Tarik Ramadan vu par lui-même :
Vidéo dans laquelle il répond aux salafistes :
http://www.dailymotion.com/related/7528149/video/xw8mw_tariq-ramadan-repond-au-groupe-sala_family
Tarik Ramadan vu par un araméen, prêtre catholique :
Tariq Ramadan, maître du double langage
I
Cette semaine nous entamons une série d'articles consacrés à Tariq Ramadan, maître du double langage. Intellectuel musulman de nationalité suisse mais d’origine égyptienne, Tariq Ramadan tente de se faire passer pour un musulman modéré alors qu’il milite pour les idées de son grand-père, Hassan el-Banna, cet instituteur égyptien (mort en 1949) qui a fondé, en 1928, l’association des Frères musulmans, groupement de musulmans fanatiques dont le but est de restaurer par tous les moyens, y compris par des actes terroristes, la loi islamique dans tous les pays musulmans. Les cinq commandements des Frères musulmans illustrent bien leur fanatisme : « Allah est notre but ; le Prophète [Mahomet] est notre modèle ; le Coran est notre loi ; le djihad [guerre sainte] est notre vie ; le martyre est notre vœu. » Paul LANDAU, chercheur spécialiste de l’islamisme, a écrit Le Sabre et le Coran, Tariq Ramadan et les Frères musulmans à la conquête de l’Europe (Éditions du Rocher, 2005), livre dans lequel il décrit la vie et le comportement de Tariq Ramadan. Voici le premier des différents extraits que nous allons citer et commenter et qui dresse un premier portrait de Tariq Ramadan : Enfance dorée à Genève « Né le 26 août 1962 à Genève, benjamin d’une famille de six enfants, Tariq Ramadan a connu une enfance dorée en Suisse. Jusqu’à l’âge de trente ans, sa religion était une affaire purement privée : il était un citoyen suisse de confession musulmane, beaucoup plus intéressé par le football que par l’islam ou la politique… De sa plus tendre enfance jusqu’au début de sa vie d’adulte, Tariq Ramadan a en effet été passionné par le ballon rond. […] Il a joué dans des clubs multiples, envisageant même de devenir footballeur professionnel. Il a aussi pratiqué avec assiduité le tennis, la course à pied et le ski. Le parcours de Tariq Ramadan ressemble à celui de très nombreux autres militants islamistes. Comme eux, il a connu une enfance bourgeoise, reçu une éducation occidentale, et n’est venu à une vision militante de l’islam que sur le tard, alors qu’il était déjà adulte. Suivant l’exemple de son grand-père [Hassan el-Banna, fondateur des Frères musulmans], il choisit le métier d’enseignant et il enseigne le français dans un lycée public de Genève. C’est à cette époque qu’il commence à militer dans des associations tiers-mondistes et voyage en Afrique et en Amérique du Sud. Cette période de sa vie est importante dans l’élaboration de la vision du monde de Tariq Ramadan, et surtout, nous le verrons, dans celle de son discours : [Tariq Ramadan a déclaré :] “J’ai œuvré avec de nombreuses associations de solidarité comme ATD-Quart-monde, Médecins sans frontières (MSF) ou Terre des Hommes. J’étais sur le terrain avec les communautés de base en Amérique du Sud où j’ai travaillé avec des prêtres ouvriers, avec Dom Helder Camara.” De son engagement tiers-mondiste, Tariq Ramadan gardera un discours et des références qui lui seront très utiles lorsqu’il tentera de créer des passerelles au sein de la mouvance altermondialiste. La référence à la théologie de la libération, en particulier, lui servira de carte de visite auprès des milieux chrétiens de gauche, où certains seront séduits par le parallèle établi par Ramadan entre théologie chrétienne de la libération et activisme social des mouvements islamistes. » Paul LANDAU, Le Sabre et le Coran, p.70-71. La « théologie de la libération » à laquelle Paul Landau fait référence s’est développée en Amérique latine après le concile Vatican II (1962-1965). Cette théologie (théologie veut dire « science de Dieu ») n’a rien à voir avec Dieu et Jésus-Christ : c’est un système marxiste et matérialiste qui favorise la révolte et l’anarchie et qui a été, à juste titre, condamné par le pape Jean-Paul II et le cardinal Ratzinger devenu depuis lors Benoît XVI. Les chrétiens gauchistes adhérant à cette fausse théologie sont les principaux alliés de Tariq Ramadan qui, par sa ruse et son double langage, parvient à gagner la sympathie de ces chrétiens gauchistes imbécilement naïfs, dans le seul but de propager l’islam en Occident. Le « Comité pour la libre expression des musulmans » « Les premiers alliés que va trouver Tariq Ramadan sont des intellectuels et des hommes d’Église, réunis dans un Comité de soutien après qu’il fut frappé d’une interdiction d’entrée sur le territoire français, le 26 novembre 1995. Cette mesure fait suite à une note des Renseignements généraux affirmant que le Centre islamique de Genève, dirigé par son frère Hani Ramadan, est devenu le rendez-vous des islamistes européens. Très vite, de nombreuses personnalités se mobilisent en faveur de Tariq Ramadan. Le 6 décembre, un “Comité pour la libre expression des musulmans en France” est constitué, regroupant une cinquantaine de personnes, chrétiens [gauchistes et naïfs] et musulmans. Parmi les membres du comité, figurent notamment l’abbé Pierre, les prêtres Gilles Couvreur et Michel Lelong, tous deux responsables du dialogue islamo-chrétien au sein de l’Église, des intellectuels comme Albert Jacquart ou Olivier Mongin, directeur de la revue Esprit, et des islamologues tels François Burgat et Bruno Étienne. Interrogé dans le quotidien catholique La Croix, Olivier Mongin dénonce le “scandale” d’une mesure “arbitraire”, et affirme que “l’islam est devenu le repoussoir [chose répugnante] au service d’une identification républicaine”. De son côté, le père Gilles Couvreur justifie son soutien à Tariq Ramadan par le fait que ce dernier tient un “discours pacifiant” aux jeunes musulmans. » Paul LANDAU, Le Sabre et le Coran, p.99. Tous ces prêtres cités par Paul Landau, c’est-à-dire l’abbé Pierre, Gilles Couvreur et Michel Lelong, je les considère comme des Judas, des hommes antichrétiens dont le but est de remplacer le christianisme par l’islam. Ces prêtres modernistes et leurs fidèles représentent, pour l’Europe, un danger pire que le sida. Prenons par exemple, l’abbé Pierre. Depuis des années, il milite pour les clandestins musulmans qui occupent et profanent les églises et qu’il n’a jamais essayé de convertir au christianisme. Le père Christian Delorme, autre grand naïf, a compris, lui, mais un peu tard la ruse de Tariq Ramadan, notamment parce que Ramadan refusait le dialogue avec les autres religions. Mais Delorme et tous les Occidentaux naïfs doivent savoir que, selon les musulmans en général, l’Islam doit établir sa domination sur le monde entier, par n’importe quel moyen, y compris la guerre. Cette conception correspond à ce que le Coran et Mahomet déclarent aux musulmans : « Allah n’accordera aux Infidèles nul moyen de l’emporter sur les Croyants [musulmans]. » Le Coran, sourate 4, v.140/141 (trad. de R. BLACHERE). « Combattez-les [les incrédules] jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de sédition et que la religion soit tout entière celle d’Allah. » Le Coran, sourate 8, v.40 (trad. de E. MONTET). Mahomet dit : « L’Islam domine et ne saurait être dominé. » EL-BOKHARI, Les Traditions islamiques, titre 23, chap. 80, tome 1, p.436, cité par A. FATTAL, Le Statut légal des non-musulmans en pays d’Islam, Beyrouth, 1958, p.144.
