiérarchie des sources, comme dans tout droit, avec en premier lieu le coran, en second la sunna, etc, et que par conséquent, reprocher aux « islamistes » de faire référence aux versets coranique constitue un mensonge éhonté sur le contenu des textes et l’histoire de l’islam, histoire au cours de laquelle, toutes les « exégèses » et « ijtihad » exercées en effet par les oulémas, l’ont été à partir des textes eux-mêmes et non pas en dehors de ces textes.
De l’exégèse les « islamistes » en font et au contraire de ce que l’on présente, en sont partisans contre les partisans d’une réduction de la jurisprudence à un « taqlid », (une imitation des décisions de jurisprudence précédente), qui rendrait la charia inadaptable aux réalités la vie actuelle. Les islamistes veulent eux une lecture de l’islam qui montre qu’il est applicable ici et maintenant à l’ensemble du monde et des réalités modernes, ils ne veulent pas se contenter d’une lecture réduite à des questions traitées par des juristes de pays restés longtemps indépendants mais économiquement arriérés ou au domaine laissé par des colonisateurs à des cadis dont le pouvoir se réduisait aux questions « personnelles ». Non, ils veulent « islamiser la modernité », rendre la modernité conforme à la charia, à la voie de Dieu, en abordant tous les sujets, en revoyant tous les raisonnements, mais toujours, absolument toujours à partir des textes venant de « Allah et son prophète ».
Donc cette ijtihad, (à laquelle appellent notamment les auteurs « réformistes » écrivant pour les musulmans vivant cette réalité relativement nouvelle de l’islam minoritaire, et en Europe), ne s’appuie aucunement sur une lecture philosophique fantaisiste et poétique des textes, mais bien, sur les textes eux-mêmes et leur lecture logique, une logique rigoureuse de juristes. Une lecture qui peut être inventive, mais sur des points limités venant des « faits » de la réalité, des coutumes actuelles, mais jamais contre la logique évidente des textes, car ce serait un pur blasphème. C’est d’ailleurs d’abord une lecture savante des textes, une lecture faite par des juristes qui non seulement connaissent le coran presque par cœur, mais également les réflexions et commentaires de leurs prédécesseurs, et toutes les questions de principe et pratiques qu’ils ont déjà résolues. Tout le contraire des élucubrations de « nouveaux philosophes musulmans » vides de toute référence à cette pensée, comme d’ailleurs de leurs pseudos contradicteurs dont toute la connaissance se résument à la lecture de leurs ouvrages apologétiques.
Quand on sait cela, on voit que l’idée d’un moratoire sur la lapidation de Tariq Ramadan, est bien une « innovation non blâmable », car elle est conforme à la règle qui veut que l’on applique l’islam en tenant compte de son but sûprême, à savoir que la loi d’Allah règne sur le monde, et que par conséquent, la proposition de Ramadan est tout à fait conforme au devoir du musulman de faire tomber les barrages à l’islam, au nombre desquels se trouvent l’horreur que suscite la lapidation parmi les non musulmans. Tariq Ramadan ne dit rien de contraire à son frère, qui nous explique que la lapidation purifie, Tariq Ramadan, demande seulement aux oulémas de tenir compte du facteur temps pour habituer les occidentaux à cette idée …
La lecture savante de l’islam est et demeura donc bornée et limitée par le sens évident de certains ordres d’Allah, et par les rapports mis en évidence par les oulémas au cours des siècles, entre les textes ( coran, sunna, sira, contexte de la descente des versets …) qui donnent un sens précis aux ordres, interdits, recommandations et blâmes supposés être ceux de dieu et sa voie ( charia).
Or ces ordres contiennent et contiendront toujours des « versets sans équivoque » prônant l’assujettissement ou la mise à mort des non musulmans, des femmes et des apostats.
C’est pourquoi il faut dénoncer l’islam, pour le bien de tous et toutes, musulmans compris.
Elisseievna.
Novembre 2009.
La voie de l'exégèse coranique reste-t-elle ouverte ?
émission du lundi 16 novembre 2009 en partenariat avec le magazine Books
Anne-Marie Delcambre. Juriste, islamologue, Professeur d'arabe littéraire
Olivier Postel-Vinay. Directeur de la rédaction et de la publication de books
Mohammed Ennaji par tél du Maroc. Professeur à l'université Mohammed-V de Rabat
Mahmoud Hussein (Pseudonyme de deux auteurs). Politologues
http://www.libertyvox.com/files/FranceCulture_AnneMarieDelcambre_PostelVinay_Ennaji_Hussein_ExegeseCoranique_GrainAMoudre_091116.mp3
La Sourate 3 verset 7 : 'C'est Lui qui a fait descendre sur toi le Livre : il s'y trouve des versets sans équivoque, qui sont la base du Livre, et d'autres versets qui peuvent prêter à d'interprétations diverses. Les gens, donc, qui ont au coeur une inclinaison vers l'égarement, mettent l'accent sur les versets à équivoque, cherchant la dissension en essayant de leur trouver une interprétation, alors que nul n'en connaît l'interprétation, à part Allah. Mais ceux qui sont bien enracinés dans la science disent : "Nous y croyons : tout est de la part de notre Seigneur! " Mais, seuls les doués d'intelligence s'en rappellent.'
Anne-Marie Delcambre annonce sur Libertyvox :
L'émission de France-Culture "Du grain à moudre", où je vais intervenir, lundi prochain, entre 18h20 et 19h :
comme intervenants il y aurait
pour la présentation : Le directeur de "Books", à cause de son dossier "L'énigme du Coran".
1) Mahmud Hussein (en réalité 2 hommes)
" Mahmoud Hussein " est le pseudonyme commun de deux auteurs : Baghgat Elnadi (né en 1936) et Adel Rifaat (né en 1938). Tous deux Egyptiens - l'un est d'origine musulmane ; l'autre d'origine juive, mais converti à l'islam -, ils furent à l'époque de Nasser d'ardents militants laïcs et marxistes. C'est à ce titre qu'ils furent incarcérés à plusieurs reprises dans les années 1960 avant de s'installer en France, où ils furent naturalisés en 1983. Ils sont titulaires d'un doctorat d'Etat en philosophie politique, et auteurs de nombreux ouvrages parmi lesquels on citera : Versant sud de la liberté, Essai sur l'émergence de l'individu dans le Tiers monde ; Les arabes au présent ; Sur l'expédition de Bonaparte en Egypte. Entre 1978 et 1988, " les " Mahmoud Hussein ont dirigé Le courrier de l'Unesco, publié en 30 langues et diffusé dans 120 pays.
Ils ont déjà publié, chez Grasset, le Tome I de " Al Sîra " (13.000 exemplaires vendus à ce jour).
2) par téléphone Muhammad En-Naji, professeur à Rabat, interviewé depuis le Maroc
3) Et moi
Sujet : La Voie de l'exégèse reste-t-elle ouverte ?"
Compte rendu de l'émission :
MENSONGES SUR L’INTERPRETATION DE L’ISLAM
Le débat Delcambre – Hussein - Ennaji tel qu’il a été présenté par Brice Couturier était largement faussé dès le départ, de plus Anne-Marie Delcambre n’a pu prendre la parole que pendant quelques minutes …
Le thème, l’exégèse du coran, a été d’emblée faussé par la présentation faite à travers une chronologie des exégètes, sans aucune mention du domaine, de l’objet, et de l’accueil de ces exégèses. Autrement dit Brice Couturier annonçait que l’interprétation du coran est possible et évolutive. A la fin de l’émission d’ailleurs, sa collègue disait que le débat ne se refermerait que depuis 30 ans ( !) …
Anne-Marie Delcambre a tenté, elle de mettre l’accent sur le contenu du texte et sur ce qu’il disait lui-même sur son interprétation (coran 3/7). Seulement son contradicteur a immédiatement trouvé une parade pouvant fonctionner auprès d’un public qui ne connait pas l’islam : il a reproché à Anne-Marie Delcambre de citer les textes, de s’appuyer sur les textes, en disant qu’elle le faisait « comme les islamistes distributeurs automatiques de textes ».
C’est un argument ridicule bien sûr : puisque évidemment, si les textes n’étaient pas là et n’étaient pas ce qu’ils sont, il serait beaucoup facile de leur faire dire le contraire de ce qu’ils disent, évidemment sans le coran, la sunna et la sira, il serait beaucoup facile à des intellectuels de « trouver un islam des lumières », évidement si les 40 hadiths de Nawani n’étaient pas en vente dans toutes les librairies islamiques et même dans les librairies grand public au rayon islam par piles entières, il serait beaucoup plus facile à ces intellectuels de faire croire aux non musulmans comme aux musulmans que « islam » peut rimer avec « Lumières », comme « christianisme » avec « amour » …
Observons au passage que personne dans le monde bien pensant ne s’aventure à faire rimer islam non pas seulement avec « Lumières » mais avec « amour » : et pour cause : si l’on trouve chez des philosophes des Lumières la même hargne que le coran contre certaines religions et certains peuples, on serait bien en peine de rattacher le mot « amour » à l’islam, car il n’est pas une fois dans le coran ; le mot de Jerusalem non plus d’ailleurs.
Quand Anne-Marie Delcambre dit que la fermeture se trouve dans les textes eux-mêmes et parle de leur caractère juridique, elle n’a malheureusement pas le temps d’en expliquer assez. Elle n’a pas le temps d’expliquer, qu’il y a dans l’islam des règles d’interprétation et une hiérarchie des sources, comme dans tout droit, avec en premier lieu le coran, en second la sunna, etc, et que par conséquent, reprocher aux « islamistes » de faire référence aux versets coranique constitue un mensonge éhonté sur le contenu des textes et l’histoire de l’islam, histoire au cours de laquelle, toutes les « exégèses » et « ijtihad » exercées en effet par les oulémas, l’ont été à partir des textes eux-mêmes et non pas en dehors de ces textes.
De l’exégèse les « islamistes » en font et au contraire de ce que l’on présente, en sont partisans contre les partisans d’une réduction de la jurisprudence à un « taqlid », (une imitation des décisions de jurisprudence précédente), qui rendrait la charia inadaptable aux réalités la vie actuelle. Les islamistes veulent eux une lecture de l’islam qui montre qu’il est applicable ici et maintenant à l’ensemble du monde et des réalités modernes, ils ne veulent pas se contenter d’une lecture réduite à des questions traitées par des juristes de pays restés longtemps indépendants mais économiquement arriérés ou au domaine laissé par des colonisateurs à des cadis dont le pouvoir se réduisait aux questions « personnelles ». Non, ils veulent « islamiser la modernité », rendre la modernité conforme à la charia, à la voie de Dieu, en abordant tous les sujets, en revoyant tous les raisonnements, mais toujours, absolument toujours à partir des textes venant de « Allah et son prophète ».
Donc cette ijtihad, (à laquelle appellent notamment les auteurs « réformistes » écrivant pour les musulmans vivant cette réalité relativement nouvelle de l’islam minoritaire, et en Europe), ne s’appuie aucunement sur une lecture philosophique fantaisiste et poétique des textes, mais bien, sur les textes eux-mêmes et leur lecture logique, une logique rigoureuse de juristes. Une lecture qui peut être inventive, mais sur des points limités venant des « faits » de la réalité, des coutumes actuelles, mais jamais contre la logique évidente des textes, car ce serait un pur blasphème. C’est d’ailleurs d’abord une lecture savante des textes, une lecture faite par des juristes qui non seulement connaissent le coran presque par cœur, mais également les réflexions et commentaires de leurs prédécesseurs, et toutes les questions de principe et pratiques qu’ils ont déjà résolues. Tout le contraire des élucubrations de « nouveaux philosophes musulmans » vides de toute référence à cette pensée, comme d’ailleurs de leurs pseudos contradicteurs dont toute la connaissance se résument à la lecture de leurs ouvrages apologétiques.
Quand on sait cela, on voit que l’idée d’un moratoire sur la lapidation de Tariq Ramadan, est bien une « innovation non blâmable », car elle est conforme à la règle qui veut que l’on applique l’islam en tenant compte de son but sûprême, à savoir que la loi d’Allah règne sur le monde, et que par conséquent, la proposition de Ramadan est tout à fait conforme au devoir du musulman de faire tomber les barrages à l’islam, au nombre desquels se trouvent l’horreur que suscite la lapidation parmi les non musulmans. Tariq Ramadan ne dit rien de contraire à son frère, qui nous explique que la lapidation purifie, Tariq Ramadan, demande seulement aux oulémas de tenir compte du facteur temps pour habituer les occidentaux à cette idée …
La lecture savante de l’islam est et demeura donc bornée et limitée par le sens évident de certains ordres d’Allah, et par les rapports mis en évidence par les oulémas au cours des siècles, entre les textes ( coran, sunna, sira, contexte de la descente des versets …) qui donnent un sens précis aux ordres, interdits, recommandations et blâmes supposés être ceux de dieu et sa voie ( charia).
Or ces ordres contiennent et contiendront toujours des « versets sans équivoque » prônant l’assujettissement ou la mise à mort des non musulmans, des femmes et des apostats.
C’est pourquoi il faut dénoncer l’islam, pour le bien de tous et toutes, musulmans compris.
Elisseievna.
Novembre 2009.
La voie de l'exégèse coranique reste-t-elle ouverte ?
émission du lundi 16 novembre 2009 en partenariat avec le magazine Books
Anne-Marie Delcambre. Juriste, islamologue, Professeur d'arabe littéraire
Olivier Postel-Vinay. Directeur de la rédaction et de la publication de books
Mohammed Ennaji par tél du Maroc. Professeur à l'université Mohammed-V de Rabat
Mahmoud Hussein (Pseudonyme de deux auteurs). Politologues
http://www.libertyvox.com/files/FranceCulture_AnneMarieDelcambre_PostelVinay_Ennaji_Hussein_ExegeseCoranique_GrainAMoudre_091116.mp3
La Sourate 3 verset 7 : 'C'est Lui qui a fait descendre sur toi le Livre : il s'y trouve des versets sans équivoque, qui sont la base du Livre, et d'autres versets qui peuvent prêter à d'interprétations diverses. Les gens, donc, qui ont au coeur une inclinaison vers l'égarement, mettent l'accent sur les versets à équivoque, cherchant la dissension en essayant de leur trouver une interprétation, alors que nul n'en connaît l'interprétation, à part Allah. Mais ceux qui sont bien enracinés dans la science disent : "Nous y croyons : tout est de la part de notre Seigneur! " Mais, seuls les doués d'intelligence s'en rappellent.'
