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Les Juifs et les Chrétiens en pays musulmans

I

Juifs et chrétiens persécutés dans les pays musulmans

Depuis l’époque du prophète Mahomet, qui a lui-même massacré entre 600 et 900 juifs en l’année 627 (IBN HICHAM, La biographie du prophète Mahomet, Paris, Fayard, 2004, p.277), les musulmans ont persécuté les juifs et les chrétiens en les humiliant, en les expulsant de leur pays, en les convertissant par la force à l’islam ou encore en les massacrant. Voici ce qu’écrit Bat Ye’or (historienne britannique d’origine égyptienne et grande spécialiste des minorités juives et chrétiennes en pays d’Islam) au sujet des ordres de conversions forcées à l’islam décrétés par les souverains musulmans : « Il serait fastidieux [trop long] d’en citer les lieux et les dates car ils furent décrétés sous les Omeyyades [661-750], les Abbassides [750-1258], les Fatimides [909-1171], les Mamlouks [1250-1517] [dynasties musulmanes], au Maghreb, en Perse, en Anatolie, au Yémen. Même s’ils furent révoqués par le versement de fortes rançons, ils décimèrent des communautés [juives et chrétiennes] entières et causèrent toujours d’inoubliables traumatismes. Au Maghreb et en Andalousie [région d’Espagne sous domination musulmane], les persécutions des Almohades (dynastie musulmane 1130-1212) anéantirent toute la population chrétienne et juive. Ces destructions par l’épée, la mort, la captivité, la conversion, furent décrites par le chroniqueur [juif] Abraham ibn Daud et le poète [juif] Abraham ibn Ezra. Maïmonide, médecin et philosophe [juif] en fut le témoin et dut fuir Cordoue [ville espagnole sous domination musulmane] en 1148 avec tous les siens, puis Fez [ville du Maroc] (1165) avant de trouver asile en Égypte fatimide. » BAT YE’OR, Juifs et chrétiens sous l’Islam, les dhimmis face au défi intégriste, Paris, Berg International Éditeurs, 1994, p.85-86. Si Maïmonide a été accueilli au Caire, où il est mort en exil en 1204, c’est pour servir les intérêts du sultan musulman Saladin (1138-1193) qui avait besoin des services d’un médecin compétent. Par ailleurs, toujours au sujet des persécutions musulmanes dirigées contre les juifs, Maïmonide, qui était originaire de Cordoue (Espagne sous domination musulmane), ajoute : « Les Arabes [musulmans] qui nous ont durement persécutés, nous ont soumis à une législation funeste et discriminatoire ; jamais nation ne nous a brimés, dégradés, avilis et haïs autant qu’eux. » Epître de Maïmonide citée par BAT YE’OR, Le Dhimmi. Profil de l’opprimé en Orient et en Afrique du Nord depuis la conquête arabe, Paris, Anthropos, p.291. Il faut savoir que même dans l’Andalus, cette Espagne musulmane soi-disant tolérante, les juifs ont été expulsés voire même massacrés par les musulmans et cela bien avant que les Rois Catholiques d’Espagne si controversés n’expulsent les juifs du pays, en 1492. Voici, mentionnée par Ibn Warraq, une liste de massacres de juifs dans trois des nombreux pays conquis par l’Islam : Maroc : • 6 000 juifs massacrés à Fez en 1033. • massacre des juifs de Marrakech en 1232. Espagne : • les centaines de juifs tués entre 1010 et 1013 dans les environs de Cordoue et en diverses régions de l’Espagne maure [musulmane], • l’extermination [par les musulmans] des 4 000 juifs de la communauté de Grenade au cours des émeutes de 1066. Tunisie : • Les juifs furent persécutés et chassés de Kairouan en 1016, ne revenant plus tard que pour être à nouveau expulsés. • À Tunis en 1145, ils durent choisir entre la conversion [à l’islam] ou partir et, dans la décennie qui suivit, ils furent l’objet de violentes persécutions dans toute