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II
Nous poursuivons notre étude sur Tariq Ramadan et particulièrement sur les prêtres catholiques gauchistes comme Christian Delorme qu’il a réussi à séduire. Le mea culpa du père Christian Delorme Le père Christian Delorme, qui, naïvement, était devenu l’ami de Tariq Ramadan, a fini par découvrir son double langage. Paul Landau, dans son livre Le Sabre et le Coran, parle de ce changement d’opinion de Christian Delorme par rapport à Tariq Ramadan : « Parmi les défenseurs de Tariq Ramadan en 1995, alors qu’il est frappé d’une interdiction de séjour par le ministre [français] de l’Intérieur, figure le père Christian Delorme. Delorme s’est beaucoup impliqué dans le travail social auprès des jeunes “beurs” [maghrébins] de la région lyonnaise, bien avant que Tariq Ramadan ne fasse son apparition dans le paysage médiatique français. C’était au début des années 1980, en pleines “années Mitterrand”. À cette époque, les mouvements affirmant représenter les jeunes d’origine maghrébine – comme la fameuse “marche pour l’égalité et contre le racisme” de l’automne 1983, et les concerts des “potes” de SOS Racisme – situaient leur action dans un cadre purement social et politique, sans aucune référence à l’islam. Christian Delorme participe à la “marche des beurs”. Plus tard, il se rapproche de l’Union des jeunes musulmans (UJM), premier mouvement de “réislamisation” apparu en 1987. Sur l’UJM, Christian Delorme avoue s’être trompé. “J’ai cru au départ qu’elle pouvait s’apparenter à un mouvement comme la JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne). Mais j’ai compris qu’il manquait le O de JOC, cette dimension ouvrière au sens de l’universalisme”. Mais c’est sur Tariq Ramadan que son jugement est le plus sévère : “Je suis aujourd’hui convaincu, [avoue Christian Delorme] et j’ai mis du temps à le comprendre, que la pensée et l’action de Tariq Ramadan sont dangereuses. Je l’ai pratiqué et on ne peut pas me reprocher de le critiquer a priori. Je crois qu’il n’est pas du tout un homme de dialogue. C’est un homme qui a une pensée totalitaire, même s’il sait la présenter sous un emballage plutôt sympathique, brillant et souriant. Mais il n’a absolument pas le désir de dialoguer avec les autres… Il sait charmer son auditoire, mais en réalité, il veut une séparation des musulmans d’avec les autres communautés… Je suis convaincu que Tariq Ramadan cultive une haine profonde de l’Occident, pas seulement de l’Occident Mac Do. Même s’il se prétend solidaire de José Bové, ce n’est pas du tout sincère… C’est un [prédicateur] rusé. Au départ, on pourrait croire qu’il est en train de fonder un mouvement qui pourrait ressembler à la Jeunesse ouvrière chrétienne, la JOC. Et puis, peu à peu, j’ai été frappé par son côté froid, seigneur égyptien, qui parle lentement, avec suavité, comme un gourou. Je me suis aperçu qu’il ne disait jamais du bien des autres, ni du christianisme, ni du judaïsme, ni de la culture occidentale. Quelque chose me gêne chez lui. Aux Arabes, il dit “mes frères, mes sœurs”. Aux autres “madame et monsieur”. C’est troublant, tout de même. Ramadan crée une société de séparations. Un homme ne peut plus toucher la main d’une femme, celui qui boit de l’alcool partager la table de celui qui n’en boit pas, etc.” » Paul LANDAU, Le Sabre et le Coran, Éditions du Rocher, 2005, p.103-105. Christian Delorme et Paul Landau devraient savoir que quand on parle de fraternité en Islam, il ne s’agit en aucune manière d’une fraternité entre tous les hommes mais seulement d’une fraternité entre musulmans, conformément à ce que recommandent les textes fondateurs de l’Islam, à savoir le Coran et la Tradition islamique, recueil des paroles du prophète Mahomet : Le Coran (sourate 49, verset 10) est très clair quand il dit : « Les croyants sont des frères. » Pour le Coran, les croyants sont les musulmans et personne d’autre. La Tradition islamique rapporte une parole semblable prononcée par Mahomet : « Abdallah-ben-Omar [un compagnon de Mahomet] raconte que l’Envoyé de Dieu [Mahomet] a dit : “Le musulman est le frère du musulman”. » EL-BOKHARI, Les Traditions islamiques, titre 89, chap.6, tome 4, p.437. La ruse de Tariq Ramadan, ennemi des non-musulmans Paul LANDAU poursuit l’analyse du comportement discriminatoire de Tariq Ramadan à l’égard des non-musulmans : « De même que les anciens compagnons de route du Parti communiste étaient souvent les plus lucides observateurs de la réalité soviétique, ce sont ceux qui ont côtoyé Tariq Ramadan et ont pu être abusés par son discours qui portent aujourd’hui le regard le plus sévère sur lui. Le père Delorme a mis le doigt sur un aspect essentiel de la conception du monde de Tariq Ramadan : la séparation absolue entre musulmans et non-musulmans. Cette séparation s’exprime dans la manière dont il s’adresse à ses coreligionnaires, qui sont tous ses “frères” et ses “sœurs”, alors que cette fraternité ne s’étend jamais aux non-musulmans. Le témoignage de Christian Delorme sur ce point est révélateur. Cette séparation transparaît également dans le préambule de son livre Être musulman européen, dans lequel Ramadan remercie longuement tous ceux qui l’ont aidé dans la préparation de son ouvrage. Curieusement, les personnes remerciées sont séparées en deux groupes bien distincts : le premier est celui des musulmans, qualifiés, là encore, de “frères et sœurs”… Cette première liste comporte les noms de Fouad Alaoui, secrétaire général de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), celui de Hassan Iquioussen, celui de Yusuf Islam, chanteur converti à l’islam plus connu sous son ancien nom de Cat Stevens… Le deuxième groupe de personnes remerciées est celui des non-musulmans, dont certains sont pourtant très proches de Ramadan. Cette seconde liste comporte ainsi les noms de l’islamologue François Burgat (en compagnie duquel Ramadan a sillonné l’Égypte au début des années 1990), du père Gilles Couvreur, de Monseigneur Jacques Gaillot, d’Alain Gresh, de Michel Morineau ou d’Edward Saïd. Loin d’être anecdotique, cette séparation est très révélatrice de la pensée de Tariq Ramadan. Dans le monde qu’il veut édifier, sur les ruines de la société démocratique, pluraliste et laïque, musulmans et non-musulmans seront séparés, comme dans les régimes islamistes les plus rétrogrades. Car la “fraternité” de l’Oumma (communauté musulmane), contrairement à la fraternité républicaine, ne concerne que les musulmans. La froideur apparente manifestée par Ramadan envers les non-musulmans, qui a tant frappé le père Delorme, résulte de cette absence de fraternisation avec les non-musulmans, même les mieux intentionnés envers l’islam. Pour Ramadan, il y a “eux” et “nous”, les musulmans d’un côté, et le reste de l’humanité de l’autre côté. La conception bipolaire du monde, qu’il prétend rejeter, est bien présente, dans son discours comme dans son attitude personnelle envers les non-musulmans, et jusque dans les remerciements de ses livres… Pour Ramadan, une barrière infranchissable sépare les non-musulmans – fussent-ils aussi éminents que l’intellectuel palestinien Edward Saïd, auteur de L’orientalisme – des musulmans… Dans la vision du monde de Ramadan, un non-musulman ne siégera jamais à côté d’un musulman, ou d’un converti à l’islam comme Cat Stevens alias Yusuf Islam… Cette conception du monde porte un nom : celui d’apartheid [ségrégation, discrimination raciale]. » Paul LANDAU, Le Sabre et le Coran, p.105-106. À l’appui de cette attitude discriminatoire, on peut citer deux autres versets du Coran. Le premier verset explique clairement que les musulmans ne pourront jamais être dominés par l’islam. Le deuxième verset interdit formellement aux musulmans de se lier d’amitié avec les non musulmans : « Allah n’accordera aux Infidèles [les non-musulmans] nul moyen de l’emporter sur les Croyants [les musulmans]. » Le Coran, sourate 4, v.141 (trad. de R. BLACHÈRE). « Ô vous qui croyez [musulmans] ! Ne prenez pas les incrédules [les non-musulmans] pour amis de préférence aux croyants [musulmans]. » Le Coran, sourate 4, v.144 (trad. de D. MASSON).