Non musulmans selon le droit droit musulman
Législation et jurisprudence sur le sort des non musulmans sous le règne de la loi islamique,
Cette loi s'appliquera aux entreprises financées par les fonds de la "finance islamique" appliquant la loi islamique :
Coran :
Sourate III [3]: « Vous êtes le meilleur des peuples de l’humanité ; vous ordonnez ce qui est bon et interdisez ce qui est mauvais, et vous croyez en Dieu. Et si les gens du livre (juifs et chrétiens) avaient eu cette foi, cela aurait été préférable pour eux. Quelques uns sont croyants mais la plupart sont pervertis (…) L’ignominie sera leur lot s’ils ne cherchent pas une alliance avec Dieu. Et ils s’attireront la colère de Dieu et la misère s’étendra encore sur leur tête. Telles seront leurs souffrances parce qu’ils ont refusé de croire aux signes de Dieu et ont injustement assassiné les prophètes ; ce sera le prix de leur rébellion et de leurs iniquités. »
Sourate IX 29 : « Combattez ceux qui ne croient pas en Dieu et au Jour Dernier, ceux qui ne déclarent pas illicite ce que Dieu et son prophète ont déclaré illicite, ceux qui, parmi les gens du livre ne pratiquent pas la vraie religion, combattez les ! Jusqu’à ce qu’ils payent directement le tribu après s’être humilié »
Sourate V 51 : « O vous qui croyez, ne prenez pas pour amis les juifs et les chrétiens, ils sont les amis les uns des autres. Celui qui, parmi vous, les prend pour amis est des leurs… ». 82 « Tu constateras que les hommes les plus hostiles aux croyants sont les juifs et les polythéistes »
Sourate IV 141 : « Dieu ne donnera pas aux infidèles l’avantage sur les croyants »
Sourate LXIII 8 « Force et puissance appartiennent à Dieu, à son prophète et aux croyants »
Injonctions à ne pas prendre "les infidèles comme affiliés" : III/28, IV/144, V/57, IX/23, LX/13
Hadith : " L'islam domine et n'est pas dominé. "
« Pacte d’Omar » édicté par un des califes Omar (634-720)[12] :
- Nous ne construirons ..ni monastère, ni église.. Nous ne réparerons pas ce qui est tombé en ruine ..
- Nous fournirons trois jours de nourriture et un logement à tout musulman qui s’arrêterait chez nous
- Nous n’organiserons pas de réunion publique. Nous ne ferons pas de prosélytisme. Nous n’empêcherons aucun de nos parents d’embrasser l’islam s’il le désire
- Nous montrerons de la déférence envers les musulmans et nous leur céderons la place quand ils désirerons s’asseoir
- Nous ne chercherons pas à leur ressembler, sous le rapport des vêtements..
- Nous ne chevaucherons pas sur des selles
- Nous ne porterons pas d’… arme.
- Nous nous habillerons toujours de la même manière..
- …
Décrêt promulgué au Yemen par l’imam Yahia en 1905 et demeuré en vigeur jusqu’en 1950[13] :
Au nom d’Allah .. voici le règlement que je donne pour tous les israelites …
Les juifs peuvent être tranquilles et être assurés de leur existence s’ils payent régulièrement la djizii
Les juifs ne doivent pas :
- Elever la voix devant un musulman
- Faire le même commerce que les musulmans
- Dire que la loi musulmane peut avoir un défaut
- Insulter les prophètes
- Monter les bêtes à califourchon
- Donner de l’argent à intérêt ce qui peut amener la destruction du monde
- Ils doivent toujours se lever devant les musulmans et les honorer en toutes circonstances…
Fatwa prononcée en Arabie Saoudite en 1993
« L’autorité d’un non-musulman sur un musulman n’est pas permise selon la parole d’Allah, sourate IV 141 . Dieu tout puissant a conféré aux musulmans le plus haut rang et l’autorité, sourate LXIII,8 »
« Que ce soit dans le secteur privé ou public, un infidèle ne peut, dans la mesure du possible, être supérieur à un musulman, parce qu’une telle situation impliquerait l’humiliation du musulman »
Cette loi s'appliquera aux entreprises financées par les fonds de la "finance islamique" appliquant la loi islamique :
Coran :
Sourate III [3]: « Vous êtes le meilleur des peuples de l’humanité ; vous ordonnez ce qui est bon et interdisez ce qui est mauvais, et vous croyez en Dieu. Et si les gens du livre (juifs et chrétiens) avaient eu cette foi, cela aurait été préférable pour eux. Quelques uns sont croyants mais la plupart sont pervertis (…) L’ignominie sera leur lot s’ils ne cherchent pas une alliance avec Dieu. Et ils s’attireront la colère de Dieu et la misère s’étendra encore sur leur tête. Telles seront leurs souffrances parce qu’ils ont refusé de croire aux signes de Dieu et ont injustement assassiné les prophètes ; ce sera le prix de leur rébellion et de leurs iniquités. »
Sourate IX 29 : « Combattez ceux qui ne croient pas en Dieu et au Jour Dernier, ceux qui ne déclarent pas illicite ce que Dieu et son prophète ont déclaré illicite, ceux qui, parmi les gens du livre ne pratiquent pas la vraie religion, combattez les ! Jusqu’à ce qu’ils payent directement le tribu après s’être humilié »
Sourate V 51 : « O vous qui croyez, ne prenez pas pour amis les juifs et les chrétiens, ils sont les amis les uns des autres. Celui qui, parmi vous, les prend pour amis est des leurs… ». 82 « Tu constateras que les hommes les plus hostiles aux croyants sont les juifs et les polythéistes »
Sourate IV 141 : « Dieu ne donnera pas aux infidèles l’avantage sur les croyants »
Sourate LXIII 8 « Force et puissance appartiennent à Dieu, à son prophète et aux croyants »
Injonctions à ne pas prendre "les infidèles comme affiliés" : III/28, IV/144, V/57, IX/23, LX/13
Hadith : " L'islam domine et n'est pas dominé. "
« Pacte d’Omar » édicté par un des califes Omar (634-720)[12] :
- Nous ne construirons ..ni monastère, ni église.. Nous ne réparerons pas ce qui est tombé en ruine ..
- Nous fournirons trois jours de nourriture et un logement à tout musulman qui s’arrêterait chez nous
- Nous n’organiserons pas de réunion publique. Nous ne ferons pas de prosélytisme. Nous n’empêcherons aucun de nos parents d’embrasser l’islam s’il le désire
- Nous montrerons de la déférence envers les musulmans et nous leur céderons la place quand ils désirerons s’asseoir
- Nous ne chercherons pas à leur ressembler, sous le rapport des vêtements..
- Nous ne chevaucherons pas sur des selles
- Nous ne porterons pas d’… arme.
- Nous nous habillerons toujours de la même manière..
- …
Décrêt promulgué au Yemen par l’imam Yahia en 1905 et demeuré en vigeur jusqu’en 1950[13] :
Au nom d’Allah .. voici le règlement que je donne pour tous les israelites …
Les juifs peuvent être tranquilles et être assurés de leur existence s’ils payent régulièrement la djizii
Les juifs ne doivent pas :
- Elever la voix devant un musulman
- Faire le même commerce que les musulmans
- Dire que la loi musulmane peut avoir un défaut
- Insulter les prophètes
- Monter les bêtes à califourchon
- Donner de l’argent à intérêt ce qui peut amener la destruction du monde
- Ils doivent toujours se lever devant les musulmans et les honorer en toutes circonstances…
Fatwa prononcée en Arabie Saoudite en 1993
« L’autorité d’un non-musulman sur un musulman n’est pas permise selon la parole d’Allah, sourate IV 141 . Dieu tout puissant a conféré aux musulmans le plus haut rang et l’autorité, sourate LXIII,8 »
« Que ce soit dans le secteur privé ou public, un infidèle ne peut, dans la mesure du possible, être supérieur à un musulman, parce qu’une telle situation impliquerait l’humiliation du musulman »
Lettre de sept islamologues à l'ambassadeur d'Italie
Saint Pierre de Rome ...
Temple de Salomon à Jérusalem : remplacé par une mosquée
Paris, le 19 octobre 2009
Ambassade d’Italie à Paris
51, rue de Varenne
75343 PARIS CEDEX 07
Lettre ouverte à Giovanni Caracciolo di Vietri et Roberto Maroni, Ambassadeur et Ministre de l’Intérieur de la République italienne.
Monsieur l’Ambassadeur, Monsieur le Ministre.
Nous vous adressons ce courrier afin de vous signifier que votre pays fait l’objet de menaces caractérisées émanant d’une institution musulmane française, l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), composante du Conseil français du culte musulman (CFCM).
En effet, lors de la 26ème Rencontre des musulmans de France, qui a eu lieu des 10 au 13 avril 2009, au Bourget, le « docteur » Tareq Suwaidan, invité à donner une conférence sur Le Prophète Mohamed : un modèle pour l’humanité, a expressément enjoint la nombreuse assistance à ne pas oublier une prophétie de Mahomet, fondateur de l’islam.
Il s’agit d’un propos [1] du dit prophète rapporté par ses compagnons dans le Hadîth (Tradition islamique ou Sunna), source majeure, après le Coran, de la Charia (Loi islamique). Mahomet aurait en effet annoncé que la conquête de Rome suivrait celle de Constantinople, première prophétie déjà réalisée en 1453 dans un bain de sang comme vous le savez.
Lors de cette rencontre au Bourget, évènement majeur pour la communauté musulmane établie en France, Tareq Suwaidan a déclenché des applaudissements nourris quand il a appelé les dizaines de milliers de musulmans présents à ne pas cacher cette prophétie, et donc à la faire vivre. Venant de ce « docteur » soutenant ouvertement le Hamas et appelant à supprimer Israël, il y a de quoi s’inquiéter.
Interrogé récemment sur cette affaire dans un livre d’entretiens [2] paru chez l' éditeur Albin Michel, l’imam de Bordeaux Tareq Oubrou, cadre de l’UOIF présent au Bourget aux côtés de Suwaidan, n’a pu contester l’existence de cette « prophétie ». Afin de tenter de rassurer l’opinion, l’imâm a évoqué un épisode qui pourrait prendre la forme d’une « simple présence pacifique, une "présence témoin" [3]> ».
Nous ne pouvons qu’avoir de très sérieux doutes sur le caractère démocratique et « pacifique » d’une conquête territoriale annoncée.
Nous, universitaires, spécialistes de l’islam, arabisants, alertons depuis de nombreuses années le gouvernement français dans nos ouvrages, conférences et interventions médiatiques, sur la nature inquiétante de l’UOIF, issue de l’école de pensée des Frères Musulmans, tout comme l’est l’UCOII en Italie. Non seulement le gouvernement français ne prend aucune disposition pour contenir ce mouvement radical, mais pire, il a octroyé la nationalité française à nombre de ses responsables étrangers depuis 25 ans.
Plus inquiétant encore, la majorité présidentielle actuelle, par le biais des mairies gérées par ses membres, a facilité l’acquisition de terrains en vue d’édification de Grandes mosquées, dans les villes de Bordeaux, Mulhouse, Woippy et bien d’autres. Des terrains publics mis à disposition souvent sans contrepartie de loyers, quand il ne s’agit pas de financements directs des parties « culturelles ». L’opposition socialiste use des mêmes procédés, notamment à Nantes et à Poitiers, ville symbolique
Nous nous adressons à l’Italie pour deux raisons :
- Parce que nous avons l’impression de crier dans le désert, en écrivant des milliers de pages, en intervenant dans les médias pour un résultat nul, tout en prenant des risques évidents.
- Parce que, étant Européens de langue latine ou Chrétiens arabes d’Orient, Rome est pour nous une des sources de nos racines en plus d’abriter le Vatican, clairement visé par ces islamistes.
Pour toutes ces raisons, nous espérons que vous saisirez la gravité de la menace pesant sur notre civilisation commune et que vous interviendrez auprès du gouvernement français afin de lui demander s’il compte laisser les islamistes fomenter tranquillement l’invasion de votre territoire, déjà entamée à en juger la prière publique sur la place Vittorio Emmanuele à Rome le 20 septembre dernier.
- Joachim Véliocas. Fondateur de l’Observatoire de l’islamisation. Auteur de L’islamisation de la France, éditions Godefroy de Bouillon, 2006.
- Sami A.Aldeeb Abu-Shalieh. Docteur en droit (Université de Fribourg). Professeur invité pour le droit arabe et musulman dans les institutions suivantes : Faculté de droit et de science politique d'Aix-en-Provence. Faculté de droit de Palerme. Faculté internationale de droit comparé de Strasbourg. Directeur du Centre de droit arabe et musulman, Lausanne. Académicien de "Studium - Accademia di Casale e del Monferrato per l’Arte, la Letteratura la Storia, le Scienze e le Varie Umanità".
Dernier ouvrage universitaire : Religion et droit dans les pays arabes, Presses universitaires de Bordeaux, Bordeaux, 2008.
- René Marchand. Ecole nationale des Langues orientales vivantes. Licence d’arabe classique. Journaliste. Chevalier de l’Ordre national du Mérite (1971). Président de la Section professionnelle Presse-Communication du RPR (1984-1989).
Dernier ouvrage paru : Mahomet. Contre-enquête. L’Echiquier. Mai 2006
- Louis Chagnon. Historien. Dernier ouvrage paru : La conquête musulmane de l’Egypte, Economica, 2008.
- Johan Bourlard. Master en sciences des religions, orientation islam (Université Libre de Bruxelles).
Dernier ouvrage paru : Le Jihâd : les textes fondateurs de l’islam face à la modernité, collection Studia Arabica. Editions de Paris, 2008.