la région. « Bien entendu, dans le monde musulman, de l’Espagne jusqu’à la péninsule arabique, le pillage, l’extermination, l’assujettissement à des taxes discriminatoires, le confinement dans des ghettos, le port obligatoire de vêtements et de signes distinctifs (…) et bien d’autres humiliations étaient choses courantes. » IBN WARRAQ, Pourquoi je ne suis pas musulman, p.282. Femmes non-musulmanes violées À propos de l’invasion de la Tunisie par les Arabo-musulmans au VIIe siècle, nous possédons le récit d’un célèbre historien musulman du Moyen Âge, Ibn Al-Athîr (1160-1233), qui nous relate cette conquête dans toute sa cruauté : « Pendant deux mois et huit jours, Abou Yezid [chef de guerre musulman] demeura dans les tentes de Meysour [un général non-musulman qu’il avait vaincu], envoyant dans toutes les directions des colonnes [de guerriers] qui rapportaient du butin. L’une d’elles fut dirigée contre Sousse, qui fut emportée l’épée à la main : les hommes furent massacrés, les femmes réduites en captivité et la ville incendiée. Les envahisseurs fendaient les parties génitales des femmes, les éventraient, si bien que l’Ifrikiyya [Tunisie] ne présenta bientôt plus ni un champ cultivé ni un toit debout. Les habitants [non-musulmans] se réfugièrent à Kerouan nu-pieds et sans vêtements, et ceux qui ne devenaient pas esclaves périssaient de faim et de soif. » Cité dans Hassan AL-TOURABI, Islam avenir du monde (Entretiens avec Alain Chevalérias), Éditions Jean-Claude Lattès, France, 1997, p.250. Voilà avec quelle barbarie les musulmans ont répandu leur religion, l’islam. Les musulmans brûlaient les magasins juifs « La cohabitation avec les Arabes n’était pas seulement malaisée, elle était menaçante. Les communautés juives vivaient dans les ténèbres de l’histoire, l’arbitraire et la peur, sous des monarques [musulmans] tout-puissants. Tout passant juif était susceptible de recevoir des coups sur la tête de tout musulman qu’il rencontrait. À chaque crise, à chaque évènement important, la populace déferlait, brûlait les magasins juifs. » Albert MEMMI cité par Yves KAMAMI dans M. RAHMANI, Sous le joug du Croissant, « Avant-propos », Bruxelles, Institut Sépharade Européen, 2004, p.16. Les musulmans qui brûlent les biens des juifs ne font qu’imiter leur prophète et modèle par excellence Mahomet qui a fait brûler les palmeraies d’une tribu juive d’Arabie (EL-BOKHARI, Les Traditions islamiques, titre 56, ch.154, t.2, p.354). Juifs libres durant la période coloniale « Les Juifs ne devaient leur statut récent de citoyen émancipé que du fait de la présence des puissances coloniales [Angleterre, France, Italie, pays de tradition chrétienne], dont le départ signifiait leur retour à la condition de dhimmi [habitant non-musulman toléré mais pas libre vivant dans un pays conquis par les musulmans]. Avant l’arrivée des Européens dans les pays arabes, par l’implantation de comptoirs commerciaux, les Juifs étaient pour la plupart soumis à la condition de dhimmis, avec les vicissitudes inhérentes à cette condition. L’arrivée des Européens en terre d’Islam permit soudain aux juifs de sortir de leur statut inférieur de “protégés de l’Islam”, de “dhimmis”. » Y. KAMAMI, « Avant-propos », dans M. RAHMANI, p.16. C’est donc grâce aux Européens que les juifs des pays musulmans ont retrouvé leur liberté et ont même obtenu la nationalité de pays européens. Juifs assassinés par les musulmans « Ce fut surtout à la suite de la résolution des Nations unies sur le partage de la Palestine [en 1948] que de violentes émeutes éclatèrent contre de nombreuses communautés juives du monde arabo-musulman. Des Juifs furent assassinés dans la