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III
Tariq Ramadan, maître du double langage (3) Nous avons vu la semaine passée que le prêtre catholique Christian Delorme avait fini par se rendre compte du double langage de l’écrivain musulman Tariq Ramadan. Mais, comme nous l’explique Paul Landau, ce n’est pas le cas de nombreux autres prêtres et évêques naïfs qui continuent à se faire piéger par le dialogue qu’ils entretiennent avec Tariq Ramadan : Le « dialogue » selon Ramadan « Le silence de Ramadan sur les autres croyants a déjà été remarqué par le père Delorme, qui constatait que Ramadan “ne disait jamais du bien des autres, ni du christianisme, ni du judaïsme, ni de la culture occidentale”. C’est que, pour Ramadan, le “dialogue” est toujours à sens unique. S’il se plaît à mettre en avant la “dimension sociale” de l’islam, c’est uniquement pour attirer à lui des hommes et femmes d’Église [c’est-à-dire des catholiques], sincèrement épris de dialogue, qui croient voir en lui un partenaire parlant le même langage qu’eux. À cet égard, on peut établir un profil commun à de nombreux membres de l’Église de France, qui ont participé au dialogue islamo-chrétien et ont pu être séduits par le discours trompeur de Tariq Ramadan. Ils sont prêtres ou laïcs, souvent membres des mouvements apostoliques ou missionnaires ouvriers (Mission ouvrière, pastorale en monde ouvrier…). Ils voient dans l’islam la “religion des pauvres” et dans la présence musulmane en France un “défi” pour les chrétiens (c’est le titre du livre de l’évêque [d’Ajaccio, en Corse] Jean-Louis Brunin consacré aux banlieues). Leur soif de dialogue et de rencontre avec l’islam en fait des proies faciles pour un Ramadan, rompu [habitué] aux techniques de la manipulation et du discours utilisant le langage de l’interlocuteur… Mais cette volonté sincère n’est pas toujours la motivation véritable des chrétiens engagés dans le dialogue avec l’islam. Pour d’autres, c’est le rejet du judéo-christianisme qui les attire chez Ramadan. » Paul LANDAU, Le Sabre et le Coran, p.108-109. La « grande supercherie judéo-chrétienne » Le musulman Tariq Ramadan, qui vit en Europe et qui profite de la liberté et de la prospérité de l’Europe, méprise le judaïsme et le christianisme au point de nier l’héritage judéo-chrétien des Européens. Ce qui est grave, c’est que des chrétiens partagent cette idée comme par exemple le père dangereusement naïf Gilles Couvreur, un prêtre ouvrier qui vient de mourir (6 mai 2006) à l’âge de 79 ans et qui, en devenant un spécialiste du dialogue islamo-chrétien, a véritablement trahi la foi chrétienne qu’il était pourtant censé prêcher : « La suavité de Tariq Ramadan lorsqu’il s’adresse à ses “partenaires” du dialogue islamo-chrétien tranche avec la virulence de ses propos destinés à un auditoire arabo-musulman. Ainsi, dans une interview au mensuel marocain Version Homme, Tariq Ramadan expose avec une franchise étonnante sa vision de l’Europe : “La grande supercherie, déclare-t-il, c’est de laisser croire à l’Europe qu’elle est de tradition judéo-chrétienne. C’est un mensonge absolu.” Cette déclaration, qui en dit long sur les intentions de Ramadan, permet de comprendre l’attrait qu’il a pu susciter chez certains milieux chrétiens partageant cette conception. Elle fait écho à une prise de position similaire du père Gilles Couvreur, un des partenaires les plus fidèles de Tariq Ramadan […]. Dans un colloque intitulé “Chrétiens et musulmans pour une Europe nouvelle”, qui s’est tenu le 19 mai 2001 à Villeneuve-la-Garenne, Gilles Couvreur affirmait ainsi que l’Occident devait “réinvestir sa mémoire en l’exorcisant de tout judéo-christianisme”. Ainsi, ce n’est pas tant le désir de “dialogue” et d’ouverture à l’autre qui rapproche Tariq Ramadan et le père Gilles Couvreur, que l’hostilité à la filiation judéo-chrétienne de l’Europe, et la volonté de substituer aux racines hébraïques un héritage musulman. » Paul LANDAU, Le Sabre et le Coran, p.109-110. La théologie de la fusion islamo-chrétienne Voyez de quoi sont capables nos prêtres et évêques modernistes et naïfs : ils nient les racines judéo-chrétiennes de l’Europe pour plaire aux musulmans et faire de l’Europe une terre d’Islam. C’est honteux et scandaleux ! Paul Landau nous explique que ces idées, qui sont une véritable trahison, sont déjà anciennes et qu’elles étaient déjà soutenues par des chrétiens comme le prêtre libanais Youakim Moubarac : « En réalité cette conception n’est pas nouvelle, et elle s’inscrit dans un courant théologique ancien, que l’historienne Bat Ye’or a défini comme le “tiers-mondisme missionnaire fondé sur le rejet du judéo-christianisme”. Le représentant le plus radical de ce courant de pensée [gauchiste] à l’époque contemporaine est le prêtre libanais Youakim Moubarac, professeur à l’Institut catholique de Paris, à l’Université de Louvain et à l’Institut orthodoxe Saint-Jean-de-Damas. Moubarac prône le retour à “l’abrahamisme islamique” pour opérer une fusion islamo-chrétienne. Sa lecture islamique de la Bible, commente Bat Ye’or, rompt “la filiation judéo-chrétienne pour rattacher les Évangiles au Coran, notamment par l’adoption de l’interprétation coranique de la généalogie de Jésus-Christ”. Cette théologie de la fusion islamo-chrétienne a évidemment des conséquences politiques considérables. Dans l’esprit du père Moubarac et des autres représentants de ce courant, il s’agit d’affirmer une “fraternité islamo-chrétienne” contre le sionisme, contre le Liban chrétien, et plus généralement contre toute souveraineté non musulmane en “terre d’islam”. Ainsi le courant tiers-mondiste missionnaire [naïvement gauchiste] milite-t-il pour une “politique musulmane” de l’Europe et de l’Église et pour l’émergence d’un bloc islamo-chrétien hostile aux États-Unis et à Israël. La théologie de la fusion justifie la conquête islamique des pays chrétiens et le père Moubarac peut ainsi écrire : “Moi, chrétien et prêtre, je crois et j’atteste que les musulmans sont chez eux et de plein droit à l’Aqsa [Jérusalem], comme à Sainte-Sophie [Istanbul], comme ils devront être un jour de nouveau chez eux à la mosquée de Cordoue [Espagne] dont les ajouts chrétiens pour la transformer en église insultent à la pure beauté.” [MOUBARAC, Pentalogie, tome V, cité par BAT YE’OR, Juifs et chrétiens sous l’Islam, p.225] Ainsi, c’est au nom d’une vision théologique et politique du “dialogue islamo-chrétien”, synonyme de négation de la filiation judéo-chrétienne et d’islamisation de la Bible, que certains chrétiens se font les apôtres d’un rapprochement avec les courants islamistes, dont celui de Tariq Ramadan, et défendent sa vision d’une Europe “libérée” de la tradition judéo-chrétienne. » Paul LANDAU, Le Sabre et le Coran, p.110-111. Trahison des prêtres modernistes Le prêtre Youakim Moubarac était, comme Gilles Couvreur, dangereusement naïf. Il a oublié que les chrétiens d’Orient ont été persécutés et massacrés par les musulmans y compris au Liban, son pays, où de 1975 à 1990, une guerre civile terrible a provoqué la mort ou l’exil de nombreux chrétiens et a permis aux musulmans de devenir majoritaires au Liban, seul pays du Proche-Orient majoritairement chrétien avant cette guerre civile. Cette attitude pro-musulmane des prêtres et évêques modernistes actuels favorise l’installation des musulmans en Europe, lentement mais sûrement. Et un jour viendra, les musulmans, devenus suffisamment nombreux, réclameront leur indépendance au cœur même de l’Europe, au point même de déclencher des guerres civiles, conformément à ces paroles du Coran : « Ne faites pas appel à la paix quand vous êtes les plus forts. » Le Coran, sourate 47, verset 35 (trad. de D. MASSON). « Ô vous qui croyez [musulmans] ! Combattez ceux des incrédules qui sont près de vous. Qu’ils vous trouvent durs. » Le Coran, sourate 9, v.123 (trad. D. MASSON). Mais l’Islam n’est pas pressé…
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IV