- Marie Thérèse Urvoy : professeur d'islamologie, d'histoire de l'islam et de langue arabe à l'Université catholique de Toulouse. Maîtrise d’arabe. Dernier ouvrage paru : Le texte arabe non islamique, Editions de Paris, 2009
- Dominique Urvoy : professeur de pensée et civilisation arabe à l'Université de Toulouse II. Auteur. Principal ouvrage paru : Histoire de la pensée arabe et islamique, Seuil, 2006
Ambassade d’Italie à Paris
51, rue de Varenne
75343 PARIS CEDEX 07
Lettre ouverte à Giovanni Caracciolo di Vietri et Roberto Maroni, Ambassadeur et Ministre de l’Intérieur de la République italienne.
Monsieur l’Ambassadeur, Monsieur le Ministre.
Nous vous adressons ce courrier afin de vous signifier que votre pays fait l’objet de menaces caractérisées émanant d’une institution musulmane française, l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), composante du Conseil français du culte musulman (CFCM).
En effet, lors de la 26ème Rencontre des musulmans de France, qui a eu lieu des 10 au 13 avril 2009, au Bourget, le « docteur » Tareq Suwaidan, invité à donner une conférence sur Le Prophète Mohamed : un modèle pour l’humanité, a expressément enjoint la nombreuse assistance à ne pas oublier une prophétie de Mahomet, fondateur de l’islam.
Il s’agit d’un propos [1] du dit prophète rapporté par ses compagnons dans le Hadîth (Tradition islamique ou Sunna), source majeure, après le Coran, de la Charia (Loi islamique). Mahomet aurait en effet annoncé que la conquête de Rome suivrait celle de Constantinople, première prophétie déjà réalisée en 1453 dans un bain de sang comme vous le savez.
Lors de cette rencontre au Bourget, évènement majeur pour la communauté musulmane établie en France, Tareq Suwaidan a déclenché des applaudissements nourris quand il a appelé les dizaines de milliers de musulmans présents à ne pas cacher cette prophétie, et donc à la faire vivre. Venant de ce « docteur » soutenant ouvertement le Hamas et appelant à supprimer Israël, il y a de quoi s’inquiéter.
Interrogé récemment sur cette affaire dans un livre d’entretiens [2] paru chez l' éditeur Albin Michel, l’imam de Bordeaux Tareq Oubrou, cadre de l’UOIF présent au Bourget aux côtés de Suwaidan, n’a pu contester l’existence de cette « prophétie ». Afin de tenter de rassurer l’opinion, l’imâm a évoqué un épisode qui pourrait prendre la forme d’une « simple présence pacifique, une "présence témoin" [3]> ».
Nous ne pouvons qu’avoir de très sérieux doutes sur le caractère démocratique et « pacifique » d’une conquête territoriale annoncée.
Nous, universitaires, spécialistes de l’islam, arabisants, alertons depuis de nombreuses années le gouvernement français dans nos ouvrages, conférences et interventions médiatiques, sur la nature inquiétante de l’UOIF, issue de l’école de pensée des Frères Musulmans, tout comme l’est l’UCOII en Italie. Non seulement le gouvernement français ne prend aucune disposition pour contenir ce mouvement radical, mais pire, il a octroyé la nationalité française à nombre de ses responsables étrangers depuis 25 ans.
Plus inquiétant encore, la majorité présidentielle actuelle, par le biais des mairies gérées par ses membres, a facilité l’acquisition de terrains en vue d’édification de Grandes mosquées, dans les villes de Bordeaux, Mulhouse, Woippy et bien d’autres. Des terrains publics mis à disposition souvent sans contrepartie de loyers, quand il ne s’agit pas de financements directs des parties « culturelles ». L’opposition socialiste use des mêmes procédés, notamment à Nantes et à Poitiers, ville symbolique
Nous nous adressons à l’Italie pour deux raisons :
- Parce que nous avons l’impression de crier dans le désert, en écrivant des milliers de pages, en intervenant dans les médias pour un résultat nul, tout en prenant des risques évidents.
- Parce que, étant Européens de langue latine ou Chrétiens arabes d’Orient, Rome est pour nous une des sources de nos racines en plus d’abriter le Vatican, clairement visé par ces islamistes.
Pour toutes ces raisons, nous espérons que vous saisirez la gravité de la menace pesant sur notre civilisation commune et que vous interviendrez auprès du gouvernement français afin de lui demander s’il compte laisser les islamistes fomenter tranquillement l’invasion de votre territoire, déjà entamée à en juger la prière publique sur la place Vittorio Emmanuele à Rome le 20 septembre dernier.
- Joachim Véliocas. Fondateur de l’Observatoire de l’islamisation. Auteur de L’islamisation de la France, éditions Godefroy de Bouillon, 2006.
- Sami A.Aldeeb Abu-Shalieh. Docteur en droit (Université de Fribourg). Professeur invité pour le droit arabe et musulman dans les institutions suivantes : Faculté de droit et de science politique d'Aix-en-Provence. Faculté de droit de Palerme. Faculté internationale de droit comparé de Strasbourg. Directeur du Centre de droit arabe et musulman, Lausanne. Académicien de "Studium - Accademia di Casale e del Monferrato per l’Arte, la Letteratura la Storia, le Scienze e le Varie Umanità".
Dernier ouvrage universitaire : Religion et droit dans les pays arabes, Presses universitaires de Bordeaux, Bordeaux, 2008.
- René Marchand. Ecole nationale des Langues orientales vivantes. Licence d’arabe classique. Journaliste. Chevalier de l’Ordre national du Mérite (1971). Président de la Section professionnelle Presse-Communication du RPR (1984-1989).
Dernier ouvrage paru : Mahomet. Contre-enquête. L’Echiquier. Mai 2006
- Louis Chagnon. Historien. Dernier ouvrage paru : La conquête musulmane de l’Egypte, Economica, 2008.
- Johan Bourlard. Master en sciences des religions, orientation islam (Université Libre de Bruxelles).
Dernier ouvrage paru : Le Jihâd : les textes fondateurs de l’islam face à la modernité, collection Studia Arabica. Editions de Paris, 2008.
- Marie Thérèse Urvoy : professeur d'islamologie, d'histoire de l'islam et de langue arabe à l'Université catholique de Toulouse. Maîtrise d’arabe. Dernier ouvrage paru : Le texte arabe non islamique, Editions de Paris, 2009
- Dominique Urvoy : professeur de pensée et civilisation arabe à l'Université de Toulouse II. Auteur. Principal ouvrage paru : Histoire de la pensée arabe et islamique, Seuil, 2006
Sur le "dialogue islamo-chrétien" : émission radio
Aux origines du dialogue islamo chretien
Eclaircissement de l’équivoque. Dénonciation du concordisme et de ses excès.
Par Marie-Thérèse Urvoy
23 October 2009
Ecouter :
http://lumiere101.com/2009/10/23/aux-origines-du-dialogue-islamo-chretien/
Suite : deuxième émission :
http://lumiere101.com/2009/11/13/ce-quest-devenu-le-dialogue-islamo-chretien/
Eclaircissement de l’équivoque. Dénonciation du concordisme et de ses excès.
Par Marie-Thérèse Urvoy
23 October 2009
Ecouter :
http://lumiere101.com/2009/10/23/aux-origines-du-dialogue-islamo-chretien/
Suite : deuxième émission :
http://lumiere101.com/2009/11/13/ce-quest-devenu-le-dialogue-islamo-chretien/
Bibliographie musulmane selon des musulmans
Question :
Nous voudrions un conseil relatif aux ouvrages à acquérir et étudier en tant qu’ouvrages de référence par le chercheur du savoir religieux.
Réponse :
Louange à Allah
Premièrement, en matière de dogme :
1. Le livre intitulé : Thalatha al-Ussoul
2. Le livre intitulé : al-qawaid al-arba’a
3. Le livre intitulé : Kashf ash-ahoubouhat
4. Le livre intitulé : Kitab at-tawhid
Ces quatre ouvrages sont écrits par Cheikh al-islam Muhammad ibn Abd al-Wahhab (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde)
5 . Le livre intitulé : Al-aqida al-Wassitiyya. Ce livre traite entre autres de l’unicité d’Allah dans Ses noms et attributs. Il fait partie des meilleurs écrits dans ce domaine. C’est pourquoi il mérite d’être lu et relu.
6. Le livre intitulé : Al-hamawiyya
7. Le livre intitulé : at- Tadmowiyya (les deux livres sont écrits par Cheikh al-islam Ibn Taymiyya (Puisse Allah le Très Haut lui accorder Sa miséricorde)
8. Le livre intitulé : al-aqida at-Tahhawiyya de Cheikh Abou Dja’afar Ahmad ibn Muhammad at-Tahhawi.
9. Le livre intitulé : sharh al-aqida at-Tahhawiyya d’Aboul Hassan Ali ibn Abil Iz
10. Le livre intitulé : ad-durar as-sanniyya fi al-adjwiba an-nadjdiyya complié par Cheikh Abd Rahman ibn al-Qassim (Puisse le Très Haut Allah lui accorder Sa miséricorde).
11. Le livre intitulé : ad-durra al-mundjiyya fi aqidatil firqa al-mardhiyya de Muhammad ibn Ahmad as-Safarini al-Hanbali. Ce livre comporte des affirmations générales contraires à la doctrine des ancêtres pieux. C’est le cas de ces propos : « Notre Maître n’est ni essence ni accident ni corps.» Combien Il est transcendant .
C’est pourquoi le chercheur du savoir doit l’étudier auprès d’un maître doté d’une connaissance profonde de la doctrine des ancêtres pieux afin qu’il lui explique les affirmations générales contraires à la doctrine des ancêtres pieux.
Deuxièmement, en matière de hadith
1. Le livre intitulé : Fateh al-bari, sharh Sahih al-Boukhari d’Ibn Hadjar al-Asqalani (Puisse Allah le Très Haut lui accorder Sa miséricorde).
2. Le livre intitulé : Subul as-salam, sharh boulough al-maram de San’ani. Ce livre traite aussi bien du hadith que du droit musulman.
3. Le livre intitulé : Nayl al-awtar, sharh Mountaqa al-akhbar de Shawkani
4. Le livre intitulé : Ummahat al-ahkam de Maqdissi. C’est un abrégé dont la plupart des hadith sont cités dans les deux Sahih. Ce qui fait qu’on n’a pas besoin de vérifier leur authenticité.
5. Le livre intitulé : Al-arbaïna an-Nawawiyya d’Abou Zakariyya an-Nawawi (Puisse Alla le Très Haut lui accorder Sa miséricorde).
C’est un bon livres parce qu’il renferme des règles de conduite et possède une bonne méthodologie et recèle des règles (morales) très utiles telle que : « La bonne adhésion à l’Islam d’une personne se traduit par son abandon de ce qui ne la concerne pas. » (rapporté par l’Imam Ahmad, 1,201) et at-Tirmidhi (2318) et déclaré « beau » par an-Nawawi dans Riadh as-Salihin, 73 et jugé authentique par Ahmad Chakir dans al-Mousnad, 1737.
Voilà une règle de vie qui vous suffirait si vous parvenez à vous l’imposer. Il en est de même de celle relative à la parole et formulée en ces termes : « Que celui qui croit en Allah et au jour dernier dise du bien. Si non qu’il se taise » (rapporté par Boukhari dans : livre sur les règles (de conduite) et Mouslim dans : livre sur l’épave, chapitre sur l’hospitalité).
6. Le livre intitulé : Boulogh al-maram de Hafiz Ibn Hadjar al-Asqalani. C’est un livre très utile notamment parce qu’il mentionne les rapporteurs et cite ceux qui ont jugé le hadith authentique et ceux qui l’ont jugé faible et commente les hadith soit dans le sens de leurs authentification ou dans celui de leur affaiblissement.
7. Le livre intitulé : Noukhbat al-fikar de Hafiz ibn Hadjar al-Asqalani. C’est un livre général. Si le chercheur du savoir le maîtrise, il peut le dispenser de la lecture de beaucoup d’autres livres traitant de la critique du hadith. Ibn Adjar (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a adopté une méthode très utile dans la rédaction de l’ouvrage. Elle consiste à procéder par élimination. Le chercheur du savoir qui le lit le trouvera stimulant parce que le style excite le désir intellectuel. Je dis qu’il convient au chercheur du savoir de l’apprendre par coeur en raison de sa grande utilité dans le domaine des règles de la critique du hadith.
8. Les six livres : le Sahih de Boukhari ; le Sahih de Mouslim, Sunan de Nassaï, Sunan d’Abou Dawoud, Sunan d’Ibn Madja, Sunan de Tirmidhi.
Je conseille leur fréquente lecture au chercheur du savoir parce qu’elle procure deux avantages. Le premier consiste dans le retour aux sources, et le second dans la répétition des noms des hommes (les traditionalistes).
A force de répéter les noms, on finit par reconnaître les noms des rapporteurs cités par Boukhari de sorte à pouvoir les identifier chaque fois qu’on les retrouve ailleurs, ce qui constitue un avantage dans ce domaine.
Troisièmement, en matière de droit musulman :
1. Le livre intitulé : Adaab al-mashy ila as-salat de Cheikh al-islam Muhammad ibn Add al-wakhab (Puisse Allah le Très haut lui accorder Sa miséricorde)
2. Le livre intitulé : Zad al-mustaqn’a fi ikhtissal al-muqni de Hadjdjawi. C’est un des meilleurs textes en matière de droit musulman. C’est un livre général mais bref et béni. Notre maître, l’érudit Cheikh Abd Rahman as-Sa’adi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) nous en a recommandé la mémorisation. Pourtant il avait lui-même appris par coeur le texte intitulé : Dalil at-talib.
3. Le livre intitulé : ar-Rawdh al-murbi ; sharh Zad al-mustaqn'a de Cheikh Mansour al-Bahouti.
5. Le livre intitulé : al-Ussol min ilm al Ussol. C’est un abrégé qui ouvre la porte à l’étudiant.
Quatrièmement, en matière de régime successoral :
1. Le livre intitulé : Matn ar-Rahabiyya de Rahabi
2. Le livre intitulé : Matn al-Barhaniyya de Muhammad al-Barhani. C’est un abrégé général très utile dans son domaine. Je pense que ce livre est plus général que le précédent et contient des connaissances plus étendues, d’autre part.
Cinquièmement, en matière d’exégèse.