rue, d’autres furent battus ou emprisonnés, des synagogues, des maisons, des magasins juifs furent pillés et/ou incendiés. Les juifs devenaient des otages dans leur pays d’origine, et devaient se résoudre à l’exil, spoliés de leur citoyenneté, de leurs biens, avec leurs comptes bancaires gelés. Ils devenaient soudain des étrangers au sein même des contrées où ils avaient vu le jour et où leurs ancêtres s’étaient épanouis depuis des millénaires [avant l’arrivée de l’Islam]. » Y. KAMAMI, « Avant-propos », dans M. RAHMANI, p.16. La haine et la persécution des juifs par les musulmans est conforme à l’ordre donné par le Coran aux musulmans : « Ils [les juifs] sont maudits ! En quelque lieu qu’ils soient pris, ils seront capturés et impitoyablement tués » Le Coran, sourate 33, v.61 (trad. de Si Hamza BOUBAKEUR). Le prophète Mahomet a donné à ses compagnons, les premiers musulmans, un ordre semblable : « Tout juif qui vous tombe sous la main, tuez-le. » IBN HICHAM (savant musulman mort en 834), La biographie du prophète Mahomet, traduction française de l’historien musulman Wahib ATALLAH, Paris, Fayard, 2004, p.232. Pour terminer, citons une parole significative de l’orientaliste, philologue et voyageur hongrois Armin Vambery (1832-1913) : « Je ne sais rien de plus misérable, impuissant et pitoyable sur la terre de Dieu que le “jahudi” [juif] dans ces pays [musulmans]. » Cité par Moïse RAHMANI, Sous le joug du Croissant, p.32.
Père Samuel
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II

En Islam, les juifs et les chrétiens sont des dhimmis Il faut savoir que, lorsque les musulmans envahissent un pays et le soumettent à la loi islamique, le peuple conquis devient un peuple de seconde catégorie, appelé dhimmi. Le dhimmi est le non-musulman vivant en pays conquis par l’Islam selon le pacte de la dhimma (« protection »). Ce pacte donne au non-musulman (le plus souvent juif ou chrétien) devenu étranger dans son propre pays, la possibilité de continuer à pratiquer sa religion mais, en échange, il doit obligatoirement payer au pouvoir musulman un impôt spécial, la jizya, et accepter un statut d’infériorité humiliant (obligation de porter des vêtements ou des signes distinctifs, interdiction d’accéder à certaines fonctions administratives,…). Dans l’Histoire du christianisme en 14 volumes, Gérard TROUPEAU (tome 4, p.378-379), fait une analyse sur les signes distinctifs et discriminatoires que les conquérants musulmans ont imposés aux populations chrétiennes vaincues : « Le versement de la capitation [la jizya] et de l’impôt foncier garantissait, en principe, aux chrétiens “conventionnés”, la liberté individuelle ; mais, en fait, celle-ci était assortie d’un certain nombre de restrictions, dont les plus pénibles étaient les signes destinés à distinguer les chrétiens des musulmans. […] Une première catégorie de signes distinctifs comprend des obligations : porter une ceinture sur les vêtements et deux bandes d’étoffe jaune sur l’épaule, se raser le devant de la tête, clouer sur la porte des maisons une image en bois représentant un démon. Une seconde catégorie de marques discriminatoires est constituée par des interdictions : porter le bonnet, le turban et les chaussures des musulmans, monter des chevaux, utiliser des selles de cuir, ceindre l’épée et porter des armes, prendre les noms des musulmans, édifier des constructions plus hautes que celles des musulmans. Au bout d’un certain temps, ces mesures avaient tendance à n’être plus appliquées rigoureusement, mais elles pouvaient être remises en vigueur à n’importe quel moment. C’est ce que firent plusieurs califes abbassides : al-Rashid en 807 ; al-Moutawakkil en 850 et en 853 ; al-Mouqtadir en 909 ; al-Qadir et al-Qa’im, qui convoquèrent les catholicoï [patriarches] nestoriens, Jean VI et Élie Ier, en 1012 et en 1020, pour les rappeler à l’observance des signes distinctifs. De 1002 à 1020, le calife fatimide al-Hakim remit en vigueur toutes ces mesures [discriminatoires], auxquelles il ajouta [par mépris] une lourde croix de bois, suspendue au cou [des chrétiens]. Il n’est pas douteux que ces signes distinctifs étaient extrêmement pénibles pour les chrétiens, car ils étaient ressentis par eux comme discriminatoires et vexatoires ; et c’est pourquoi beaucoup de chrétiens de toutes confessions, pour échapper à l’humiliation et à l’abaissement qu’ils causaient, préféraient se convertir à l’islam. » Gérard TROUPEAU, « Églises et chrétiens dans l’Orient musulman », dans Histoire du christianisme, t.4, p.378-379. En fait, les dhimmis juifs et chrétiens ne sont tolérés que par intérêt, tant qu’ils paient la jizya (l’impôt) à l’envahisseur musulman, mais en aucun cas ils ne sont libres. Généralement, les conquérants musulmans laissaient le choix d’une de ces trois conditions aux populations « infidèles » qu’ils venaient de soumettre : 1. la conversion pure et simple à l’islam ; 2. la soumission à l’impôt (la jizya) permettant, sous des conditions humiliantes, de conserver sa religion ; 3. la poursuite de la guerre jusqu’à l’extermination de la population non-musulmane. Comme les populations juives et chrétiennes ne pouvaient se défendre, elles choisissaient de se soumettre en payant l’impôt, appelé jizya. Lors du paiement de cette jizya, les dhimmis (juifs et chrétiens) étaient humiliés par les musulmans conformément au verset du Coran qui dit : « Faites la guerre à ceux qui ne croient point en Dieu (Allah) ni au Jour dernier, qui ne regardent point comme défendu ce que Dieu (Allah) et son apôtre (Mahomet) ont défendu, et à ceux d’entre les hommes des Écritures (juifs et chrétiens) qui ne professent pas la croyance de la vérité. Faites-leur la guerre jusqu’à ce qu’ils paient le tribut [la jizya], tous sans exception, et qu’ils soient humiliés. » Le Coran, sourate 9, v.29 (trad. de KASIMIRSKI). Humiliés, c’est-à-dire qu’au moment où ils devaient payer la jizya, les dhimmis juifs et chrétiens versaient l’argent dans la main du musulman en courbant l’échine ; alors le musulman qui se tenait derrière eux leur bottait le train et les jetait dehors comme de vulgaires chiens. Ainsi les dhimmis (juifs et chrétiens sous la domination des musulmans) ont toujours été considérés comme des populations de seconde zone, de classe inférieure. Daniel Sibony constate avec étonnement que les musulmans établis de nos jours en Europe souhaiteraient rétablir pour les juifs européens le statut de dhimmi qu’ils présentent faussement comme une protection : « Au passage, certains clichés sont bizarrement lourds d’ignorance : ainsi j’apprends que des musulmans de bonne foi voudraient exercer en Europe la même “protection” des Juifs qu’ils ont exercée au Maghreb. Cette protection, appelée dhimmitude, beaucoup ignorent l’opprobre humiliant qu’elle imposait souvent aux Juifs – avec certes, en même temps, de la convivialité. De fait, cette dhimmitude est en train d’arriver en France : car dans les pays arabes, comme ici [en France], lorsque Israël marquait trop sa souveraineté [indépendance], les Juifs étaient – et sont – harcelés au point qu’ils ont dû quitter les pays arabes ; en y laissant plus de biens que n’ont laissé les Palestiniens [musulmans] qui ont fui [Israël] en 1948. » Daniel SIBONY, Le choc des religions, p.72-73. Le pacte d’Omar Voyons à présent en quoi consistait la dhimmitude, cet ensemble de mesures discriminatoires contre les juifs et les chrétiens instaurées par le pacte d’Omar, ainsi appelé d’après son auteur, le deuxième calife (successeur de Mahomet) Omar Ier (634-644). Nous en reprenons les principaux interdits cités par Moïse RAHMANI, Sous le joug du Croissant, Juifs en terre d’islam, p.169-171 : 1. Seules pouvaient être maintenues les synagogues et les églises datant de la période pré-islamique. 