Tariq Ramadan, maître du double langage (4) Honte au père Moubarac (ce prêtre libanais dont nous avons parlé la semaine passée) et à tous les prêtres et évêques pro-musulmans qui ne cessent de glorifier l’islam et de critiquer le christianisme. Ce sont des modernistes gauchistes et naïfs qui n’ont rien compris au danger de l’islam et à la ruse de ses représentants comme Tariq Ramadan. Car un jour viendra où les musulmans s’attaqueront ouvertement à tous les non-musulmans comme ils l’ont fait de tout temps dans les pays qu’ils envahissaient et occupaient, ainsi que nous le décrit Jean-Pierre VALOGNES, Vie et mort des Chrétiens d’Orient (Fayard, 1994) : Chrétiens persécutés et massacrés par les musulmans « Villes incendiées, campagnes ravagées, populations passées au fil de l’épée, déportées ou réduites en esclavage, tels furent les temps forts de la domination musulmane à travers les siècles. Une domination dont la violence et l’arbitraire s’enracinaient dans le sentiment de supériorité absolue imprimé aux “croyants” [musulmans] par la certitude de professer la vraie religion [l’islam], celle qui englobe et accomplit toutes les révélations antérieures. Les musulmans, comme l’ont montré les travaux de Bernard Lewis [islamologue renommé internationalement], sont pratiquement les seuls conquérants de l’Histoire qui n’aient pas été gagnés par leurs conquêtes, car, imbus de leur supériorité religieuse, ils ne professaient qu’indifférence et mépris pour le reste du monde, leur très modeste culture bédouine fût-elle à l’évidence surclassée par la civilisation des peuples vaincus. On prête au conquérant musulman de l’Égypte la décision de brûler la bibliothèque d’Alexandrie parce que tous les trésors de l’héritage intellectuel antique qui s’y trouvaient étaient soit conformes au Coran, donc inutiles, soit contraires à lui, donc dangereux. Si rien n’atteste l’authenticité de l’anecdote, il n’en est pas moins révélateur qu’elle ait paru vraisemblable ; s’il est des civilisations qui remplissent les bibliothèques, il en est d’autres qui les brûlent. Aujourd’hui encore, ce refus absolu [de la part des musulmans] de se mettre sérieusement à l’école de l’Occident, perçu comme inférieur et pervers [car non musulman], est une des principales raisons de l’incapacité du monde arabe à sortir de ses problèmes. Le Moyen-Orient islamique attendra sans doute encore longtemps son ère du “Meiji” [nom donné au règne de l’empereur du Japon Mutsu Hito (1867-1912) qui a vu la modernisation du Japon sur le modèle occidental]. » J.-P. VALOGNES, Vie et mort des Chrétiens d’Orient, p.11. Reprenant le raisonnement de Bat Ye’or (Chrétientés d’Orient), Jean-Pierre VALOGNES poursuit : « De jihad en dhimmitude, […], le sort des chrétiens en terre d’islam n’a donc cessé d’alterner entre violence ouverte et mort lente. Parmi les mythes qui colorent l’histoire musulmane figure l’idée que la domination islamique se serait établie de manière quasi pacifique, les cavaliers de l’islam ayant été accueillis en libérateurs par des populations lasses de l’oppression hellène [grecque orthodoxe]. S’il est de fait que l’ordre byzantin [grec orthodoxe] manquait d’humanité et que les chrétiens du Levant [le Proche-Orient] ne se sont guère mobilisés pour le défendre, la conquête n’en a pas moins été extrêmement cruelle et il est curieux, à cet égard, qu’on n’entende pas la plainte des chroniqueurs chrétiens du Moyen Âge qui, à longueur de pages, égrènent la lugubre litanie des rezzous [razzias], massacres et déportations subis par les minorités non musulmanes. Devant tout ce qu’il faudrait écrire, on se sent, comme le chroniqueur Jean de Nikiou (évêque copte, auteur d’une chronique rédigée entre 693 et 700), saisi d’impuissance : “Taisons-nous maintenant car il est impossible de raconter les horreurs commises par les musulmans” (Chronique de JEAN DE NIKIOU, traduction de H. Zotenberg, Paris, 1879, p.243-244, citée par BAT YE’OR, p.317). Comment, d’ailleurs, la conquête eût-elle pu s’opérer de façon paisible alors que le texte fondateur de l’islam [le Coran] fait obligation au croyant [musulman], avec une insistance et des répétitions quasi obsessionnelles, de porter la guerre – au sens le plus concret du terme – dans le monde de l’incrédulité, le dar el harb ? Comme le rappelle Jacques Ellul (dans sa Préface au livre de BAT YE’OR, Les Chrétientés d’Orient…, p.V.), l’islam est fondamentalement guerrier et c’est lorsque les musulmans recourent à la violence qu’ils obéissent le mieux au Coran. » J.-P. VALOGNES, Vie et mort des Chrétiens d’Orient, p.12. En effet, de nombreux versets du Coran incitent les musulmans à combattre tous ceux qui ne veulent pas se soumettre à l’islam : « On vous a prescrit la guerre. » Le Coran, sourate 2, v.212 (trad. de KASIMIRSKI). « Ne montrez point de lâcheté, et n’appelez point les infidèles à la paix quand vous êtes les plus forts. » Le Coran, sourate 47, v.37 (trad. de KASIMIRSKI). « Combattez-les jusqu’à ce qu’ils paient la jizya [le tribut], directement et alors qu’ils sont humiliés. » Le Coran, sourate 9, v.29 (trad. de BLACHERE). « Vous les combattrez ou bien ils se convertiront à l’Islam. » Le Coran, sourate 48, v.16 (trad. de BLACHERE). « Tuez-les partout où vous les atteindrez. » Le Coran, sourate 2, v.187/191 (trad. de BLACHERE). « Telle sera la rétribution de ceux qui font la guerre contre Dieu [Allah] et contre son Prophète [Mahomet] et de ceux qui exercent la violence sur la terre : ils seront tués ou crucifiés, ou bien leur main droite et leur pied gauche seront coupés, ou bien ils seront expulsés du pays. » Le Coran, sourate 5, v.33 (trad. de D. MASSON). Les Européens protègent les chrétiens orientaux L’arrivée au Proche-Orient de plusieurs pays européens, dont la France, a permis aux minorités chrétiennes, méprisées dans l’Empire ottoman (turc musulman), de s’émanciper et de retrouver leur dignité mais a en même temps renforcé la haine des musulmans contre les chrétiens : « Dans ce contexte, les garanties arrachées en faveur des chrétiens, les améliorations de leur statut, ont été vécues comme des diktats [exigences imposées par la force], non comme le produit librement consenti d’un mûrissement des esprits et d’un processus de modernisation. Fort logiquement, même si ce n’est pas à bon droit, l’Empire ottoman a attribué ces humiliations aux minorités chrétiennes, occasion sinon raison de ses déboires. Déjà encline, pour des motifs religieux, à voir dans les chrétiens des étrangers, l’opinion musulmane s’est convaincue qu’ils étaient également des traîtres. Un fossé profond de rancune s’est creusé entre les deux communautés, fossé qui n’a cessé de s’élargir au fil des malheurs, car les interventions européennes, très compromettantes pour les minorités, les ont exposées à des représailles musulmanes. En fait, un véritable cercle vicieux s’était créé. Traumatisées par les catastrophes dans lesquelles l’Europe les avait précipitées, les victimes ne voyaient en effet d’autre recours que de s’accrocher encore plus désespérément à l’Europe, ce qui ancrait les musulmans dans la certitude d’être environnés d’ennemis sur leur propre sol. Les massacres de [chrétiens] maronites par les [musulmans] druzes au milieu du XIXe siècle, de même que le génocide arménien en 1915-1916, ne s’expliquent pas autrement, et si le crime est sans excuse, il n’était pas du moins sans explication : les bourreaux [musulmans] ont rempli leur office avec la conviction d’assouvir une juste vengeance. Aujourd’hui encore, la Turquie moderne se refuse à toute relecture des événements. » J.-P. VALOGNES, Vie et mort des Chrétiens d’Orient, p.14. La semaine prochaine, nous reviendrons plus en détail sur la personnalité de Tariq Ramadan.
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V
Tariq Ramadan, maître du double langage (5) L’Islam persécute les chrétiens orientaux Les prêtres et les évêques occidentaux qui favorisent l’implantation de l’islam en Europe en permettant la construction de mosquées et en écoutant les discours trompeurs d’intellectuels musulmans comme Tariq Ramadan, ces prêtres et évêques gauchistes ne se rendent pas comptent du sort que subissent les chrétiens vivant dans les pays dominés par l’islam. Depuis le génocide arménien de 1915, en Turquie, la plupart des chrétiens orientaux rescapés qui n’ont pas fui vers l’Occident, vivent au Liban. Le Liban, petit pays situé entre la Syrie et Israël, était le seul État en Orient à compter une population en majorité chrétienne, jusqu’à ce qu’éclate une guerre civile, de 1975 à 1990, qui a provoqué le massacre ou l’exil de nombreux chrétiens, à tel point qu’aujourd’hui, la population libanaise est en majorité musulmane : « Après le génocide des Arméniens de Turquie, l’expulsion des Grecs d’Asie Mineure, le massacre des assyriens de l’Hakkari et des jacobites du Tour Abdin [régions aujourd’hui situées en Turquie orientale], la fuite des chrétiens de Cilicie et du sandjak d’Alexandrette [deux régions de Turquie méridionale], la fin de la Djezireh syriaque, le XXe siècle réservera-t-il encore aux chrétiens une tragédie majeure ? En fait, elle s’est déroulée sous nos yeux sans que nous l’ayons vraiment compris. Seize années durant, l’actualité a égrené la litanie des malheurs du Liban, mais une approche biaisée des réalités a empêché d’en prendre la mesure exacte tandis que la complexité des péripéties inclinait à renvoyer dos à dos, dans un sentiment d’incompréhension également partagé, les deux camps qui se déchiraient. Acquise aux musulmans parce qu’ils avaient su donner à leur combat les couleurs du tiers-mondisme, l’intelligentsia occidentale a été curieusement rejointe, dans son effort pour déconsidérer la résistance des chrétiens libanais, par une large part des Églises chrétiennes d’Occident, en proie à la mauvaise conscience et en quête de réhabilitation aux yeux de l’islam. Si l’enchaînement des événements demeurait obscur et pouvait effectivement tromper, les résultats, en revanche, n’ont été que trop clairs. À la veille de la guerre, les chrétiens étaient répartis sur les 10.000 km² du territoire libanais ; seize ans plus tard, ils se trouvaient concentrés dans un réduit d’à peine 1.000 km². C’est dire qu’ils avaient été chassés de régions entières, et de quelle manière ! En 1983, dans la province [libanaise] du Chouf, au moins 1.500 chrétiens ont été massacrés de sang-froid, souvent dépecés à la hache ou les membres sciés à vif. Aujourd’hui encore, les ruines de 110 villages [chrétiens] calcinés témoignent de ce drame qui n’a soulevé, sur le moment, aucune émotion dans la communauté internationale. On épiloguera sans doute encore longtemps sur le sens de cet interminable conflit, les responsabilités, le bilan des pertes. Une chose est sûre en tout cas : à travers les 500.000 chrétiens libanais chassés de leurs foyers, les milliers de victimes de massacres collectifs, les 250 villages, 380 édifices religieux et 60.000 habitations détruites, à travers les centaines de milliers de chrétiens qui ont quitté le Liban sans espoir de retour, le christianisme oriental a été atteint dans ses forces vives. Pour tous les chrétiens d’Orient, l’existence d’un pays arabe où ils pouvaient marcher la tête haute, afficher leur identité [chrétienne] et leurs affinités, vivre sans entraves la modernité, constituait une garantie et un recours. Maintenant que le tissu social du Liban chrétien s’est détruit avec le déracinement des populations, le départ des élites, l’effondrement du niveau scolaire, la perte de crédibilité des institutions représentatives et la démoralisation générale, quel chrétien peut encore espérer avoir un avenir assuré en Orient ? » J.