1. Le livre intitulé : Tafsir al-qur’an al -azim d’Ibn Kathir (Puisse Allah le Très Haut lui accorder Sa Miséricorde). C’est un livre très utile dans le domaine de l’exégèse fondée sur les traditions. Il est en le plus sûr, même s’il n’aborde que rarement les aspects grammaticaux et philologiques.
2. Le livre intitulé : Tayssir al-Karim al-Rahman fi Tafsir kalami al-Mannan de Cheikh Abd Rahman as-Sa’adi (Puissen Allah le Très Haut lui accorder Sa miséricorde).C’est un livre utile, facile et sûr. Et j’en recommande la lecture.
3. Le livre intitulé : Muqaddimatou Cheikh al Islam fi at-tafsir qui constitue une bonne introduction.
4. Le livre intitulé : Adhwa al-bayane de l’érudit Muhammad Ach-Chinqiti (Puisse Allah le Très Haut lui accorder Sa miséricorde). C’est un livre général qui traite du hadith, du droit musulman et de la jurisprudence.
Sixièmement, ouvrages généraux concernant certaines disciplines.
1. La grammaire : matn al -adjroumiyya. Un abrégé simplifie.
2. La grammaire : alfiyya d’Ibn Malick. C’est un résumé de l’essentiel en la matière.
3. La biographie du Prophète. Le meilleur livre que j’ai trouvé dans ce domaine, est Zad al-ma’ad d’Ibn al-Quayyim (Puisse Allah le Très Haut lui accorder Sa miséricorde). C’est un livre utile qui constitue une bibliographie du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) qui s’intéresse à tous les aspects de sa vie et renferme de nombreuses dispositions.
4. Le livre intitulé : Rawdatou al-uqala d’Ibn Hibban al-Bousti (Puisse Allah le Très Haut lui accorder Sa miséricorde). C’est un livre utile bien que bref. Il a rassemblé un grand nombre de leçons et de traditions reçues des ulémas, des traditionalistes et d’autres.
5. Le livre intitulé : Siyar a’alam an- noubala de Dhahabi. Ce livre est d’une grande utilité, et le chercheur du savoir doit se le procurer et l’étudier.
Extrait des avis de Cheikh Muhammad ibn Salih al-Ouhaymine, livre sur le savoir, p.92 (www.islam-qa.com)
LIVRES SUR LE TAWHID ET LA 'AQIDA
"Qu'y a-t-il après la mort ?" du Cheikh 'Abdellah Ibn Ibrahim Ar-Raouji
"Les jalons de la Sunnah" du Cheikh Hakami
"Le commentaire des trois principes fondamentaux" du Cheikh Ibn Saleh Al Utheimin
"Al-Wâsitiyya" du Cheikh de l'Islam ibn Taymiyya
"Ce qui distingue le musulman du polythéiste" du Cheikh Mohammed ibn 'Abdelwahhab
Cours de Tawhid aux jeunes musulmans (édition Assia)
"Dissiper l'équivoque en monothéisme" du Cheikh Mohammed ibn 'Abdelwahhab
"E-Tawassoul ou les Sollicitations Divines" du Cheikh Mohammed Naserdine al Albani
"Explication des Noms parfaits divins" du Cheikh 'Abd-ar-Rahmâm Ibn Nâssir as-Sa'adî
"Fathel-Majid, l'interpretation du Livre de l'Unicité" du Cheikh Abderahman ibn Hassan Al Cheikh
"La aquida tahawiyya" de l'Imam Abou Dja'far Alwarraq At-tahawy
"La double attestation et ce qui la contredit" Abu et Umm 'Abd al-ilah Bekkouch
"Le résumé du commentaire du livre de l'Unicité" du Cheikh Saleh Ibn Abdelaziz Al Cheikh
"Les preuves de l'unicité" du Cheikh Mohammed ibn 'Abdelwahhab
"Les règles exemplaires sur les Noms et Attributs divins" du Cheikh Saleh al 'Utheimin
"Les trois origines et leurs évidences" du Cheikh Mohammed ibn 'Abdelwahhab
"L'Unicité d'abord chers Prêcheurs !" du Cheikh Mohammed Naserdine al Albani
"Résumé du dogme islamique" du Cheikh Mohammed ibn Jamil Zinou
Types de polythéisme (édition Daroussalam)
LIVRES SUR LA PRIERE
"La description de la prière du Prophète" du Cheikh Mohammed Naserdine Al Albani
"La prière de nuit pendant la nuit du Ramadhân" du Cheikh Mohammed Naserdine Al Albani
"Les prosternations de la distraction" du Cheikh Saleh al 'Utheimin
LIVRES SUR LE JEÛNE
Fatawas sur le jeûne de Ibn Baz, Al Othaimine,AL Jibrine,Le comité permanent de l'Ifta d'Arabie Saoudite
LIVRES SUR LE HAJJ
"Les rites du Pèlerinage et de la 'Umra" du Cheikh Mohammed Naserdine al Albani
LIVRES SUR L'ISLAM
"Fatawas sur les piliers de l'Islam" du Cheikh Mohammed Ibn Saleh Al Utheimin
"A la decouverte de l'Islam" du Cheikh Mohammed Ibn Ibrahim Al-Hamad
"La perle rétrécie" du Cheikh Abderahman as-Sa'di
"Leçons importantes pour le Public de la Nation" du Cheikh Abdelaziz Ibn Bâz
"Notions indispensables à l'ensemble de la Communauté" du Cheikh Abdelaziz ibn Bâz
LIVRES SUR LE QUR'AN
Tafsir ibn Kathir volume 1
Tafsir ibn Kathir volume 2
Tafsir ibn Kathir Joz' Amma
LIVRES SUR LE HADITH
Précis des sciences du hadith de Mahmoud At Tahhan
LIVRES SUR LA SUNNAH
"L'hérésie (l'innovation)" du Cheikh Saleh al Fawzan
"Le sermon avant d'entreprendre une affaire" du Cheikh Mohammed Naserdine Al Albani
LIVRES SUR LA SCIENCE ET LES SAVANTS
"Comment se comporter avec les Savants" du Cheikh 'Abd ar-Rahmân Al-Louwayhîq
"Les vertus des gens de la maison du Prophète" du Cheikh 'Abdel Mohsin Al 'Abbad
LIVRES SUR LE COMPORTEMENT
"Les voies permettant d'acceder au Paradis" du Cheikh Abdallah Ibn Jarul-Allah Ibn Ibrahim Al-Jarul-Allah
"Appel à la bienveillance entre les gens de la Sunna" du Cheikh 'Abdel Mohsin Al 'Abbad
LIVRES SUR LE PRECHE
"La plus grande recommandation sur le dogme et la prédication" du Cheikh de l'Islam Ibn Taymiyya
"Le viatique du prédicateur Musulman" du Cheikh Saleh al 'Utheimin
LIVRES SUR L'INVOCATION
La citadelle du musulman
"L'œuvre des élites" du Cheikh Abdelaziz ibn Bâz
LIVRES SUR LA MORALE
"La confiance en Allah" du Cheikh Abdallah Ibn Jarul-Allah Ibn Ibrahim Al-Jarul-Allah
"Lettre à mon fils" de l'Imam ibn Al Jawzi
"Tablîs Iblis - Les ruses de Satan" de l'Imam ibn Al Jawzi
LIVRES SUR LE MARIAGE
"Les bienséances du mariage" du Cheikh Mohammed Naserdine Al Albani
LIVRES SUR LA FEMME MUSULMANE
"La responsabilité de la Femme Musulmane" du Cheikh Abdallah Ibn Jarul-Allah Ibn Ibrahim Al-Jarul-Allah
"L'Islam et la dignité de la femme" du Cheikh Abderazzaq Al Badr
LIVRES SUR LES ENFANTS
Fatawa relatives à l'enfant musulman de Ibn Baz,Ibn Othaimine,Ibn Jibrine,Saleh Al Fawzan,le comité permanent de la fatwa
"Les préceptes islamiques relatifs au nouveau-né" de l'Imam Ibn Qayyim Al Jaouziya
LIVRES SUR LA JURISPRUDENCE (FIQH)
Fiqh Sunnah de Sayed Sabiq
Initiation à la jurisprudence - receuil de règles générales
LIVRES SUR LE COMMERCE
"Le commerce et les transactions usuraires" du Cheikh Saleh al Fawzan
"Le commerce et ses interdits en Islam" du Cheikh Saleh al Fawzan
LIVRES DIVERS
Recueil de fatwas sur l'exorcisation légale (ruqya) de Khaled al-jeraissy
Nous voudrions un conseil relatif aux ouvrages à acquérir et étudier en tant qu’ouvrages de référence par le chercheur du savoir religieux.
Réponse :
Louange à Allah
Premièrement, en matière de dogme :
1. Le livre intitulé : Thalatha al-Ussoul
2. Le livre intitulé : al-qawaid al-arba’a
3. Le livre intitulé : Kashf ash-ahoubouhat
4. Le livre intitulé : Kitab at-tawhid
Ces quatre ouvrages sont écrits par Cheikh al-islam Muhammad ibn Abd al-Wahhab (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde)
5 . Le livre intitulé : Al-aqida al-Wassitiyya. Ce livre traite entre autres de l’unicité d’Allah dans Ses noms et attributs. Il fait partie des meilleurs écrits dans ce domaine. C’est pourquoi il mérite d’être lu et relu.
6. Le livre intitulé : Al-hamawiyya
7. Le livre intitulé : at- Tadmowiyya (les deux livres sont écrits par Cheikh al-islam Ibn Taymiyya (Puisse Allah le Très Haut lui accorder Sa miséricorde)
8. Le livre intitulé : al-aqida at-Tahhawiyya de Cheikh Abou Dja’afar Ahmad ibn Muhammad at-Tahhawi.
9. Le livre intitulé : sharh al-aqida at-Tahhawiyya d’Aboul Hassan Ali ibn Abil Iz
10. Le livre intitulé : ad-durar as-sanniyya fi al-adjwiba an-nadjdiyya complié par Cheikh Abd Rahman ibn al-Qassim (Puisse le Très Haut Allah lui accorder Sa miséricorde).
11. Le livre intitulé : ad-durra al-mundjiyya fi aqidatil firqa al-mardhiyya de Muhammad ibn Ahmad as-Safarini al-Hanbali. Ce livre comporte des affirmations générales contraires à la doctrine des ancêtres pieux. C’est le cas de ces propos : « Notre Maître n’est ni essence ni accident ni corps.» Combien Il est transcendant .
C’est pourquoi le chercheur du savoir doit l’étudier auprès d’un maître doté d’une connaissance profonde de la doctrine des ancêtres pieux afin qu’il lui explique les affirmations générales contraires à la doctrine des ancêtres pieux.
Deuxièmement, en matière de hadith
1. Le livre intitulé : Fateh al-bari, sharh Sahih al-Boukhari d’Ibn Hadjar al-Asqalani (Puisse Allah le Très Haut lui accorder Sa miséricorde).
2. Le livre intitulé : Subul as-salam, sharh boulough al-maram de San’ani. Ce livre traite aussi bien du hadith que du droit musulman.
3. Le livre intitulé : Nayl al-awtar, sharh Mountaqa al-akhbar de Shawkani
4. Le livre intitulé : Ummahat al-ahkam de Maqdissi. C’est un abrégé dont la plupart des hadith sont cités dans les deux Sahih. Ce qui fait qu’on n’a pas besoin de vérifier leur authenticité.
5. Le livre intitulé : Al-arbaïna an-Nawawiyya d’Abou Zakariyya an-Nawawi (Puisse Alla le Très Haut lui accorder Sa miséricorde).
C’est un bon livres parce qu’il renferme des règles de conduite et possède une bonne méthodologie et recèle des règles (morales) très utiles telle que : « La bonne adhésion à l’Islam d’une personne se traduit par son abandon de ce qui ne la concerne pas. » (rapporté par l’Imam Ahmad, 1,201) et at-Tirmidhi (2318) et déclaré « beau » par an-Nawawi dans Riadh as-Salihin, 73 et jugé authentique par Ahmad Chakir dans al-Mousnad, 1737.
Voilà une règle de vie qui vous suffirait si vous parvenez à vous l’imposer. Il en est de même de celle relative à la parole et formulée en ces termes : « Que celui qui croit en Allah et au jour dernier dise du bien. Si non qu’il se taise » (rapporté par Boukhari dans : livre sur les règles (de conduite) et Mouslim dans : livre sur l’épave, chapitre sur l’hospitalité).
6. Le livre intitulé : Boulogh al-maram de Hafiz Ibn Hadjar al-Asqalani. C’est un livre très utile notamment parce qu’il mentionne les rapporteurs et cite ceux qui ont jugé le hadith authentique et ceux qui l’ont jugé faible et commente les hadith soit dans le sens de leurs authentification ou dans celui de leur affaiblissement.
7. Le livre intitulé : Noukhbat al-fikar de Hafiz ibn Hadjar al-Asqalani. C’est un livre général. Si le chercheur du savoir le maîtrise, il peut le dispenser de la lecture de beaucoup d’autres livres traitant de la critique du hadith. Ibn Adjar (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a adopté une méthode très utile dans la rédaction de l’ouvrage. Elle consiste à procéder par élimination. Le chercheur du savoir qui le lit le trouvera stimulant parce que le style excite le désir intellectuel. Je dis qu’il convient au chercheur du savoir de l’apprendre par coeur en raison de sa grande utilité dans le domaine des règles de la critique du hadith.
8. Les six livres : le Sahih de Boukhari ; le Sahih de Mouslim, Sunan de Nassaï, Sunan d’Abou Dawoud, Sunan d’Ibn Madja, Sunan de Tirmidhi.
Je conseille leur fréquente lecture au chercheur du savoir parce qu’elle procure deux avantages. Le premier consiste dans le retour aux sources, et le second dans la répétition des noms des hommes (les traditionalistes).
A force de répéter les noms, on finit par reconnaître les noms des rapporteurs cités par Boukhari de sorte à pouvoir les identifier chaque fois qu’on les retrouve ailleurs, ce qui constitue un avantage dans ce domaine.