2. Un musulman ne pouvait être employé pour enseigner le Coran aux sujets protégés [juifs et chrétiens] et le livre saint de l’islam [le Coran] ne pouvait leur être appris. 3. Ils ne pouvaient acquérir un esclave ou une servante musulmans même si ceux-ci étaient auparavant au service d’un musulman. 4. Ils ne pouvaient vendre aux adeptes du Coran de l’alcool ou des carcasses d’animaux non rituellement abattus. 5. La vente de viande de porc aux musulmans était prohibée. 6. Ils [juifs et chrétiens] ne pouvaient avoir à leur service un fidèle d’Allah [un musulman]. 7. Les dhimmis [juifs et chrétiens] devaient honorer le musulman et se tenir debout en sa présence. 8. Ils ne pouvaient ni le tromper ni le frapper. 9. Ils avaient l’obligation d’héberger, durant trois jours, le voyageur musulman. 10. Nul ne pouvait empêcher quelqu’un de se convertir à l’islam. 11. Ils [juifs et chrétiens] ne pouvaient s’habiller ou se coiffer comme les musulmans. 12. Les Juifs avaient l’obligation de revêtir des vêtements, des ceintures (qui ne pouvaient être de soie) et des chapeaux de couleur jaune, les chrétiens de couleur bleue. La couleur de leurs chaussures devait différer de celle des musulmans. 13. Juifs et chrétiens ne pouvaient avoir un nom ou un surnom de musulman. 14. L’entrée du bain public leur était permise pour autant qu’ils arborent un signe au cou les distinguant des autres. Des bains séparés devaient être construits pour leurs femmes afin qu’elles ne se baignent point avec les musulmanes. 15. Il leur était interdit [aux juifs et aux chrétiens] de porter des armes, de monter à cheval, ni sur une mule. L’âne uniquement leur était autorisé. Il leur était interdit de seller la bête, seule une couverture, sans ornements, leur était permise et ils ne pouvaient monter à califourchon mais uniquement en amazone, les deux pieds pendant du même côté. 16. Leurs maisons et leurs tombes devaient être plus basses que celles des musulmans. 17. Les chrétiens ne pouvaient prier à voix haute dans les églises ni arborer une croix à l’extérieur. 18. Ils ne pouvaient être employés dans une administration ni exercer une activité leur donnant autorité sur un musulman. 19. Les procédures d’héritage devaient suivre les lois islamiques. Un héritier devait prouver sa filiation sinon les biens du défunt étaient confisqués au profit des autorités [musulmanes]. 20. Le dhimmi [juif ou chrétien] devait descendre du trottoir lorsqu’il croisait un musulman et avoir une attitude humble et respectueuse. 21. Le musulman croit qu’il est toujours encadré de deux anges : à sa droite, celui du bien et à sa gauche le néfaste. Il était donc interdit au non-croyant [c’est-à-dire au non-musulman] de s’interposer entre l’ange bienveillant et son protégé en passant, sous peine de sanctions sévères, à sa droite. Il devait impérativement passer à la gauche du musulman. » Moïse RAHMANI, Sous le joug du Croissant, Bruxelles, 2004, p.169-171. Voilà comment les musulmans soi-disant tolérants ont agi pendant des siècles envers les juifs et les chrétiens des pays tombés sous la domination de l’Islam plusieurs siècles déjà avant les Croisades.
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