-P. VALOGNES, Vie et mort des Chrétiens d’Orient, Fayard, 1994, p.17-18. Honte soit sur tous les prêtres et évêques européens qui ne cessent de glorifier l’islam et de critiquer le christianisme. Ce sont des naïfs qui n’ont rien compris au danger de l’Islam. Car un jour viendra où les musulmans s’attaqueront ouvertement aux chrétiens après avoir attaqué et vaincu les juifs, comme le décrit ci-dessous Paul Landau : Aujourd’hui le sionisme, demain le christianisme… « Curieusement, l’omniprésence du discours antijuif chez les islamistes – et chez les Frères musulmans en particulier – a souvent été occultée, ou minimisée, comme si elle constituait un simple épiphénomène, ne méritant pas d’être relevé ou étudié. Plus fondamentalement, il existe chez beaucoup d’observateurs l’idée que l’islamisme n’est pas dangereux tant qu’il s’en prend uniquement aux juifs ou à Israël. Cette idée prend diverses formes et s’exprime de différentes manières. Il s’agit dans certains cas d’une simple erreur de perspective, et d’un véritable axiome idéologique dans d’autres. Ainsi, de nombreux dirigeants et hommes politiques européens pensent que le terrorisme islamiste n’est pas condamnable lorsqu’il attaque des Israéliens ou des juifs. C’est pourquoi les instances politiques de l’Union européenne [très naïves] dénoncent régulièrement des opérations de représailles israéliennes contre les mouvements terroristes palestiniens, tout en prétendant lutter contre le terrorisme islamiste sur le sol européen. Cette politique relève d’une incompréhension de la nature profonde du danger islamiste. Croire que les juifs (ou Israël) sont les seuls visés par les islamistes est une illusion… Comme le relate l’historienne Bat Ye’or, “en Égypte le 27 mars 1947, l’église copte de Zagazig fut incendiée par les Frères musulmans pendant le service religieux. L’incendie d’autres églises à Alexandrie et en Haute-Égypte, s’accompagna de manifestations antichrétiennes scandées de slogans tels que : Aujourd’hui c’est le jour du sionisme et demain sera le jour du christianisme ; aujourd’hui c’est le samedi, demain ce sera le dimanche.” À cet égard, la situation qui prévaut aujourd’hui en France ressemble étonnamment à celle de l’Égypte des années 1930 et 1940. L’antisémitisme des islamistes dans la France contemporaine – de Tariq Ramadan à Hassan Iquioussen – ne doit pas être minimisé ou passé sous silence, car il est un signe annonciateur d’autres malheurs. » Paul LANDAU, Le Sabre et le Coran, Éditions du Rocher, 2005, p.161-162. L’Islam à la conquête de l’Europe Un jour viendra, je pèse mes mots, où les musulmans qui vivent en Europe deviendront majoritaires et auront leurs députés, leurs ministres, leurs juges, leurs maires / bourgmestres et leurs commissaires de police. Alors, ils persécuteront et massacreront les Occidentaux qui les ont bêtement accueillis et alphabétisés et demanderont leur indépendance au cœur même de l’Europe. Mais l’Islam n’est pas pressé. Que les Européens accueillent chez eux des millions de bouddhistes, de Chinois, de Japonais, de Congolais ou de Sud-Américains, l’Europe ne connaîtra pas de problème. Mais un seul imam et une seule mosquée en Europe constituent un danger permanent pour les Occidentaux. Aujourd’hui, les Européens sont, sur le plan religieux, comparables à des puits sans eau tant ils sont ignorants. Comme un puits vide accepte n’importe quelle eau, même empoisonnée, les Européens religieusement ignorants acceptent n’importe quelle fausse religion qui les empoisonne. 95 % des Européens ont une haine de la religion chrétienne et particulièrement du catholicisme. Pourtant la majorité d’entre eux, de Voltaire (mort en 1778) à François Mitterrand (mort en 1996) ont été alphabétisés et éduqués par le christianisme. Il en va de même pour une bonne partie de la classe politique et intellectuelle belge. Quelle ingratitude et quelle trahison ! C’est cette haine et cette ignorance qui poussent certains d’entre eux à se convertir à l’islam et à devenir des musulmans encore plus engagés et plus fanatiques que les anciens musulmans. Une phrase du dignitaire religieux musulman, le cheikh Youssouf Al-Qaradawi (président du Conseil européen pour la fatwa) résume ce comportement : « Avec la volonté d’Allah, l’islam retournera en Europe, et les Européens se convertiront à l’islam. Ils seront ensuite mieux à même de propager l’islam dans le monde, mieux que nous, les anciens musulmans. Tout cela est possible, pour Allah. » Cheikh Youssouf Al-Qaradawi cité par Paul LANDAU, Le Sabre et le Coran, p.205. Pour preuve de ce nouveau fanatisme, un Français converti à l’islam citait récemment, dans une émission télévisée, la parole de Mahomet qui déclarait : « Vous combattrez les juifs au point que si l’un d’eux se cache derrière une pierre, la pierre dira : Serviteur de Dieu [musulman] ! voilà un juif derrière moi, tue-le ! » EL-BOKHARI, Les Traditions islamiques, titre 56, chap.94 (trad. de Houdas et Marçais, Paris, Adrien Maisonneuve, 1984, t.2, p.322).
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VI
Tariq Ramadan, maître du double langage (6) Islam et démocratie En Occident, on se pose continuellement la question de savoir si l’Islam est compatible ou non avec la démocratie et la laïcité. Les musulmans au double langage tels que Tariq Ramadan disent bien sûr qu’il y a compatibilité, dans le but de tromper les Européens naïfs au sujet de l’Islam. À cette question, voici la réponse très intéressante que nous apporte le journaliste Arthur du Plessis Laurent, spécialiste des problèmes de géopolitique : « Démocratie moderne et laïcité sont indissociables. L’Islam est théocratique : il imbrique le politique dans le religieux. Islam signifie “soumission”, en l’occurrence celle de la société humaine aux lois coraniques. La charia, la loi islamique, s’applique à tous les domaines de la vie. La religion n’appartient pas au domaine privé, contrairement aux règles occidentales. Elle régit tout : l’État, la politique, les affaires, les mœurs, les loisirs, etc. Cela rend d’autant plus problématique l’intégration de l’Islam à la démocratie moderne, qui ne se conçoit pas sans la séparation du politique et du religieux. En ce cas, il faut introduire la laïcité dans l’Islam pour le rendre compatible avec la démocratie. Mais c’est en remettre les fondements théologiques en cause, ce que ne tolèrent pas la grande majorité des oulémas [savants musulmans]. C’est pourquoi des penseurs musulmans rationalistes, influencés par la philosophie grecque comme Avicenne [Ibn Sina, 980-1037] et Averroès [Ibn Rushd, 1126-1198], ne s’y sont pas risqués par le passé [Averroès a d’ailleurs été battu et humilié devant la mosquée de Fès au Maroc en 1195, puis emprisonné et ses livres brûlés]. Aujourd’hui, cela semble tout aussi difficile. Les éléments de droit occidental autoritairement incorporés au droit local par des despotes éclairés comme Atatürk [président turc 1923-1938], Bourguiba [président tunisien 1957-1987], Nasser [président égyptien 1954-1970], font figure, aux yeux de nombreux oulémas et imams, de corps étrangers imposés par des “apostats”, empiétant de façon inacceptable sur la charia. Depuis une trentaine d’années, les religieux [musulmans] ont mené une reconquête, imposant une restauration des principes de la charia dans les lois et les tribunaux de nombreux pays musulmans. La charia interdit aux musulmanes d’épouser des non-musulmans, des “infidèles”. Elle punit de mort cette faute, très grave, assimilée à une “apostasie”, un reniement de la religion musulmane. Aussi des pères musulmans vivant et travaillant en Occident défraient-ils parfois la chronique médiatique en tuant, éventuellement avec la complicité d’un ou plusieurs membres de leur famille, leur fille coupable de vouloir épouser un garçon appartenant à une autre religion. Ces pères, traduits en justice devant les tribunaux, en l’occurrence ceux de l’État du lieu de résidence, expliquent qu’ils sont fiers de leur acte meurtrier, préférant la prison à vie au déshonneur. Pour résoudre un problème concernant l’identité religieuse de leur lignée, ils se sont tournés vers les impératifs canoniques de la charia [la loi islamique], et non pas vers les lois laïques du pays d’accueil. » Arthur DU PLESSIS LAURENT, Islam-Occident, la guerre totale, Éditions SLED/Jean-Cyrille Godefroy, France, 2004, p.79-80. Le Coran (sourate 2, v.221) interdit formellement aux musulmans de donner leurs filles en mariage à des non-musulmans. Quant à l’apostasie, c’est-à-dire le fait de renier sa religion, elle est condamnée sans pitié aussi bien par le Coran que par Mahomet, les deux fondements de la charia, la loi islamique : « S’ils apostasient, appréhendez-les et tuez-les partout où que vous les trouviez. Ne choisissez parmi eux ni ami, ni auxiliaire. » Le Coran, sourate 4, v.89 (trad. de S.H. BOUBAKEUR). « Celui qui change pour une autre la vraie religion [l’islam] qu’on le tue ! » Parole de Mahomet citée par EL-BOKHARI, Les Traditions islamiques, titre 56, chap.149, tome 2, p.352. Un père musulman qui tue sa fille parce qu’elle veut épouser un non-musulman et prendre ainsi ses distances par rapport à l’islam, ce père meurtrier ne fait que se conformer aux ordres du Coran et de Mahomet. C’est ce qui permet notamment à Arthur du Plessis Laurent de conclure à l’incompatibilité entre l’Islam et la démocratie : « Ces drames familiaux symbolisent l’incompatibilité des démocraties occidentales avec la charia. Le système occidental est pluraliste, sécularisé, individualiste, “droit-de-l’hommiste”. Dans les pays musulmans, hormis la Tunisie et la Turquie (mais jusqu’à quand ?), le statut constitutionnel de l’Islam est celui de religion d’État. La charia, fruit de la révélation divine, y est la source principale du droit. Ainsi, le droit de la famille autorise la polygamie [Coran 4, 3] et la répudiation [Coran 2, 226-232], attribue la tutelle des enfants au père, affecte à l’homme une part d’héritage double de celle de la femme [Coran 4, 11], interdit aux musulmanes d’épouser des non-musulmans. Ceux-ci [les non-musulmans] n’ont pas le droit d’exercer un pouvoir de tutelle sur les vrais croyants [musulmans], ni même d’être leurs héritiers [Coran 4, 141]. Ces conceptions se répercutent en Occident, où se multiplient, de-ci, de-là, querelles, incidents, drames, opposant musulmans et non-musulmans, sur les usages : refus de la mixité dans les établissements sportifs, de la consommation de porc dans les cantines, exaspération de jeunes voyant leurs sœurs flirter avec des non-musulmans, campagnes [et manifestations] pour le port du voile etc. Le droit public est lui aussi concerné. Tout est droit public, dans la charia, rien ne relève de la sphère privée [du domaine privé]. L’Islam est théocratique, holistique [totalitaire], il régit tous les aspects de la vie. Il interdit aux parlements de légiférer, aux gouvernements de conduire leur politique intérieure et extérieure, aux administrations d’édicter des règlements, en dehors des préceptes de la charia. Aussi, l’État laïc est-il incompatible avec la charia. » Arthur DU PLESSIS LAURENT, Islam-Occident, la guerre totale, p.80-81. Arrêtons donc une fois pour toute cette naïveté pro-islamique et méditons encore cette phrase du roi Fahd d’Arabie Saoudite (mort le 1er août 2005), gardien des lieux saints de l’Islam (La Mecque et Médine) : « Les principes démocratiques qui prédominent dans le monde ne sont pas bon pour les peuples de notre région. (…) Des élections libres ne conviennent pas à notre pays. » Le libre penseur Ibn Warraq, qui cite cette phrase, en conclut : « Pendant que les apologistes occidentaux [pro-musulmans] et que les musulmans progressistes s’évertuent à chercher des principes démocratiques dans l’histoire et les dogmes de l’islam, le roi Fahd a au moins l’honnêteté d’admettre que l’islam est incompatible avec la démocratie. » IBN WARRAQ, Pourquoi je ne suis pas musulman, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1999, p.217. Il faut que les dirigeants politiques, les hommes d’Église, les francs-maçons, libres penseurs, athées, agnostiques et autres défenseurs des Droits de l’Homme comprennent que l’Islam est incompatible avec la démocratie occidentale et que les discours de penseurs musulmans soi-disant progressistes comme Tariq Ramadan renferment un double langage uniquement destiné à tromper les Européens. Anne-Marie Delcambre, docteur en civilisation islamique et professeur d’arabe littéraire, dit clairement que « la démocratie, souveraineté exercée par le peuple, est un concept étranger à l’Islam » (L’Islam des interdits, Desclée de Brouwer, 2003, p.121). C’est pourquoi je peux dire, en paraphrasant A.-M. Delcambre, que ce n’est pas la démocratie laïque qui va laïciser l’Islam, mais bien l’Islam qui va islamiser la laïcité ! L’islamisation de l’Europe déchristianisée et religieusement ignorante se fera tôt ou tard, je signe et j’engage ma signature. Mais l’Islam n’est pas pressé…
VII
Il est indéniable que de nos jours se prépare, lentement mais sûrement et avec beaucoup de ruse et de finesse, l’invasion de tout l’Occident par ces millions de musulmans, parmi lesquels des intellectuels au double langage comme Tariq Ramadan, que les Occidentaux accueillent naïvement au point même de leur donner la nationalité des pays occidentaux. Si les Occidentaux ne réagissent pas immédiatement, les musulmans (citoyens ou non) établis en Occident, dès qu’ils en posséderont les moyens et la force, combattront les Occidentaux. Un simple mollah ou imam, chef de mosquée, pourra à tout moment, dès qu’il en aura le pouvoir, fanatiser les musulmans et les inciter à combattre tout ce qui n’est pas conforme à l’islam. Le Coran, livre sacré des musulmans, ordonne en effet : Ne faites pas appel à la paix quand vous êtes les plus forts. » Le Coran, sourate 47, verset 35 (trad. de D. MASSON). Tant que les musulmans sont faibles, ils ne disent rien mais une fois qu’ils deviennent forts et majoritaires, ils attaquent. Mais l’Islam n’est pas pressé. « Ô vous qui croyez [musulmans] ! Combattez ceux des incrédules qui sont près de vous. Qu’ils vous trouvent durs. » Le Coran, sourate 9, v.123 (trad. D. MASSON). « O Musulman ! Ne te soumets donc pas aux incrédules ; lutte contre eux avec force au moyen du Coran. » Le Coran, sourate 25, v.52 (trad. de D. MASSON). Cri de guerre C’est ainsi que les musulmans, armés du Coran et de leur cri de guerre (Allahu akbar), combattront les Occidentaux au point de déclencher des guerres civiles et de créer, au cœur même de l’Occident, des États musulmans indépendants, comme cela s’est déjà produit avec les communautés musulmanes de Chypre (1974-1975), de Bosnie (1992-1995) et du Kosovo (1989-1999). Les mots Allahu Akbar (en arabe « Allah est le plus grand »), qui sont prononcés par les musulmans en guerre, sont également récités par les musulmans en prière. Là où résonnent les mots Allahu Akbar, il n’y aura donc jamais la paix puisque ceux qui les prononcent aujourd’hui dans les mosquées peuvent demain les crier dans les rues comme sur un champ de bataille. Là où résonnent les mots Allahu Akbar il y aura toujours, au contraire, plus d’insécurité, de pauvreté et de troubles. Le philosophe et écrivain français, Montesquieu († 1755), disait : « Il n’y a point d’espérance pour les grandes révolutions. La religion mahométane [islamique], qui ne parle que de glaive, agit encore sur les hommes avec cet esprit destructeur qui l’a fondée. » Rome, symbole de la chrétienté et de la conquête islamique Comme nous l’avons dit la semaine dernière, les musulmans ont donc pour principal objectif de conquérir Rome et le Vatican, siège de la papauté et capitale de la chrétienté d’Occident : « La croyance en l’accomplissement d’une “prophétie” mentionnant la conquête de Romiyya (Rome) par l’islam a conduit les mouvements islamistes à faire de la capitale italienne une cible privilégiée de leurs efforts de propagande. C’est ainsi que, parmi les nombreux centres islamiques financés par les pétrodollars saoudiens, figure en bonne place celui de Rome, pour lequel le roi Fahd [d’Arabie Saoudite] a versé personnellement la modeste contribution de 50 millions de dollars… La construction du centre islamique de Rome et de la mosquée attenante s’est étalée sur plusieurs années, et son projet remonte à 1973, année du premier choc pétrolier. Le roi Fayçal [d’Arabie Saoudite] rencontra le président du Conseil [Premier ministre italien] Giulio Andreotti et lui demanda l’autorisation d’édifier une mosquée à Rome. Les dirigeants italiens ne s’y opposèrent aucunement et le centre islamique entama la collecte des fonds. Ce n’est qu’en 1984 que fut posée la première pierre. Toutefois, la construction donna lieu à plusieurs péripéties, le projet initial comportant un minaret de quatre-vingts mètres, devant dépasser les édifices du Vatican et manifester ainsi la “supériorité de l’islam” [et confirmer la parole de Mahomet devenue proverbiale : « l’Islam domine et ne sera pas dominé » (EL BOKHARI, Les Traditions islamiques, 23, 80)] … Finalement, la hauteur du minaret fut fixée à trente-neuf mètres, comme celle de la basilique Saint-Pierre de Rome. La signification symbolique de cet édifice n’a pas échappé aux commentateurs italiens. Et les Saoudiens eux-mêmes, qui ont financé la construction de la mosquée, ne se sont pas privés de révéler leurs intentions véritables. Ainsi, l’imam de la mosquée