Troisièmement, en matière de droit musulman :
1. Le livre intitulé : Adaab al-mashy ila as-salat de Cheikh al-islam Muhammad ibn Add al-wakhab (Puisse Allah le Très haut lui accorder Sa miséricorde)
2. Le livre intitulé : Zad al-mustaqn’a fi ikhtissal al-muqni de Hadjdjawi. C’est un des meilleurs textes en matière de droit musulman. C’est un livre général mais bref et béni. Notre maître, l’érudit Cheikh Abd Rahman as-Sa’adi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) nous en a recommandé la mémorisation. Pourtant il avait lui-même appris par coeur le texte intitulé : Dalil at-talib.
3. Le livre intitulé : ar-Rawdh al-murbi ; sharh Zad al-mustaqn'a de Cheikh Mansour al-Bahouti.
5. Le livre intitulé : al-Ussol min ilm al Ussol. C’est un abrégé qui ouvre la porte à l’étudiant.
Quatrièmement, en matière de régime successoral :
1. Le livre intitulé : Matn ar-Rahabiyya de Rahabi
2. Le livre intitulé : Matn al-Barhaniyya de Muhammad al-Barhani. C’est un abrégé général très utile dans son domaine. Je pense que ce livre est plus général que le précédent et contient des connaissances plus étendues, d’autre part.
Cinquièmement, en matière d’exégèse.
1. Le livre intitulé : Tafsir al-qur’an al -azim d’Ibn Kathir (Puisse Allah le Très Haut lui accorder Sa Miséricorde). C’est un livre très utile dans le domaine de l’exégèse fondée sur les traditions. Il est en le plus sûr, même s’il n’aborde que rarement les aspects grammaticaux et philologiques.
2. Le livre intitulé : Tayssir al-Karim al-Rahman fi Tafsir kalami al-Mannan de Cheikh Abd Rahman as-Sa’adi (Puissen Allah le Très Haut lui accorder Sa miséricorde).C’est un livre utile, facile et sûr. Et j’en recommande la lecture.
3. Le livre intitulé : Muqaddimatou Cheikh al Islam fi at-tafsir qui constitue une bonne introduction.
4. Le livre intitulé : Adhwa al-bayane de l’érudit Muhammad Ach-Chinqiti (Puisse Allah le Très Haut lui accorder Sa miséricorde). C’est un livre général qui traite du hadith, du droit musulman et de la jurisprudence.
Sixièmement, ouvrages généraux concernant certaines disciplines.
1. La grammaire : matn al -adjroumiyya. Un abrégé simplifie.
2. La grammaire : alfiyya d’Ibn Malick. C’est un résumé de l’essentiel en la matière.
3. La biographie du Prophète. Le meilleur livre que j’ai trouvé dans ce domaine, est Zad al-ma’ad d’Ibn al-Quayyim (Puisse Allah le Très Haut lui accorder Sa miséricorde). C’est un livre utile qui constitue une bibliographie du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) qui s’intéresse à tous les aspects de sa vie et renferme de nombreuses dispositions.
4. Le livre intitulé : Rawdatou al-uqala d’Ibn Hibban al-Bousti (Puisse Allah le Très Haut lui accorder Sa miséricorde). C’est un livre utile bien que bref. Il a rassemblé un grand nombre de leçons et de traditions reçues des ulémas, des traditionalistes et d’autres.
5. Le livre intitulé : Siyar a’alam an- noubala de Dhahabi. Ce livre est d’une grande utilité, et le chercheur du savoir doit se le procurer et l’étudier.
Extrait des avis de Cheikh Muhammad ibn Salih al-Ouhaymine, livre sur le savoir, p.92 (www.islam-qa.com)
LIVRES SUR LE TAWHID ET LA 'AQIDA
"Qu'y a-t-il après la mort ?" du Cheikh 'Abdellah Ibn Ibrahim Ar-Raouji
"Les jalons de la Sunnah" du Cheikh Hakami
"Le commentaire des trois principes fondamentaux" du Cheikh Ibn Saleh Al Utheimin
"Al-Wâsitiyya" du Cheikh de l'Islam ibn Taymiyya
"Ce qui distingue le musulman du polythéiste" du Cheikh Mohammed ibn 'Abdelwahhab
Cours de Tawhid aux jeunes musulmans (édition Assia)
"Dissiper l'équivoque en monothéisme" du Cheikh Mohammed ibn 'Abdelwahhab
"E-Tawassoul ou les Sollicitations Divines" du Cheikh Mohammed Naserdine al Albani
"Explication des Noms parfaits divins" du Cheikh 'Abd-ar-Rahmâm Ibn Nâssir as-Sa'adî
"Fathel-Majid, l'interpretation du Livre de l'Unicité" du Cheikh Abderahman ibn Hassan Al Cheikh
"La aquida tahawiyya" de l'Imam Abou Dja'far Alwarraq At-tahawy
"La double attestation et ce qui la contredit" Abu et Umm 'Abd al-ilah Bekkouch
"Le résumé du commentaire du livre de l'Unicité" du Cheikh Saleh Ibn Abdelaziz Al Cheikh
"Les preuves de l'unicité" du Cheikh Mohammed ibn 'Abdelwahhab
"Les règles exemplaires sur les Noms et Attributs divins" du Cheikh Saleh al 'Utheimin
"Les trois origines et leurs évidences" du Cheikh Mohammed ibn 'Abdelwahhab
"L'Unicité d'abord chers Prêcheurs !" du Cheikh Mohammed Naserdine al Albani
"Résumé du dogme islamique" du Cheikh Mohammed ibn Jamil Zinou
Types de polythéisme (édition Daroussalam)
LIVRES SUR LA PRIERE
"La description de la prière du Prophète" du Cheikh Mohammed Naserdine Al Albani
"La prière de nuit pendant la nuit du Ramadhân" du Cheikh Mohammed Naserdine Al Albani
"Les prosternations de la distraction" du Cheikh Saleh al 'Utheimin
LIVRES SUR LE JEÛNE
Fatawas sur le jeûne de Ibn Baz, Al Othaimine,AL Jibrine,Le comité permanent de l'Ifta d'Arabie Saoudite
LIVRES SUR LE HAJJ
"Les rites du Pèlerinage et de la 'Umra" du Cheikh Mohammed Naserdine al Albani
LIVRES SUR L'ISLAM
"Fatawas sur les piliers de l'Islam" du Cheikh Mohammed Ibn Saleh Al Utheimin
"A la decouverte de l'Islam" du Cheikh Mohammed Ibn Ibrahim Al-Hamad
"La perle rétrécie" du Cheikh Abderahman as-Sa'di
"Leçons importantes pour le Public de la Nation" du Cheikh Abdelaziz Ibn Bâz
"Notions indispensables à l'ensemble de la Communauté" du Cheikh Abdelaziz ibn Bâz
LIVRES SUR LE QUR'AN
Tafsir ibn Kathir volume 1
Tafsir ibn Kathir volume 2
Tafsir ibn Kathir Joz' Amma
LIVRES SUR LE HADITH
Précis des sciences du hadith de Mahmoud At Tahhan
LIVRES SUR LA SUNNAH
"L'hérésie (l'innovation)" du Cheikh Saleh al Fawzan
"Le sermon avant d'entreprendre une affaire" du Cheikh Mohammed Naserdine Al Albani
LIVRES SUR LA SCIENCE ET LES SAVANTS
"Comment se comporter avec les Savants" du Cheikh 'Abd ar-Rahmân Al-Louwayhîq
"Les vertus des gens de la maison du Prophète" du Cheikh 'Abdel Mohsin Al 'Abbad
LIVRES SUR LE COMPORTEMENT
"Les voies permettant d'acceder au Paradis" du Cheikh Abdallah Ibn Jarul-Allah Ibn Ibrahim Al-Jarul-Allah
"Appel à la bienveillance entre les gens de la Sunna" du Cheikh 'Abdel Mohsin Al 'Abbad
LIVRES SUR LE PRECHE
"La plus grande recommandation sur le dogme et la prédication" du Cheikh de l'Islam Ibn Taymiyya
"Le viatique du prédicateur Musulman" du Cheikh Saleh al 'Utheimin
LIVRES SUR L'INVOCATION
La citadelle du musulman
"L'œuvre des élites" du Cheikh Abdelaziz ibn Bâz
LIVRES SUR LA MORALE
"La confiance en Allah" du Cheikh Abdallah Ibn Jarul-Allah Ibn Ibrahim Al-Jarul-Allah
"Lettre à mon fils" de l'Imam ibn Al Jawzi
"Tablîs Iblis - Les ruses de Satan" de l'Imam ibn Al Jawzi
LIVRES SUR LE MARIAGE
"Les bienséances du mariage" du Cheikh Mohammed Naserdine Al Albani
LIVRES SUR LA FEMME MUSULMANE
"La responsabilité de la Femme Musulmane" du Cheikh Abdallah Ibn Jarul-Allah Ibn Ibrahim Al-Jarul-Allah
"L'Islam et la dignité de la femme" du Cheikh Abderazzaq Al Badr
LIVRES SUR LES ENFANTS
Fatawa relatives à l'enfant musulman de Ibn Baz,Ibn Othaimine,Ibn Jibrine,Saleh Al Fawzan,le comité permanent de la fatwa
"Les préceptes islamiques relatifs au nouveau-né" de l'Imam Ibn Qayyim Al Jaouziya
LIVRES SUR LA JURISPRUDENCE (FIQH)
Fiqh Sunnah de Sayed Sabiq
Initiation à la jurisprudence - receuil de règles générales
LIVRES SUR LE COMMERCE
"Le commerce et les transactions usuraires" du Cheikh Saleh al Fawzan
"Le commerce et ses interdits en Islam" du Cheikh Saleh al Fawzan
LIVRES DIVERS
Recueil de fatwas sur l'exorcisation légale (ruqya) de Khaled al-jeraissy
Les textes et leurs pièges
Le piège des citations coraniques
May 15th, 2007 by ajmch
D’ordinaire, Spengler est un commentateur très talentueux et perspicace — voir notamment son approche de la civilisation arabe à travers le prisme de sa poésie et de ses lettres. Mais il semble affligé lui aussi d’un recul hélas très commun devant l’examen des textes coraniques. Ainsi, ses prises de bec virtuelles avec Robert Spencer, directeur de Jihad Watch, ne sont pas à son avantage.
En résumé, Spengler plaide la complexité floue: il serait possible de tirer le pire et le meilleur des écritures coraniques, simplement en fonction de ce qu’on souhaite y trouver. Cette opinion est largement répandue et paraît instinctivement plausible au novice. En effet, il est naturellement possible de chercher de manière ciblée les passages des écritures islamiques qui soutiennent ou fragilisent un point de vue donné. C’est à la portée de chacun et il est même probable que c’est la règle dans l’Islam, puisque les enfants y reçoivent leurs convictions longtemps avant d’être capables de discernement.
Mais qu’en est-il d’une approche objective — l’examen de l’ensemble des textes confirme-t-il ce point de vue intuitif? Et si ce n’est pas le cas, si une prise en compte honnête des écritures islamiques produit un résultat incontestablement orienté, laquelle des deux approches (objective/subjective) est-elle déterminante? À l’heure où l’Islam prend tant d’importance dans le monde, ces questions peuvent-elles rester en suspens? Et comment, le cas échéant, y répondre au mieux?
Prenons un exemple: Mahomet est censé avoir interdit de tuer un moine en prière, ou les femmes et les enfants. Mais il aurait aussi fait des déclarations antagonistes, selon lesquelles l’ennemi est à considérer comme un ensemble compact, indifférencié, et lui-même, selon les mêmes sources, aurait utilisé des armes tuant sans aucune différenciation les femmes, les enfants et les gens en prière. Un esprit objectif qui cherche à déduire des lois de ces écrits va donc probablement conclure qu’il est interdit de tuer des femmes, des enfants et des moines… sauf en certaines circonstances, qu’il faut établir en examinant le contexte en question. Il faudra ensuite décider dans quelle mesure les situations d’exception permettent de définir des principes applicables dans l’ici et le maintenant.
Ce processus, devenu rapidement collégial, est celui de la législation islamique. Il a invariablement produit des lois justifiant et glorifiant la guerre contre les infidèles jusqu’à la domination mondiale, la ségrégation religieuse et sexuelle, les châtiments corporels en place publique et toutes sortes de processus juridiques non codifiés, faisant référence à la foi en Allah et en les promesses coraniques. Aucun collège n’a jamais contredit ces principes au nom des écritures islamiques. Il n’y a tout simplement pas matière à cela.
Et surtout, nous sommes ici dans le domaine de la foi et les savants, en fin d’analyse, affirment simplement que le respect des préceptes islamiques produit par définition une société parfaite. Il est donc légitime de défendre et de répandre cette société, dont chacun des membres bien conscients de la qualité et de l’importance de ce projet prendra volontiers sur lui de subir les châtiments en question pour purifier la communauté de ses errances personnelles. Ainsi, le voleur est heureux qu’on lui coupe la main, car cela le guérit du péché, lui donne une meilleure chance devant Dieu; la femme infidèle désire être lapidée, car cela exorcise l’aspect nuisible de son acte et renforce les qualités morales de la société.
D’où il ressort que l’examen objectif de l’ensemble des écritures, par des savants, produit, vers l’extérieur, un projet conquérant et impérialiste, qui justifie la violence et le meurtre de masse au nom de la foi islamique et, vers l’intérieur, un idéal de société rigoriste et totalitariste, qui déclare sacrés les moindres gestes de la vie quotidienne et les régule sans pitié. Certes, les savants, les juristes, sont une minorité, mais dans une société acquise à l’Islam, cette minorité est invariablement au pouvoir (ne serait-ce qu’au pouvoir juridique et législatif) et son influence est donc incomparablement plus grande que celle des gens qui se contentent de choisir dans les écritures les passages qui plaisent à leurs convictions subjectives. Car ces derniers, sauf exception, ne vont jamais bien loin dans la hiérarchie d’une société islamique.
D’autre part, les savants sont aidés ici par les extrémistes, les gens qui cherchent dans les écritures de quoi justifier leur soif d’actes criminels. Et ceci de deux manières: d’abord, les extrémistes intimident (ou abattent) les partisans d’une société libre et pacifique, ce qui favorise la position des connaisseurs objectifs des écritures, qui peuvent affirmer avec une sorte de raison perverse, que seul le plus grand respect des lois islamiques met le peuple à l’abri du danger, dans ce monde et dans l’autre. Et les extrémistes, lorsqu’ils exagèrent et créent le chaos, peuvent aisément être traités de simples criminels ignares par les juristes qui, en détenteurs reconnus de la vérité des écritures, condamnent leurs actes et appellent, encore une fois, à plus de respect des vraies lois de l’Islam.