de l’Académie de la défense du roi Fahd, Mohammed Ben Abd El-Rahman Al-Arifi, déclarait sans ambages dans un article publié par le site Kalemat.org : “Nous contrôlerons la terre du Vatican, nous contrôlerons Rome et y introduirons l’islam. Si bien que les chrétiens […] devront nous payer la jiziya [impôt payé par les non-musulmans sous domination musulmane] dans l’humiliation, ou se convertiront à l’islam”… » Paul LANDAU, Le Sabre et le Coran, Éditions du Rocher, 2005, p.209-210. Cette déclaration correspond à ce que disait déjà le deuxième calife (successeur de Mahomet) Omar Ibn al-Khattab (634-644) quand il donnait des ordres au général de ses armées, en se fondant sur le verset 29 de la sourate 9 du Coran. Voici comment le célèbre historien musulman Tabari (mort en 923) nous rapporte, dans sa célèbre Chronique, les propos du calife Omar : « Exhorte les gens à venir à Dieu [Allah] ; ceux qui répondent à ton appel (ceux qui se convertissent à l’islam), reçois-les mais ceux qui refusent doivent payer la capitation (jizya) parce qu’ils sont humiliés et abaissés (Coran 9, 29). S’ils refusent, c’est l’épée sans quartier [sans pitié]. » Cité par BAT YE’OR, Eurabia, Paris, Jean-Cyrille Godefroid, 2006, p.299. Et voici ce que dit le Coran, sourate 9, verset 29, sur lequel s’appuyait le calife Omar pour opprimer et combattre les non-musulmans : « Tuez ceux qui ne croient pas en Allah ni au Dernier Jour [ça, c’est pour les athées, francs maçons et libres penseurs], et qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son Apôtre [Mahomet] ont interdit [ça, c’est pour tous ceux qui notamment boivent du vin et mangent de la viande de porc], et quiconque ne pratique pas la religion de la vérité [c’est-à-dire l’islam, selon le Coran], parmi ceux qui ont reçu le Livre [ça, ce sont les juifs et les chrétiens] jusqu’à ce qu’ils aient payé le tribut de leurs (propres) mains et qu’ils soient humiliés [c’est-à-dire en étant frappés et insultés]. » Le Coran, sourate 9, v.29 (trad. Édouard Montet). Arabie Saoudite, territoire réservé à l’islam Alors que les musulmans ont construit une grande mosquée à Rome, au cœur de la chrétienté, les chrétiens n’ont même pas le droit d’entrer avec une croix en Arabie Saoudite. Notez bien que les intellectuels musulmans établis en Occident comme Tariq Ramadan ne dénoncent jamais cette injustice, nouvelle preuve de leur double langage. Selon Mahomet, prophète fondateur de l’islam, l’Arabie entière est une mosquée (cité par le célèbre traditionniste MOSLIM (817-875), L’Authentique, traduction française de la version abrégée en 2 volumes, publiée à Beyrouth, Dar Al-Kotob Al-ilmiyah, 2003). Par conséquent, les non-musulmans ne sont pas autorisés à pratiquer leur religion en Arabie, ni à y ériger un lieu de culte tel qu’une église, une synagogue, un temple maçonnique ou encore une maison de la laïcité. Sur tout le territoire saoudien, il est strictement interdit : • de faire entrer et de posséder la Sainte Bible et les Saints Évangiles ; • de porter une simple croix, même sous forme de bijou ; • de célébrer les fêtes chrétiennes, juives et celles de toute autre confession, même de manière privée. En Arabie Saoudite, il est également interdit aux non-musulmans, sous peine de mort, de mettre les pieds dans les deux grandes villes saintes de l’Islam que sont La Mecque (lieu de naissance de Mahomet, en 570 ap. J.-C.) et Médine (lieu ou est mort Mahomet, en 632 ap. J.-C.) ainsi que dans leur banlieue. Zones sacrées réservées aux seuls musulmans, La Mecque et Médine sont les deux cités d’Arabie que les non-musulmans, considérés comme impurs, ne peuvent donc fréquenter. Cela démontre bien le mépris que nourrissent les musulmans envers tous ceux qui ne partagent pas leur religion. Si Rome et Milan étaient interdites d’accès aux non-chrétiens, que diraient nos hommes politiques, nos défenseurs des Droits de l’Homme et les intellectuels musulmans au double langage comme Tariq Ramadan ?
VIII
Tariq Ramadan, maître du double langage (suite) Dar al-islam et dar al-harb Depuis l’apparition de l’islam, au VIIe siècle, les musulmans ont toujours considéré l’Europe comme un dar al-harb (« pays de la guerre ») c’est-à-dire un territoire infidèle qui doit être conquis et soumis à l’islam par la force. C’est ainsi que, plusieurs siècles avant les Croisades, les musulmans ont, pour étendre le dar al-islam (pays soumis à l’islam), envahi l’Espagne (711), la France jusqu’à Poitiers (732), l’Italie (à partir de 828) et le Vatican (saccagé en 846). C’est ainsi aussi qu’ils ont envahi et occupé l’Europe balkanique (Grèce, ex-Yougoslavie, Bulgarie, Roumanie, Hongrie) du XIVe au XIXe siècle. Contrairement à ce que nous enseigne l’histoire, les intellectuels musulmans au double langage comme Tariq Ramadan prétendent islamiser l’Europe non pas par la guerre mais par la propagande et la prédication : « Pour mieux étayer sa conception de l’Occident comme “espace du témoignage”, Tariq Ramadan se livre à une “réinterprétation” des concepts classiques de dar al-islam et dar al-harb. Ces concepts occupent une place centrale dans la vision politique de l’islam, et ont fait l’objet de très nombreuses exégèses savantes. Le dar al-islam (demeure de l’islam) désigne l’espace sous domination musulmane, dans lequel s’applique la charia – la loi islamique [Exemple : « Quant au voleur et à la voleuse, à tous deux coupez la main » selon le Coran, 5, 38, trad. de Muhammad Hamidullah]. Le dar al-harb (demeure de la guerre) désigne par opposition l’espace non soumis à la charia, dans lequel il est obligatoire de mener le jihad [la guerre] pour faire régner l’islam. » Paul LANDAU, Le Sabre et le Coran, Éditions du Rocher, 2005, p.214-215. À ce propos, Bat Ye’or, grande spécialiste des minorités juives et chrétiennes en pays d’Islam, donne une excellente définition : « Le jihâd [guerre sainte des musulmans] divise les peuples de la terre en deux groupes irréconciliables : 1) les Musulmans (habitants du dar al-islam, pays soumis à la loi islamique) ; 2) les Infidèles (habitants du dar al-harb, pays de la guerre) destinés à passer sous la juridiction islamique, soit par la conversion de leurs habitants, soit par la conquête armée. Le jihâd est l’état de guerre permanente ou d’hostilité du Musulman contre le dar al-harb, jusqu’à la soumission définitive des infidèles et la suprématie absolue de l’Islam sur le monde. » BAT YE’OR, Juifs et Chrétiens sous l’Islam. Les dhimmis face au défi intégriste, Paris, Berg International, 1994, p.25. Cette définition donnée par Bat Ye’or confirme ce que disait déjà le prophète Mahomet, fondateur de l’islam et modèle des musulmans : « J’ai reçu l’ordre de combattre les gens sans relâche jusqu’à ce qu’ils professent qu’il n’y a d’autre divinité que Dieu [Allah] et que Mahomet est l’Envoyé de Dieu [Allah]. »EL-BOKHARI, Les Traditions islamiques, titre 2, chap.16, t.1, p.17. La définition de Bat Ye’or confirme aussi les ordres et encouragements à la guerre donnés aux musulmans par le Coran : « Vous les combattrez [les infidèles], ou bien ils se convertiront à l’islam. » Le Coran, sourate 48, v.16 (trad. de R. BLACHÈRE). « Dieu [Allah] a rempli sa promesse envers vous [musulmans] quand, avec sa permission, vous anéantissez vos ennemis. » Le Coran, sourate 3, v.152 (trad. de D. MASSON). « Ô vous qui croyez [musulmans] ! Combattez ceux des incrédules qui sont près de vous. Qu’ils vous trouvent durs. »Le Coran, sourate 9, v.123 (trad. D. MASSON). Dar ad-da’wa, la demeure de la prédication, de la propagande Pour mieux tromper les Européens, Tariq Ramadan emploie encore une ruse qui consiste à ne pas présenter l’Europe comme un territoire à conquérir par la guerre (dar al-harb) mais bien comme une terre où l’islam peut se répandre par la prédication et l’invitation à la conversion à l’islam (dar al-da’wa) : « Le premier concept proposé par Tariq Ramadan pour désigner l’Occident est celui de dar ad-da’wa, “demeure de la prédication”, qu’il emprunte au cheikh Faysal Maoulaoui, vice-président du Conseil européen pour la fatwa. Ce dernier explique que “Nous (les musulmans) sommes dans une “demeure de da’wa” comme le Prophète [Mahomet] et les musulmans l’étaient à La Mecque avant l’Hégire [avant 622, début de l’ère musulmane]. La Mecque n’était ni dar al-islam, ni dar al-harb, mais elle était dar ad-da’wa et toute la péninsule arabe était, aux yeux des musulmans, dar ad-da’wa.” Ce concept renvoie ainsi, comme toujours dans la doctrine islamiste, à la période du Prophète [Mahomet, 610-632], considérée comme modèle et source d’inspiration pour toute l’histoire de l’humanité. La signification de ce concept est que les musulmans en Occident sont aujourd’hui dans la situation où se trouvait le Prophète [Mahomet] à La Mecque : il s’agit pour eux de répandre le message de l’islam par des moyens pacifiques. Cette référence à la période mecquoise se justifie par la situation minoritaire des musulmans : n’étant pas en mesure d’imposer l’islam par la force des armes, ils doivent se contenter de le propager par des moyens non militaires, c’est-à-dire par la da’wa [propagande, prédication]. Toutefois, il ne s’agit pas simplement de faire du prosélytisme religieux : en effet, l’objectif final demeure la conquête du pouvoir, obsession de la mouvance islamiste des Frères musulmans. » Paul LANDAU, Le Sabre et le Coran, p.215-216. Cette tactique utilisée par les musulmans en position de faiblesse s’inspire directement du Coran qui déclare aux musulmans : « Ne montrez point de lâcheté, et n’appelez point les infidèles à la paix quand vous êtes les plus forts. » Le Coran, sourate 47, v.37 (trad. de KASIMIRSKI). Ce verset signifie que les musulmans ne doivent rien dire tant qu’ils sont en position de faiblesse mais que, une fois qu’ils deviennent forts, ils doivent se montrer impitoyables envers tous les non-musulmans. C’est pourquoi, quand les musulmans établis en Occident se sentiront forts, ils prendront les armes, combattront les peuples et les gouvernements occidentaux, et proclameront l’indépendance des villes et régions européennes où ils seront établis en majorité. Mais l’Islam n’est pas pressé…