Il faut également relever que si les extrémistes aussi sont une petite minorité, leur manque d’inhibition devant la violence leur donne un pouvoir personnel considérable sur leur entourage. Et bien sûr, ils peuvent être récupérés, utilisés, armés, amplifiés, par des gens avides de pouvoir.
Ainsi, en définitive, le fait qu’il soit certes possible de se leurrer sur la nature de l’Islam, dans un sens ou dans un autre, n’a pas d’importance pour la réalité du phénomène. Il suffit que les écritures islamiques soient répandues, parmi une population alphabétisée et crédule, pour reproduire le schéma qu’elles décrivent (guerre permanente, troubles civils, improductivité, non-créativité). Les écritures islamiques sont bel et bien un piège, mais pas celui que nous dépeint Spengler.
May 15th, 2007 by ajmch
D’ordinaire, Spengler est un commentateur très talentueux et perspicace — voir notamment son approche de la civilisation arabe à travers le prisme de sa poésie et de ses lettres. Mais il semble affligé lui aussi d’un recul hélas très commun devant l’examen des textes coraniques. Ainsi, ses prises de bec virtuelles avec Robert Spencer, directeur de Jihad Watch, ne sont pas à son avantage.
En résumé, Spengler plaide la complexité floue: il serait possible de tirer le pire et le meilleur des écritures coraniques, simplement en fonction de ce qu’on souhaite y trouver. Cette opinion est largement répandue et paraît instinctivement plausible au novice. En effet, il est naturellement possible de chercher de manière ciblée les passages des écritures islamiques qui soutiennent ou fragilisent un point de vue donné. C’est à la portée de chacun et il est même probable que c’est la règle dans l’Islam, puisque les enfants y reçoivent leurs convictions longtemps avant d’être capables de discernement.
Mais qu’en est-il d’une approche objective — l’examen de l’ensemble des textes confirme-t-il ce point de vue intuitif? Et si ce n’est pas le cas, si une prise en compte honnête des écritures islamiques produit un résultat incontestablement orienté, laquelle des deux approches (objective/subjective) est-elle déterminante? À l’heure où l’Islam prend tant d’importance dans le monde, ces questions peuvent-elles rester en suspens? Et comment, le cas échéant, y répondre au mieux?
Prenons un exemple: Mahomet est censé avoir interdit de tuer un moine en prière, ou les femmes et les enfants. Mais il aurait aussi fait des déclarations antagonistes, selon lesquelles l’ennemi est à considérer comme un ensemble compact, indifférencié, et lui-même, selon les mêmes sources, aurait utilisé des armes tuant sans aucune différenciation les femmes, les enfants et les gens en prière. Un esprit objectif qui cherche à déduire des lois de ces écrits va donc probablement conclure qu’il est interdit de tuer des femmes, des enfants et des moines… sauf en certaines circonstances, qu’il faut établir en examinant le contexte en question. Il faudra ensuite décider dans quelle mesure les situations d’exception permettent de définir des principes applicables dans l’ici et le maintenant.
Ce processus, devenu rapidement collégial, est celui de la législation islamique. Il a invariablement produit des lois justifiant et glorifiant la guerre contre les infidèles jusqu’à la domination mondiale, la ségrégation religieuse et sexuelle, les châtiments corporels en place publique et toutes sortes de processus juridiques non codifiés, faisant référence à la foi en Allah et en les promesses coraniques. Aucun collège n’a jamais contredit ces principes au nom des écritures islamiques. Il n’y a tout simplement pas matière à cela.
Et surtout, nous sommes ici dans le domaine de la foi et les savants, en fin d’analyse, affirment simplement que le respect des préceptes islamiques produit par définition une société parfaite. Il est donc légitime de défendre et de répandre cette société, dont chacun des membres bien conscients de la qualité et de l’importance de ce projet prendra volontiers sur lui de subir les châtiments en question pour purifier la communauté de ses errances personnelles. Ainsi, le voleur est heureux qu’on lui coupe la main, car cela le guérit du péché, lui donne une meilleure chance devant Dieu; la femme infidèle désire être lapidée, car cela exorcise l’aspect nuisible de son acte et renforce les qualités morales de la société.
D’où il ressort que l’examen objectif de l’ensemble des écritures, par des savants, produit, vers l’extérieur, un projet conquérant et impérialiste, qui justifie la violence et le meurtre de masse au nom de la foi islamique et, vers l’intérieur, un idéal de société rigoriste et totalitariste, qui déclare sacrés les moindres gestes de la vie quotidienne et les régule sans pitié. Certes, les savants, les juristes, sont une minorité, mais dans une société acquise à l’Islam, cette minorité est invariablement au pouvoir (ne serait-ce qu’au pouvoir juridique et législatif) et son influence est donc incomparablement plus grande que celle des gens qui se contentent de choisir dans les écritures les passages qui plaisent à leurs convictions subjectives. Car ces derniers, sauf exception, ne vont jamais bien loin dans la hiérarchie d’une société islamique.
D’autre part, les savants sont aidés ici par les extrémistes, les gens qui cherchent dans les écritures de quoi justifier leur soif d’actes criminels. Et ceci de deux manières: d’abord, les extrémistes intimident (ou abattent) les partisans d’une société libre et pacifique, ce qui favorise la position des connaisseurs objectifs des écritures, qui peuvent affirmer avec une sorte de raison perverse, que seul le plus grand respect des lois islamiques met le peuple à l’abri du danger, dans ce monde et dans l’autre. Et les extrémistes, lorsqu’ils exagèrent et créent le chaos, peuvent aisément être traités de simples criminels ignares par les juristes qui, en détenteurs reconnus de la vérité des écritures, condamnent leurs actes et appellent, encore une fois, à plus de respect des vraies lois de l’Islam.
Il faut également relever que si les extrémistes aussi sont une petite minorité, leur manque d’inhibition devant la violence leur donne un pouvoir personnel considérable sur leur entourage. Et bien sûr, ils peuvent être récupérés, utilisés, armés, amplifiés, par des gens avides de pouvoir.
Ainsi, en définitive, le fait qu’il soit certes possible de se leurrer sur la nature de l’Islam, dans un sens ou dans un autre, n’a pas d’importance pour la réalité du phénomène. Il suffit que les écritures islamiques soient répandues, parmi une population alphabétisée et crédule, pour reproduire le schéma qu’elles décrivent (guerre permanente, troubles civils, improductivité, non-créativité). Les écritures islamiques sont bel et bien un piège, mais pas celui que nous dépeint Spengler.
L'Inde face à l'islam
http://lumiere101.com/2009/01/16/le-traumatisme-seculaire-impose-a-l-inde/
http://www.insolent.fr/2009/01/le-traumatisme-seculaire-impose-a-l-inde.html
16 janvier 2009
Le traumatisme séculaire imposé à l'Inde par l'islamisme est une des clefs de la politique mondiale du futur
Vous pouvez écouter l'enregistrement de cette chronique sur son lien permanent sur le site de Lumière 101.
L'importance de l'Inde dans l'avenir du monde peut de moins en moins échapper à quiconque en scrute tant soit peu les évolutions. Et l'on commencera au besoin par se représenter que le plus grand essor de ce pays s'est affirmé entre 1996 et 2004, à l'époque où Atal Bihari Vajpayee et son parti nationaliste hindouiste (BJP puis Janata), influençant le pouvoir central, ont su déblayer largement l'héritage socialisant des 50 années de monopole gouvernemental du parti du Congrès.
Cet aspect politique, culturel et même fondamentalement religieux ne saurait d'emblée se voir escamoter, n'en déplaise au laïcisme dominant qui fausse la vision de nos observateurs étatiques.
D'une telle myopie, on ne saurait à l'inverse soupçonner la diplomatie du Vatican. Aussi bien le Pape lui-même que le cardinal Tauran président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux ont ainsi marqué en octobre 2008 tout l'intérêt qu'ils portaient au dialogue avec cette très ancienne culture. "Chrétiens et Hindous : ensemble en faveur de la non-violence" : ce message fut adressé aux Hindous du monde entier à l'occasion de la fête de Diwali. "En tant qu'hindous et chrétiens, particulièrement dans la situation actuelle, laissons-nous submerger sans réserve par l'amour, avec cette conviction que la non-violence est la seule manière de construire une société globale plus compatissante, plus juste et plus attentive". De son côté le pontife romain précise "dans mon message à l’occasion de la récente célébration du Diwali, j’ai voulu réaffirmer la nécessité que les chrétiens et les hindouistes travaillent ensemble à la lumière du principe commun de la non-violence".
Précisons que les attentats de Bombay de fin novembre n'ont aucunement inspiré ces déclarations puisqu'elles correspondent à cette fête des lumières et de la liberté retrouvées célébrée l'année dernière en date du 28 octobre par nos lointains cousins.
Quelques mots sur l'épopée ancestrale racontée sous forme de mythe par le Ramayana. Un démon (Ravana) avait enlevé Sita épouse du dieu Rama, tenu pour un avatar de Vichnou mais dont le règne historique avait apporté paix et bonheur, quelque mille ans avant la Guerre de Troie. Rama, à l'aide de plusieurs compagnons, put délivrer la princesse. Ils revinrent au royaume d'Ayodhya, alors que la nuit était tombée. Aussi leurs fidèles sujets déposèrent-ils des lampes à huiles sur le bord des routes. Et cette tradition est réitérée chaque année lors de la lune noire de novembre. En cette occasion on honore également Ganesha et Lakshmi, déesse de la prospérité. Le protecteur Vishnu, a repris possession de la Terre, de l'Océan et des Cieux. Tous les foyers hindous seront alors garnis de lampes à huile, ne laissant pas de place à l'obscurité. Ceci représente de la sorte le triomphe de la lumière sur les ténèbres, du bien sur le mal, de la Vérité sur le mensonge.
Le conseil pontifical ignore d'autant moins cette tradition qu'il la souligne de la sorte :
"La non-violence est l’un des enseignements les plus importants de la tradition hindoue. Le Mahatma Gandhi, Père de la Nation indienne, est respecté et tenu en haute estime parmi les hommes de différentes générations, dans le monde entier, pour son total dévouement au service de l’humanité. Au cours de sa lutte pour la liberté, il s’est rendu compte que 'œil pour œil et le monde sera aveugle'. Sa vie durant, il a développé, entre autres, le concept de Ahimsa (la non-violence). Il demeure un modèle de non-violence puisqu’il n’a pas hésité à donner l’exemple en sacrifiant sa vie plutôt que de prendre le chemin de la violence.
La non-violence n’est pas simplement une manœuvre tactique, mais l’attitude de celui qui, comme le dit Benoît XVI, 'est tellement convaincu de l’amour de Dieu et de sa puissance' qu’il ne craint pas d’affronter le mal avec les seules armes de l’amour et de la vérité.
Or l'énoncé de cette noble certitude ne convient pas à un certain jésuite, allemand le Père Christian Troll, que l'on présente pour l’un des islamologues les plus écoutés du monde catholique.
Le père Troll dit avoir rencontré en Inde beaucoup de responsables chrétiens et musulmans, évêques, prêtres, professeurs et directeurs de séminaires, enseignants et dirigeants d’écoles coraniques. Et, à sa grande déception, personne, ni chez les catholiques ni dans la communauté musulmane indienne, n’avait fait quoi que ce soit pour faire connaître la lettre des 138 représentants islamiques qui, après le discours de Ratisbonne de 2006 et les agitations subséquentes avaient proposé un dialogue à l'Église romaine. Et personne n'avait pris le temps de pratiquer aucune rencontre sur place.
"Tout cela est tragique", commente le père Troll. Et voici sa conclusion :
"En Inde, les chrétiens et les musulmans sont des minorités : raison de plus pour qu’elles vivent en harmonie. Il est donc d’une importance fondamentale que les initiatives de dialogue à haut niveau, auxquelles ont participé un nombre significatif de leaders chrétiens et musulmans, soient connues dans des couches de plus en plus larges des communautés de chacune des deux religions. De très belles déclarations communes au niveau international augmentent les attentes. Mais si elles ne sont pas mises en œuvre, si on ne s’efforce pas de faire au moins cela, les résultats seront la frustration et le ridicule".
Qu'on me permette de rappeler à ce lointain fils d'Ignace de Loyola un certain nombre de réalité sur le traumatisme subi par l'Inde à l'occasion de son contact avec l'islam.
Voici comment un homme dont je garde le meilleur souvenir, Alain Daniélou (1), frère du cardinal résume cette relation dans son Histoire de l'Inde : "Il y eut naturellement des intermèdes, sous de 'bons' Califes mais le fanatisme destructeur reprit toujours finalement le dessus."
Je reviens aux violences millénaires subies par l'Inde, autrement plus sérieuses.
Une estimation universitaire évalue que du XIe au XVIe siècles, de l'an 1000 à l'an 1525, 80 millions d'Hindous auraient été tués par la répression musulmane sans parler des famines et autres calamités naturelles engendrées par la guerre.
En l'an 1000 la conquête islamique de l'Afghanistan fut suivie par la destruction de toute la population hindoue de cette région. Le nom "Hindu Kush" signifie aujourd'hui encore le massacre des hindous.
Les sultans turcs Bahmani, qui régnèrent sur le Deccan de 1347 à 1425, avaient fixé un quota annuel de 100 000 hindous.
En l'an 1399, le turco-mongol Tamerlan aurait fait mettre à mort de sang-froid en une seule journée 100 000 Hindous prisonniers lors de la prise de Delhi. Les têtes des victimes s'entassaient en énormes pyramides.
Après quoi, un certain nombre d'Hindous embrassèrent l'islam pour échapper à la mort.
Quelle que soit la validité des chiffres, on peut retenir que les sources musulmanes les évoquent par conviction de la légitimité de tels exploits, et comme objet de vantardise pour les auteurs qui passent par ailleurs pour des poètes, des lettrés, des sages.