Père Samuel UBU (à suivre)
IX
X
Voici la suite 10 de l'article du Père Samuel paru dans le Père UBU de cette semaine. Tariq Ramadan, maître du double langage (10) Comment conquérir l’Europe et propager l’islam : jihad ou da’wa ? Les musulmans cherchent avant tout à envahir et à islamiser l’Occident (Europe et États-Unis) car l’Occident est peuplé de juifs et de chrétiens, populations que les musulmans doivent combattre et islamiser en priorité selon les recommandations du Coran et de Mahomet : « Tuez ceux qui ne croient pas en Allah ni au Dernier Jour [ça, c’est pour les athées, francs maçons et libres penseurs], et qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son Apôtre [Mahomet] ont interdit [ça, c’est pour tous ceux qui notamment boivent du vin et mangent de la viande de porc], et quiconque ne pratique pas la religion de la vérité [c’est-à-dire l’islam, selon le Coran], parmi ceux qui ont reçu le Livre [ça, ce sont les juifs et les chrétiens] jusqu’à ce qu’ils aient payé le tribut [jizya] de leurs propres mains et qu’ils soient humiliés [c’est-à-dire en étant frappés et insultés]. » Le Coran, sourate 9, v.29 (trad. d’É. MONTET). Mahomet a dit : « Vous combattrez les Juifs au point que si l’un d’eux se cache derrière une pierre, la pierre dira : Musulman ! Voilà un Juif derrière moi, tue-le ! » Cité par EL-BOKHARI, Les Traditions islamiques, titre 56, ch.94, (trad. de O. HOUDAS, t.2, p.322). Cependant, depuis quelques décennies, nos gouvernements athées et indifférents laissent l’islam s’implanter en Occident, à tel point que certains musulmans établis en Europe, comme Tariq Ramadan, ont développé une nouvelle ruse qui consiste, pour le moment, à répandre l’islam non pas par les armes (jihad), comme ils ont essayé de le faire pendant 13 siècles, mais par la prédication (da’wa), pour faire croire aux Occidentaux que l’islam est une religion de paix, d’amour et de tolérance : « Le concept de dar ad-da’wa [demeure de la propagande] développé par le cheikh Maoulaoui [vice-président du Conseil européen pour la fatwa] permet de comprendre l’enjeu essentiel du débat entre partisans du jihad [guerre sainte contre les non-musulmans] et tenants de la propagande. Comme l’explique Olivier Roy [islamologue français], il existe une “ligne de fracture” au sein du mouvement islamiste, entre “ceux qui accordent la priorité au jihad et ceux qui pensent que la priorité doit aller au da’wat, ou prédication”. Mais tous s’entendent sur l’objectif de propagation de l’islam et de conquête de l’Occident, l’opposition portant uniquement sur les moyens à employer. Le cheikh Qaradawi [président du Conseil européen pour la fatwa ; une fatwa est un avis juridique émis par une autorité religieuse islamique] est un des plus ardents promoteurs de la da’wa [prédication, appel à la conversion à l’islam], et il a souvent exprimé sa conviction que la propagation de l’islam en Occident devait se faire uniquement au moyen de la prédication et de l’enseignement [pour le moment]. Ainsi, dans une intervention devant la Convention de la Muslim Arab Youth Association aux États-Unis, à Toledo en 1995, il déclarait : “Nous allons conquérir l’Europe, nous allons conquérir les États-Unis ! Non pas par l’épée, mais par la da’wa”. Cette conviction s’est encore renforcée après les attentats du 11 septembre 2001, que Qaradawi a dénoncés, […], pour des raisons de pure opportunité et de stratégie. Après le 11 septembre 2001, le cheikh Qaradawi et d’autres membres de la mouvance islamiste – parmi lesquels Tariq Ramadan – se sont employés à essayer de réduire les “dégâts” causés par les attentats [dans le but de ne pas nuire] à l’image de l’islam et à leurs efforts de prédication à travers le monde. […] Il ne s’agit pas de renoncer au jihad parce qu’il serait contraire au droit international ou à la morale, mais simplement de le réserver aux pays dans lesquels il constitue la meilleure arme (comme la Palestine, l’Irak ou la Tchétchénie) et d’utiliser ailleurs l’arme plus appropriée de la propagande [da’wa]. » Paul LANDAU, Le Sabre et le Coran, p.216-218. Renaissance de l’Islam par l’émigration en Occident Le grand islamologue Salah STÉTIÉ, qui a notamment écrit une biographie de Mahomet, citait dans l’émission Islam (France 2, 29 février 2004), une parole que le prophète arabo-musulman Mahomet avait dite au sujet de sa communauté, c’est-à-dire les musulmans : « Ma communauté est née dans l’exil et renaîtra dans l’exil. » Par cette parole, Mahomet voulait dire que c’est en émigrant que la communauté des musulmans était née (l’hégire de Mahomet et de ses compagnons vers Médine en 622) et que c’est de nouveau par l’émigration que l’Islam renaîtra, mais cette fois, selon l’opinion des musulmans, en Occident. C’est effectivement ce qui est en train de se passer : l’émigration musulmane en Europe et aux États-Unis est en train de ressusciter véritablement l’Islam grâce notamment aux moyens techniques mis à la disposition des musulmans par les Occidentaux naïfs et religieusement ignorants qui se laissent piéger par le double langage des intellectuels musulmans tels que Tariq Ramadan. Revenons à l’émigration de Mahomet. Dans la nuit du 16 juillet 622, Mahomet quitte La Mecque pour la ville voisine de Yathrib, future Medînat-al-Nabi (c’est-à-dire « Ville du Prophète »), d’où est tiré le nom de Médine, ville d’Arabie interdite d’accès, comme La Mecque, à tout non-musulman (Quelle discrimination !). C’est le point de départ de l’ère musulmane, appelée Hégire qui signifie « émigration ». À propos d’émigration, le Coran et les hadiths (paroles de Mahomet) disent : « Ceux qui auront cru, ceux qui auront émigré, ceux qui auront combattu dans le chemin de Dieu [Allah] avec leurs biens et leurs personnes [c’est-à-dire les musulmans], seront placés sur un rang très élevé auprès de Dieu [Allah] : voilà les vainqueurs ! » Le Coran, sourate 9, v.20 (trad. de D. MASSON). « D’après Ibn-‘Abbâs [compagnon de Mahomet], le jour de la prise de la Mecque, le Prophète [Mahomet] a dit : “Vous n’êtes point tenus d’émigrer, mais vous devez faire la guerre sainte”. » EL-BOKHARI, Les Traditions islamiques, titre 28, chap.10, t.1, p.589-590. Comme l’expansion de l’Islam en Arabie a commencé par l’émigration de Mahomet à Médine, l’expansion actuelle de l’Islam en Europe commence également par l’émigration sauvage des musulmans, sous la forme d’une véritable invasion, minutieusement préparée et souterrainement téléguidée, sans rien brusquer. Après avoir émigré, Mahomet a ordonné la guerre contre les non-musulmans. De la même manière, d’ici deux ou trois décennies, quand les musulmans auront émigré en masse en Occident, ils feront la guerre aux Occidentaux et plongeront ainsi l’Europe et les États-Unis dans une guerre civile terrible. Grâce aux moyens techniques des Occidentaux, les musulmans établis en Occident ont d’ailleurs déjà commencé à semer la terreur et la destruction avec notamment les attentats du 11 septembre 2001 à New York, ceux du 11 mars 2004 à Madrid et ceux de Londres, le 7 juillet 2005. Le Coran encourage les musulmans à adopter ce comportement guerrier : « On vous a prescrit la guerre [à vous, musulmans] ». Le Coran, sourate 2, v.216 (trad. de Si Hamza BOUBAKEUR, père de l’actuel recteur de la mosquée de Paris, Dalil BOUBAKEUR). « Légers ou lourds partez à la guerre. Combattez de vos biens et de vos personnes dans le chemin de Dieu [Allah]. Ce sera plus avantageux pour vous [musulmans] si vous le comprenez ! ». Le Coran, sourate 9, v.41 (trad. de Si Hamza BOUBAKEUR). « Dieu [Allah] a acheté aux croyants [musulmans] leur personne et leurs biens en échange du paradis. Aussi combattront-ils pour sa cause : ils tueront et seront tués. » Le Coran, sourate 9, v.111 (trad. de Si Hamza BOUBAKEUR). « Ce n’est pas vous [Musulmans] qui les avez tués [les non-musulmans] mais Dieu [Allah] les a tués. » Le Coran, sourate 8, v.17 (trad. de D. MASSON). Par ces versets, le Coran non seulement déculpabilise mais aussi encourage les terroristes musulmans en déclarant que c’est Allah qui a tué par leurs mains les infidèles, c’est-à-dire les non-musulmans. Précisons que, selon la plupart des commentateurs musulmans, les versets guerriers de la sourate 9, qui ont été « révélés » à Mahomet en dernier lieu, abrogent, à eux seuls, tous les versets tolérants des autres sourates du Coran.
Père Samuel
UBU (à suivre)