Mais un autre aspect explique encore mieux en quoi le Père Troll et ses amis se trompent, et combien lourdement, dans leur volonté de faire un front commun minoritaire entre musulmans et chrétiens, et combien leur propos contredit celui de l'Évangile, "allez et prêchez toutes les nations".
La Nation indienne ne fait pas exception : comment s'adresser à elle si on pactise avec ceux qui se proposent ouvertement de la détruire et de l'assujettir, et qui d'autre part interdisent chez eux toute activité missionnaire ?
Dans l'ensemble du sous-continent indien la persécution des Hindous continue aujourd'hui encore, comme elle avait continué à l'époque anglaise.
En 1825 la vallée du Cachemire comptait 3 millions d'Hindous. Au début du XXe siècle, ils étaient passés à 1 million. Les 250 000 qui demeuraient encore jusqu'à il y a quelques années ont fui la terre de leurs ancêtres, du fait des campagnes terroristes des séparatistes musulmans.
En Afghanistan, les islamistes, lorsqu'ils prirent le pouvoir chassèrent les 50 000 Hindous encore présents dans le pays.
Partout, des minorités hindoues se trouvent oppressées dans les pays musulmans asiatiques, au Bangladesh comme au Pakistan, où les pogroms alternent avec les destructions de temples. Taslima Nasreen l'évoque dans son livre "La Honte".
Mais l'atteinte la plus incroyable porte sur la mémoire collective. On peut la comparer à celle qui prévaut encore en Turquie.
Or, ce que souligne l'historien belge Koenraad Elst, à propos de la négation des atrocités musulmanes en Inde met en lumière le rôle des marxistes indiens dans ce négationnisme. En cela les "stratégies" du Père Troll et de toute la frange gauchisante du catholicisme relèvent d'un registre bien connu.
L'ancien dirigeant du communisme international Manabendra Nath Roy osait ainsi donner le ton quand il affirmait :
"L'islam a rempli en Inde une mission d'égalitarisme et qu'en cela il fut bien accueilli par les castes défavorisées. C'était une question de lutte des classes tout à fait justifiée entre des forces progressives (les musulmans) et les forces féodales (les Hindous de haute caste)."
Jawharlal Nehru déclare :
"L'architecture fascinait Mahmud Ghazni et il était très impressionné par la ville de Mathura, où il y avait des milliers d'édifices à la gloire de dieu. Mahmud n'était pas un homme religieux ; il était musulman, mais c'était secondaire, car avant tout c'était un soldat et un brillant guerrier."
Or, en fait d'architecture Ghazni a surtout rasé des milliers de temples, en particulier ceux de la ville de Mathura, considérée par les Hindous comme le lieu de naissance de Krishna.
Depuis le congrès de Bakou, à la suite de Manabendra Nath Roy, toute une génération d'Indiens se sont mis à la remorque de l'Union Soviétique.
Et Nehru au pouvoir avec le parti du Congrès suivra largement la politique soviétique.
Alain Daniélou écrit :
"Le Congrès attaquait partout les Hindous en cherchant à les ridiculiser, en exagérant énormément les histoires d'intouchabilité, de culte des vaches, etc."
Au sein de la prestigieuse Jawaharlal Nehru University de New Delhi on a ainsi construit le mythe des méchants brahmanes et des bons intouchables, et surtout des excellents et délicieux Moghols. De l'oppression nationale on a prétendu faire un conflit de classes. Les musulmans auraient ainsi "libéré les castes défavorisées en leur donnant accès à l'islam".
La redoutable Romila Thapar va plus loin. Dans son Histoire de l'Inde, éditée en Penguin pour tous les baba cools du monde, elle écrit :
"La supposée intolérance d'Aurangzeb n'est rien d'autre qu'une légende hostile basée sur quelques actes épars, comme l'érection d'une mosquée sur un temple à Bénarès."
Le nombre de ces destructions se compte en milliers.
Les chroniques officielles de sa cour le revendiquent ainsi
"Aurangzeb ordonna à tous les gouverneurs de province de détruire tous les temples et toutes les écoles des païens et de mettre radicalement fin à tous les enseignements et les pratiques païennes.
Hasan Ali Khan, gouverneur de Jodhpur (au Rajasthan), fit savoir à Aurangzeb que 172 temples furent détruits dans son district… Sa Majesté se rendit le lendemain à Chittor et 63 temples furent rasés… Abu Darab sommé de détruire les temples à idoles d'Amber, informa l'empereur qu'il avait déjà rasé 66 d'entre eux dans son district…
Ahmed Khan fit savoir à Sa Majesté que 2 000 Hindous furent exécutés parce qu'ils continuaient leurs abominations religieuses."
On décapita le maître sikh Tegh Bahadur parce qu'il protestait contre les conversions forcées d'Aurangzeb.
Le propre frère de l'empereur, Dara Shikoh, fut exécuté pour s'être intéressé à la religion hindoue.
À Aligarh, importante université réservée en majorité aux musulmans avec l'assentiment des Anglais furent conçus plusieurs mouvements islamiques militants et à partir des années 1930 l'idée d'un état séparé pour les musulmans qui deviendra le Pakistan.
Mais aussi sous l'influence de tel Mohamed Habib, à partir de 1920 les historiens musulmans, entreprirent de travestir l'Histoire de l'Inde en imposant un certain nombre de clichés
1) Les chroniques et biographies vantant les massacres d'Hindous, la mise en esclavage des femmes et des enfants, et la destruction de leurs temples, "étaient le plus souvent des exagérations de poètes de cour".
<2) Les atrocités indiscutables devaient être imputées aux seuls Turcs, "sauvages venus des steppes".
3) La cause de la destruction des temples hindous résultait de ce qu'ils "regorgeaient d'or et d'argent et que tout naturellement les armées musulmanes les ont pillés".
4) Les conversions d'Hindous à l'islam s'expliquent par le fait que "la population, d'elle-même, décida de choisir la charia contre la smriti hindoue car ils étaient tous opprimés par les brahmanes…"
Tout autre est la réalité, comme le souligne François Gautier dans son livre "Un autre regard sur l'Inde":
"Les envahisseurs musulmans ont minutieusement documenté le massacre des Hindous, car ils étaient constamment persuadés qu'ils faisaient leur devoir.
Mahmud Ghazni (997-1030) par exemple, n'était pas un barbare des steppes, bien qu'il fût Turc ; c'était un patron des arts et de la littérature, qui récitait des vers du Coran tous les soirs après avoir tué sa quote-part d'infidèles et rasé les temples des païens.
Firuz Shah Tughlak (1351-1388) mentionné plus haut, était également connu pour sa grande piété : 'Le jour du grand festival hindou, je me suis rendu là-bas moi-même et j'ai ordonné l'exécution non seulement des prêtres, mais aussi de tous les pratiquants de cette abomination… J'ai détruit leurs temples et construit des mosquées à leur place.'
Babur par exemple, ce monstre qui tua des centaines de milliers d'Hindous et rasa des milliers de temples, devient un doux héros aux mains de l'auteur
Babur avoue franchement dans ses mémoires ne pas aimer l'Inde… Il préfère s'isoler dans les jardins qu'il y construit, avec leur dessin géométrique et leurs canaux en croix, qui évoquent les fleuves du paradis.
Sri Aurobindo écrivait en 1909 :
"Toute action qui pourrait soulever une objection chez un certain nombre de musulmans est maintenant passible d'interdiction... sous prétexte qu'elle risque de perturber l'ordre public, et on commence à se demander si l'on n'en viendra pas un jour à interdire le culte dans les temples hindous en invoquant ce motif si valable.
"La cruelle histoire de l'invasion musulmane de l'Inde, qui fut suivie d'un énorme génocide et de la prise en esclavage de millions d'Hindous n'est pas très connue dans le monde, particulièrement en Occident, où l'histoire de l'Inde n'est pas jugée très importante. Certains préféreraient qu'elle n'existât pas du tout ou que l'échelle des atrocités fût insignifiante, ou même que les intentions des musulmans ne fussent pas de convertir, mais uniquement de conquête militaire. D'autres arguent que cet épisode appartenant au passé, nous devrions l'oublier afin de préserver l'harmonie laïcisante de l'Inde."
L'écrivain indien Suhas Majumdar dans son livre : Djihad, la doctrine islamique de la guerre permanente écrit aussi :
"Ce qu'il faut comprendre c'est qu'aujourd'hui encore le commun des musulmans prend toujours littéralement le message du Coran, bien qu'il ait été composé il y a 1 400 ans selon les termes et les coutumes de son époque et n'a pas été adapté aux exigences du monde moderne."
Au Pakistan par exemple, dit encore François Gautier,
"Les madrasis (écoles islamiques) sponsorisées par l'Arabie Saoudite ont engendré le mouvement Taliban qui revendique l'application de la charia sous sa forme la plus stricte : interdiction de travail aux femmes, amputations, décapitations et surtout djihad contre l'Infidèle."
La grande tuerie de Calcutta en 1946, qui précéda la partition, fit suite à la déclaration publique de Mohammed Usman, le maire de Calcutta :
"C'est durant ce mois sacré du Ramadan que la guerre ouverte entre les musulmans et les kafirs (infidèles) prit son essor. C'est durant ce mois que nous pénétrâmes victorieux à la Mecque et avons annihilé l'idolâtrie. Par la volonté d'Allah, la Ligue musulmane (indienne) a choisi ce même mois pour commencer la djihad qui doit mener à la création du Pakistan."
"Partez légèrement armé, dit le Coran sourate 9, préparez des embuscades et tentez avec votre vie de préserver le chemin d'Allah."
Parmi ces armes légères figurent la lourde déformation de l'Histoire et au nombre de ces embuscades on comptera la désinformation propagée par de complaisants occidentaux.
JG Malliarakis
Notes
1. Au sujet d'Alain Daniélou qu'on me permette ici une petite parenthèse : dans le passé j'avais réalisé sur une certaine antenne, aujourd'hui captive et dénaturée, avec lui, sur l'Inde puis sur son passionnant Shiva et Dionysos, avec Jean-Claude Carrière sur son magnifique Mahabharata, et en une autre occasion avec l'ambassadeur de l'Inde des émissions dont les gestionnaires détiennent par voie de fait les bandes d'enregistrements. Je fais donc appel à quiconque posséderait un exemplaire de telles archives sonores largement commercialisées en leur temps de bien vouloir me les communiquer de manière à les rendre téléchargeables gracieusement sur Lumière 101 car je ne compte gère sur la justice de la république pour reconnaître mon droit avant dix ou quinze ans, c'est-à-dire avant que les cassettes soient définitivement inutilisables. Je compte sur la force de l'amitié.
Et pourquoi pas une petite ligne de publicité de bon goût… pour les Éditions du Trident
http://www.insolent.fr/2009/01/le-traumatisme-seculaire-impose-a-l-inde.html
16 janvier 2009
Le traumatisme séculaire imposé à l'Inde par l'islamisme est une des clefs de la politique mondiale du futur
Vous pouvez écouter l'enregistrement de cette chronique sur son lien permanent sur le site de Lumière 101.
L'importance de l'Inde dans l'avenir du monde peut de moins en moins échapper à quiconque en scrute tant soit peu les évolutions. Et l'on commencera au besoin par se représenter que le plus grand essor de ce pays s'est affirmé entre 1996 et 2004, à l'époque où Atal Bihari Vajpayee et son parti nationaliste hindouiste (BJP puis Janata), influençant le pouvoir central, ont su déblayer largement l'héritage socialisant des 50 années de monopole gouvernemental du parti du Congrès.
Cet aspect politique, culturel et même fondamentalement religieux ne saurait d'emblée se voir escamoter, n'en déplaise au laïcisme dominant qui fausse la vision de nos observateurs étatiques.
D'une telle myopie, on ne saurait à l'inverse soupçonner la diplomatie du Vatican. Aussi bien le Pape lui-même que le cardinal Tauran président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux ont ainsi marqué en octobre 2008 tout l'intérêt qu'ils portaient au dialogue avec cette très ancienne culture. "Chrétiens et Hindous : ensemble en faveur de la non-violence" : ce message fut adressé aux Hindous du monde entier à l'occasion de la fête de Diwali. "En tant qu'hindous et chrétiens, particulièrement dans la situation actuelle, laissons-nous submerger sans réserve par l'amour, avec cette conviction que la non-violence est la seule manière de construire une société globale plus compatissante, plus juste et plus attentive". De son côté le pontife romain précise "dans mon message à l’occasion de la récente célébration du Diwali, j’ai voulu réaffirmer la nécessité que les chrétiens et les hindouistes travaillent ensemble à la lumière du principe commun de la non-violence".
Précisons que les attentats de Bombay de fin novembre n'ont aucunement inspiré ces déclarations puisqu'elles correspondent à cette fête des lumières et de la liberté retrouvées célébrée l'année dernière en date du 28 octobre par nos lointains cousins.
Quelques mots sur l'épopée ancestrale racontée sous forme de mythe par le Ramayana. Un démon (Ravana) avait enlevé Sita épouse du dieu Rama, tenu pour un avatar de Vichnou mais dont le règne historique avait apporté paix et bonheur, quelque mille ans avant la Guerre de Troie. Rama, à l'aide de plusieurs compagnons, put délivrer la princesse. Ils revinrent au royaume d'Ayodhya, alors que la nuit était tombée. Aussi leurs fidèles sujets déposèrent-ils des lampes à huiles sur le bord des routes. Et cette tradition est réitérée chaque année lors de la lune noire de novembre. En cette occasion on honore également Ganesha et Lakshmi, déesse de la prospérité. Le protecteur Vishnu, a repris possession de la Terre, de l'Océan et des Cieux. Tous les foyers hindous seront alors garnis de lampes à huile, ne laissant pas de place à l'obscurité. Ceci représente de la sorte le triomphe de la lumière sur les ténèbres, du bien sur le mal, de la Vérité sur le mensonge.
Le conseil pontifical ignore d'autant moins cette tradition qu'il la souligne de la sorte :
"La non-violence est l’un des enseignements les plus importants de la tradition hindoue. Le Mahatma Gandhi, Père de la Nation indienne, est respecté et tenu en haute estime parmi les hommes de différentes générations, dans le monde entier, pour son total dévouement au service de l’humanité. Au cours de sa lutte pour la liberté, il s’est rendu compte que 'œil pour œil et le monde sera aveugle'. Sa vie durant, il a développé, entre autres, le concept de Ahimsa (la non-violence). Il demeure un modèle de non-violence puisqu’il n’a pas hésité à donner l’exemple en sacrifiant sa vie plutôt que de prendre le chemin de la violence.
La non-violence n’est pas simplement une manœuvre tactique, mais l’attitude de celui qui, comme le dit Benoît XVI, 'est tellement convaincu de l’amour de Dieu et de sa puissance' qu’il ne craint pas d’affronter le mal avec les seules armes de l’amour et de la vérité.
Or l'énoncé de cette noble certitude ne convient pas à un certain jésuite, allemand le Père Christian Troll, que l'on présente pour l’un des islamologues les plus écoutés du monde catholique.
Le père Troll dit avoir rencontré en Inde beaucoup de responsables chrétiens et musulmans, évêques, prêtres, professeurs et directeurs de séminaires, enseignants et dirigeants d’écoles coraniques. Et, à sa grande déception, personne, ni chez les catholiques ni dans la communauté musulmane indienne, n’avait fait quoi que ce soit pour faire connaître la lettre des 138 représentants islamiques qui, après le discours de Ratisbonne de 2006 et les agitations subséquentes avaient proposé un dialogue à l'Église romaine. Et personne n'avait pris le temps de pratiquer aucune rencontre sur place.
"Tout cela est tragique", commente le père Troll. Et voici sa conclusion :
"En Inde, les chrétiens et les musulmans sont des minorités : raison de plus pour qu’elles vivent en harmonie. Il est donc d’une importance fondamentale que les initiatives de dialogue à haut niveau, auxquelles ont participé un nombre significatif de leaders chrétiens et musulmans, soient connues dans des couches de plus en plus larges des communautés de chacune des deux religions. De très belles déclarations communes au niveau international augmentent les attentes. Mais si elles ne sont pas mises en œuvre, si on ne s’efforce pas de faire au moins cela, les résultats seront la frustration et le ridicule".
Qu'on me permette de rappeler à ce lointain fils d'Ignace de Loyola un certain nombre de réalité sur le traumatisme subi par l'Inde à l'occasion de son contact avec l'islam.
Voici comment un homme dont je garde le meilleur souvenir, Alain Daniélou (1), frère du cardinal résume cette relation dans son Histoire de l'Inde : "Il y eut naturellement des intermèdes, sous de 'bons' Califes mais le fanatisme destructeur reprit toujours finalement le dessus."
Je reviens aux violences millénaires subies par l'Inde, autrement plus sérieuses.
Une estimation universitaire évalue que du XIe au XVIe siècles, de l'an 1000 à l'an 1525, 80 millions d'Hindous auraient été tués par la répression musulmane sans parler des famines et autres calamités naturelles engendrées par la guerre.
En l'an 1000 la conquête islamique de l'Afghanistan fut suivie par la destruction de toute la population hindoue de cette région. Le nom "Hindu Kush" signifie aujourd'hui encore le massacre des hindous.
Les sultans turcs Bahmani, qui régnèrent sur le Deccan de 1347 à 1425, avaient fixé un quota annuel de 100 000 hindous.
En l'an 1399, le turco-mongol Tamerlan aurait fait mettre à mort de sang-froid en une seule journée 100 000 Hindous prisonniers lors de la prise de Delhi. Les têtes des victimes s'entassaient en énormes pyramides.
Après quoi, un certain nombre d'Hindous embrassèrent l'islam pour échapper à la mort.
Quelle que soit la validité des chiffres, on peut retenir que les sources musulmanes les évoquent par conviction de la légitimité de tels exploits, et comme objet de vantardise pour les auteurs qui passent par ailleurs pour des poètes, des lettrés, des sages.
Mais un autre aspect explique encore mieux en quoi le Père Troll et ses amis se trompent, et combien lourdement, dans leur volonté de faire un front commun minoritaire entre musulmans et chrétiens, et combien leur propos contredit celui de l'Évangile, "allez et prêchez toutes les nations".
La Nation indienne ne fait pas exception : comment s'adresser à elle si on pactise avec ceux qui se proposent ouvertement de la détruire et de l'assujettir, et qui d'autre part interdisent chez eux toute activité missionnaire ?
Dans l'ensemble du sous-continent indien la persécution des Hindous continue aujourd'hui encore, comme elle avait continué à l'époque anglaise.
En 1825 la vallée du Cachemire comptait 3 millions d'Hindous. Au début du XXe siècle, ils étaient passés à 1 million. Les 250 000 qui demeuraient encore jusqu'à il y a quelques années ont fui la terre de leurs ancêtres, du fait des campagnes terroristes des séparatistes musulmans.
En Afghanistan, les islamistes, lorsqu'ils prirent le pouvoir chassèrent les 50 000 Hindous encore présents dans le pays.
Partout, des minorités hindoues se trouvent oppressées dans les pays musulmans asiatiques, au Bangladesh comme au Pakistan, où les pogroms alternent avec les destructions de temples. Taslima Nasreen l'évoque dans son livre "La Honte".
Mais l'atteinte la plus incroyable porte sur la mémoire collective. On peut la comparer à celle qui prévaut encore en Turquie.
Or, ce que souligne l'historien belge Koenraad Elst, à propos de la négation des atrocités musulmanes en Inde met en lumière le rôle des marxistes indiens dans ce négationnisme. En cela les "stratégies" du Père Troll et de toute la frange gauchisante du catholicisme relèvent d'un registre bien connu.
L'ancien dirigeant du communisme international Manabendra Nath Roy osait ainsi donner le ton quand il affirmait :
"L'islam a rempli en Inde une mission d'égalitarisme et qu'en cela il fut bien accueilli par les castes défavorisées. C'était une question de lutte des classes tout à fait justifiée entre des forces progressives (les musulmans) et les forces féodales (les Hindous de haute caste)."
Jawharlal Nehru déclare :
"L'architecture fascinait Mahmud Ghazni et il était très impressionné par la ville de Mathura, où il y avait des milliers d'édifices à la gloire de dieu. Mahmud n'était pas un homme religieux ; il était musulman, mais c'était secondaire, car avant tout c'était un soldat et un brillant guerrier."
Or, en fait d'architecture Ghazni a surtout rasé des milliers de temples, en particulier ceux de la ville de Mathura, considérée par les Hindous comme le lieu de naissance de Krishna.
Depuis le congrès de Bakou, à la suite de Manabendra Nath Roy, toute une génération d'Indiens se sont mis à la remorque de l'Union Soviétique.
Et Nehru au pouvoir avec le parti du Congrès suivra largement la politique soviétique.
Alain Daniélou écrit :
"Le Congrès attaquait partout les Hindous en cherchant à les ridiculiser, en exagérant énormément les histoires d'intouchabilité, de culte des vaches, etc."
Au sein de la prestigieuse Jawaharlal Nehru University de New Delhi on a ainsi construit le mythe des méchants brahmanes et des bons intouchables, et surtout des excellents et délicieux Moghols. De l'oppression nationale on a prétendu faire un conflit de classes. Les musulmans auraient ainsi "libéré les castes défavorisées en leur donnant accès à l'islam".
La redoutable Romila Thapar va plus loin. Dans son Histoire de l'Inde, éditée en Penguin pour tous les baba cools du monde, elle écrit :
"La supposée intolérance d'Aurangzeb n'est rien d'autre qu'une légende hostile basée sur quelques actes épars, comme l'érection d'une mosquée sur un temple à Bénarès."
Le nombre de ces destructions se compte en milliers.
Les chroniques officielles de sa cour le revendiquent ainsi
"Aurangzeb ordonna à tous les gouverneurs de province de détruire tous les temples et toutes les écoles des païens et de mettre radicalement fin à tous les enseignements et les pratiques païennes.
Hasan Ali Khan, gouverneur de Jodhpur (au Rajasthan), fit savoir à Aurangzeb que 172 temples furent détruits dans son district… Sa Majesté se rendit le lendemain à Chittor et 63 temples furent rasés… Abu Darab sommé de détruire les temples à idoles d'Amber, informa l'empereur qu'il avait déjà rasé 66 d'entre eux dans son district…
Ahmed Khan fit savoir à Sa Majesté que 2 000 Hindous furent exécutés parce qu'ils continuaient leurs abominations religieuses."
On décapita le maître sikh Tegh Bahadur parce qu'il protestait contre les conversions forcées d'Aurangzeb.
Le propre frère de l'empereur, Dara Shikoh, fut exécuté pour s'être intéressé à la religion hindoue.
À Aligarh, importante université réservée en majorité aux musulmans avec l'assentiment des Anglais furent conçus plusieurs mouvements islamiques militants et à partir des années 1930 l'idée d'un état séparé pour les musulmans qui deviendra le Pakistan.
Mais aussi sous l'influence de tel Mohamed Habib, à partir de 1920 les historiens musulmans, entreprirent de travestir l'Histoire de l'Inde en imposant un certain nombre de clichés
1) Les chroniques et biographies vantant les massacres d'Hindous, la mise en esclavage des femmes et des enfants, et la destruction de leurs temples, "étaient le plus souvent des exagérations de poètes de cour".
<2) Les atrocités indiscutables devaient être imputées aux seuls Turcs, "sauvages venus des steppes".
3) La cause de la destruction des temples hindous résultait de ce qu'ils "regorgeaient d'or et d'argent et que tout naturellement les armées musulmanes les ont pillés".
4) Les conversions d'Hindous à l'islam s'expliquent par le fait que "la population, d'elle-même, décida de choisir la charia contre la smriti hindoue car ils étaient tous opprimés par les brahmanes…"
Tout autre est la réalité, comme le souligne François Gautier dans son livre "Un autre regard sur l'Inde":
"Les envahisseurs musulmans ont minutieusement documenté le massacre des Hindous, car ils étaient constamment persuadés qu'ils faisaient leur devoir.
Mahmud Ghazni (997-1030) par exemple, n'était pas un barbare des steppes, bien qu'il fût Turc ; c'était un patron des arts et de la littérature, qui récitait des vers du Coran tous les soirs après avoir tué sa quote-part d'infidèles et rasé les temples des païens.
Firuz Shah Tughlak (1351-1388) mentionné plus haut, était également connu pour sa grande piété : 'Le jour du grand festival hindou, je me suis rendu là-bas moi-même et j'ai ordonné l'exécution non seulement des prêtres, mais aussi de tous les pratiquants de cette abomination… J'ai détruit leurs temples et construit des mosquées à leur place.'
Babur par exemple, ce monstre qui tua des centaines de milliers d'Hindous et rasa des milliers de temples, devient un doux héros aux mains de l'auteur
Babur avoue franchement dans ses mémoires ne pas aimer l'Inde… Il préfère s'isoler dans les jardins qu'il y construit, avec leur dessin géométrique et leurs canaux en croix, qui évoquent les fleuves du paradis.
Sri Aurobindo écrivait en 1909 :
"Toute action qui pourrait soulever une objection chez un certain nombre de musulmans est maintenant passible d'interdiction... sous prétexte qu'elle risque de perturber l'ordre public, et on commence à se demander si l'on n'en viendra pas un jour à interdire le culte dans les temples hindous en invoquant ce motif si valable.
"La cruelle histoire de l'invasion musulmane de l'Inde, qui fut suivie d'un énorme génocide et de la prise en esclavage de millions d'Hindous n'est pas très connue dans le monde, particulièrement en Occident, où l'histoire de l'Inde n'est pas jugée très importante. Certains préféreraient qu'elle n'existât pas du tout ou que l'échelle des atrocités fût insignifiante, ou même que les intentions des musulmans ne fussent pas de convertir, mais uniquement de conquête militaire. D'autres arguent que cet épisode appartenant au passé, nous devrions l'oublier afin de préserver l'harmonie laïcisante de l'Inde."
L'écrivain indien Suhas Majumdar dans son livre : Djihad, la doctrine islamique de la guerre permanente écrit aussi :
"Ce qu'il faut comprendre c'est qu'aujourd'hui encore le commun des musulmans prend toujours littéralement le message du Coran, bien qu'il ait été composé il y a 1 400 ans selon les termes et les coutumes de son époque et n'a pas été adapté aux exigences du monde moderne."
Au Pakistan par exemple, dit encore François Gautier,
"Les madrasis (écoles islamiques) sponsorisées par l'Arabie Saoudite ont engendré le mouvement Taliban qui revendique l'application de la charia sous sa forme la plus stricte : interdiction de travail aux femmes, amputations, décapitations et surtout djihad contre l'Infidèle."
La grande tuerie de Calcutta en 1946, qui précéda la partition, fit suite à la déclaration publique de Mohammed Usman, le maire de Calcutta :
"C'est durant ce mois sacré du Ramadan que la guerre ouverte entre les musulmans et les kafirs (infidèles) prit son essor. C'est durant ce mois que nous pénétrâmes victorieux à la Mecque et avons annihilé l'idolâtrie. Par la volonté d'Allah, la Ligue musulmane (indienne) a choisi ce même mois pour commencer la djihad qui doit mener à la création du Pakistan."
"Partez légèrement armé, dit le Coran sourate 9, préparez des embuscades et tentez avec votre vie de préserver le chemin d'Allah."
Parmi ces armes légères figurent la lourde déformation de l'Histoire et au nombre de ces embuscades on comptera la désinformation propagée par de complaisants occidentaux.
JG Malliarakis
Notes
1. Au sujet d'Alain Daniélou qu'on me permette ici une petite parenthèse : dans le passé j'avais réalisé sur une certaine antenne, aujourd'hui captive et dénaturée, avec lui, sur l'Inde puis sur son passionnant Shiva et Dionysos, avec Jean-Claude Carrière sur son magnifique Mahabharata, et en une autre occasion avec l'ambassadeur de l'Inde des émissions dont les gestionnaires détiennent par voie de fait les bandes d'enregistrements. Je fais donc appel à quiconque posséderait un exemplaire de telles archives sonores largement commercialisées en leur temps de bien vouloir me les communiquer de manière à les rendre téléchargeables gracieusement sur Lumière 101 car je ne compte gère sur la justice de la république pour reconnaître mon droit avant dix ou quinze ans, c'est-à-dire avant que les cassettes soient définitivement inutilisables. Je compte sur la force de l'amitié.
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